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ECONOMIE

L’économie, ou l’activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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Révolution et crise, i999 a  2002

Désireux de faire de - Tout savoir sur le capital-risque - un ouvrage de référence, nous avons décidé de dresser un panorama qui met en perspective les événements marquants des deux années et demie qui se sont écoulées. Chaque mois est présenté A  travers plusieurs éléments parmi les plus importants, dans le but de dresser un portrait du secteur qui, sans prétendre A  l'exhaustité, soit le plus significatif possible.

Capital-investissement, la nouvelle donne

- la hausse des marchés boursiers, liée A  la performance des économies attribuée en majeure partie A  l'augmentation de la productité des entreprises ayant eu recours aux nouvelles technologies, et, croyait-on, l'avènement d'un nouveau cycle de longue durée de croissance économique.
Pour financer les jeunes entreprises qui ont développé ces nouvelles technologies, les produits et les serces dérivés, il a fallu faire appel au capital-risque pour suppléer A  la difficulté d'accès aux marchés financiers et aux crédits bancaires. En l'an 2000, c'est près de 1,48 milliards d'euros qui ont été investis dans les start-ups Internet, et près de 420 millions d'euros pour les quatre premiers mois de l'année 2001 sur un montant attendu de 1 milliard d'euros pour l'année 2001. Cette décrue significative qui accomne la chute des marchés boursiers, et en particulier des valeurs technologiques, est liée A  une plus grande sélectité : les jeunes sociétés qui n'ont pas atteint le seuil de renilité, le célèbre point mort, ont été lachées par les financiers et ont mis la clé sous la porte. Les sites - B to C- (Business to Consumers) A  destination du grand public du type Clust (premier site Internet permettant aux consommateurs de regrouper et d'obtenir des prix d'achat intéressants sur les produits sélectionnés) ont été les premiers touchés. Durant l'année 2001, c'est plus d'une centaine de sites qui ont renoncé A  lever des fonds ou ont tout simplement fermé. La plupart des capital-risqueurs reconnaissent aujourd'hui :
1. qu'ils passaient plus de temps A  faire la chasse aux dossiers qu'A  s'occuper de leurs participations existantes ;
2. que les marchés boursiers constituaient une sortie rapide et attractive et qu'ils n'assumaient pas le rôle d'acclimatation des entreprises aux marchés financiers, ce qui explique la plupart des déboires des jeunes sociétés cotées ;
3. que le marché des nouvelles technologies était surestimé : publicité, infrastructures, clients ;
4. que les valorisations, fondées la plupart du temps sur des perspectives A  long terme et par référence aux grandes valeurs de type CISCO ou NORTEL, s'appliquaient avec peu de discernement aux start-ups. A€ tel point qu'il est encore fréquent que les valorisations de sociétés, lors des deuxième et troisième tours, soient moins importantes qu'au tour précédent. Cet engouement excessif faisait dire A  Bernard Maitre, associé chez Galiléo Partners, que - la dope A  long terme n'est pas bonne pour la société - (Le Monde au 22 mai 2001) ;
5- que les équipes des sociétés de capital-risque n'étant pas extensibles facilement, il est toujours plus facile d'investir 10 millions d'euros qu'un million, car la charge de travail est équivalente ;
6. que la balance, