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DROIT

Le droit est l'ensemble des règles générales et abstraites indiquant ce qui doit être fait dans un cas donné, édictées ou reconnues par un organe officiel, régissant l'organisation et le déroulement des relations sociales et dont le respect est en principe assuré par des moyens de contrainte organisés par l'État.


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La collecte de l'information

Avant de préciser qui collecte l'information, il convient de définir ce que peut recouvrir cette notion.

1 Le contenu de l'information

Aspects techniques. ' Traditionnellement, la presse écrite est considérée comme un collecteur privilégié d'informations. Celles-ci
se répartissent entre les informations générales, nationales ou internationales, politiques, économiques, littéraires, sportis Tout en conservant le mASme caractère de généralité, les informations peunt AStre qualifiées de - locales - lorsque leur collecte est limitée A  une certaine aire géographique. Enfin, on peut parler d'informations-services lorsque celles-ci sont relatis A  l'état civil, au programme des cinémas, spectacles, manifestations sportis et A  dirses annonces intéressant des publics bien déterminés. L'intérASt porté aux journaux locaux et régionaux tient beaucoup A  cette dernière catégorie. Les grès dans la presse locale s'accomnent régulièrement d'un affaiblissement de la vie sociale.
La répartition qui vient d'AStre évoquée reste toujours valable. Il faut cependant faire état de certaines évolutions. La presse écrite n'est plus le seul support de ces informations. La radio et la télévision pour les informations nationales, les stations régionales de radio et de télévision et les radios locales pour les informations du mASme nom, les réseaux télématiques pour les services se déloppent et se délopperont plus rapidement que les médias traditionnels. Ceux-ci doint en tirer les conséquences. La presse écrite a tendance A  se spécialiser. Les groupes de presse multiplieront aussi les publications, surtout périodiques, afin d'attirer des publics dirsifiés. Ils peunt, de mASme, essayer d'utiliser A  leur profit les autres moyens de communication; par exemple, en animant une radio locale ou en utilisant leurs fichiers pour constituer une banque de données utilisable par la télématique. Les prochaines années vont sans doute voir s'opérer des boulersements encore difficiles A  prévoir.

Aspects déontologiques. ' Ils sont aussi anciens que la presse elle-mASme. Ils prennent d'autant plus d'acuité que celle-ci est
plus libre du fait de l'absence de censure juridique et de la diminution de la censure sociale. Compte tenu de la dirsité des problèmes déontologiques, il faut se contenter d'évoquer ceux qui se posent le plus fréquemment.
Le secret professionnel, le secret des sources, a sount été rendiqué par les journalistes. Certaines informations obtenues et diffusées peunt, en effet, intéresser la police ou la justice qui voudront connaitre leur pronance. Les révéler serait, selon les journalistes, manquer parfois A  la parole donnée, et, de toute faA§on, se prir d'en obtenir d'autres dans l'anir. Néanmoins, le secret professionnel n'est fondé sur aucun texte et les journalistes concernés ne peunt juridiquement refuser de répondre aux questions qui leur sont posées. En fait, une certaine tolérance leur est le plus sount accordée. Dans les cas gras, le conflit est inévile.
D'autres conflits relènt de la seule conscience des journalistes. Ainsi, certaines révélations, ou la divulgation de certaines noulles, peunt-elles AStre, A  la fois, légales et commercialement tentantes, tout en étant inopportunes : annonce, insuffisamment vérifiée, d'une décourte médicale sensationnelle, entretenant des espoirs non fondés; information relati A  une catastrophe alors que l'on ne peut donner ni le nombre, ni l'identité des victimes; renseignements indirects donnés A  des malfaiteurs sur l'état des recherches ou les mouments de la police (cas des prises d'otages); articles concernant des personnes persécutées et pouvant par leur seule publicité se révéler dangereux pour les intéressés-. Dans certains cas, beaucoup plus flagrants, un journal peut rechercher directement le scandale pour des raisons politiques ou financières. Bien sûr, les victimes pourront intenter des poursuites civiles ou pénales, leur honneur restera néanmoins sount entaché. En outre, certaines personnes peunt AStre momentanément, et pour des raisons psychologiques, hors d'état de se défendre (personnes mASlées A  une enquASte judiciaire).
On passe très aisément de la dénonciation de scandales A  la manipulation pure et simple de l'opinion publique. Bien sûr, lA  encore, la presse peut jouer un rôle utile. On pensera au rôle de la presse américaine A  l'époque de la guerre du Vietnam ou lors de l'affaire du Watergate. La presse peut aussi soutenir de - bonnes causes - : appels en faur de populations victimes de catastrophes ou en difficulté Mais ceci ne peut faire oublier que la presse peut aussi jouer un rôle nuisible : attaques calomnieuses contre des hommes politiques ou autres personnalités, camnes de dénigrement contre certains corps de l'Etat, etc. La frontière n'est pas toujours claire entre la prise A  témoin de l'opinion publique et sa manipulation.
Le droit pénal ne saurait résoudre toutes ces difficultés. On a parfois songé A  l'élaboration d'un Code de déontologie. Mais elle supposerait un minimum de consensus A  ce sujet, ce qui ne s'est jamais réalisé. Les pouvoirs publics n'ont pas voulu promulguer un code qui n'aurait pas l'accord de la profession. Or, celle-ci est plus dirse que toute autre. Aucune condition de diplôme ou de qualification n'est exigée pour l'exercer. La qualité de journaliste professionnel est attribuée A  toute personne qui tire l'essentiel de ses ressources de cette profession exercée A  titre principal de faA§on régulière1. C'est dire qu'il existe entre journalistes professionnels des différences considérables, quant A  la compétence, mais aussi quant A  l'honnASteté, A  la conception du métier et de sa déontologie. Vraie au niau national, cette constatation l'est, a fortiori, au niau international.

Aspects internationaux. ' Chaque peuple, chaque milieu, chaque groupe social est plus ou moins intéressé par certains sujets. C'est dire qu'il n'existe pas - une - information, contrairement aux affirmations selon lesquelles l'information du jour est - riche - ou - pauvre -. En fait, on a tendance A  confondre - l'information - ac un ensemble de noulles, politiques, économiques, sportis, nationales et étrangères*. Elle continue également A  AStre le plus sount perA§ue ac un caractère événementiel et catastrophique. Au national, c'est le pluralisme, ou plutôt la dirsité des organes de presse, qui permet, théoriquement, A  chaque public de trour ce qu'il recherche, sous la forme qui lui convient.
Il n'en va pas de mASme au international. On a pu remarquer, ajuste titre, que la très grande majorité des informations circulant et diffusées A  trars le monde étaient traitées par les pays industrialisés et répondaient aux demandes de leurs nationaux. Le problème a été clairement posé par les non-alignés A  Alger en 1973. Un pool d'agences de presse a été constitué par 86 d'entre eux A  partir de 1975. La Yougoslavie y a joué un rôle important, mais un besoin d'assistance technique s'est vite fait sentir. Les associations internationales et notamment l'Unesco ont été sollicitées et y ont répondu. Ceci a progressiment entrainé des résers de plus en plus sérieuses de la part du gournement américain. Ce dernier n'entend plus financer le déloppement d'une information qui se confond trop sount, selon lui, ac la proande de gournements autoritaires, et revASt, en outre, une coloration nettement antiaméricaine. La décision annoncée de quitter l'Unesco a ourt une crise gra dans cette organisation. Les pouvoirs des agences de presse se trount au cour mASme du débat.

2 Les organes d'information

Les agences de presse. ' Aucun journal ne peut collecter, seul, toute l'information dont il a besoin. Certes, il dispose, pour cela, de ses journalistes, de ses correspondants locaux ou, A  l'étranger, de ses envoyés spéciaux, mais aucun réseau n'est suffisant pour couvrir tous les domaines de la vie sociale et tous les pays. Aussi faut-il avoir recours aux agences de presse dont le rôle consiste précisément A  fournir ces informations brutes. Elles sont très dirses, par leur nationalité, leur caractère public ou privé et par leur spécialisation. On considère qu'il existe cinq grandes agences ayant une vocation unirselle : deux sont américaines, Associated Press et United Press International', une autre est anglaise, l'Agence Reuter'. L'Agence Tass soviétique est étroitement dépendante du Conseil des Ministres de ce pays*. Enfin, la dernière est franA§aise. Il s'agit de l'Agence France Presse (afp) A  laquelle il convient de s'attacher un peu plus longuement.

L'Agence France Presse. ' EIleapris,en 1944, la suite de l'agence Havas*. Elle a pour but de collecter une information objecti et de qualité. Son indépendance est assurée par un conseil d'administration comprenant huit directeurs de quotidiens, deux représentants de la radio et de la télévision, trois représentants des services publics usagers et deux représentants du personnel. Le conseil élit pour trois ans un PDG. Comme on peut le constater, la majorité de ses membres est indépendante des pouvoirs publics10. Environ deux mille collaborateurs dont mille journalistes travaillent pour l'agence en France et A  l'étranger. Elle possède, en effet, des bureaux ou correspondants dans presque tous les pays.
Tout ceci coûte très cher. Les journaux franA§ais, près de vingt fois moins nombreux que leurs confrères américains, sont, naturellement, dans l'incapacité de financer une agence able aux quatre autres grandes. Il connait de trour un système permettant A  l'Etat d'assurer le fonctionnement sans remettre en cause son indépendance.
Le financement est assuré par des abonnements souscrits par la presse écrite franA§aise (15%), la radiotélévision franA§aise (5 %), l'étranger (20 %), et des services publics franA§ais (60 %). Ces derniers sont très supérieurs aux besoins réels desdits services. Ils correspondent A  une subntion déguisée tout en respectant l'indépendance de l'agence.
On peut cependant juger préoccupante la part prise par l'Etat dans le budget de l'AFP, d'autant que le déficit persiste et que les besoins financiers sont grands, par suite de la nécessité de moderniser sans cesse les techniques, au prix d'instissements de plus en plus coûteux. Toutefois, il n'y a guère d'autre solution. De la mASme faA§on, seule l'aide de l'Etat semble AStre en mesure de saur certains organes de presse.



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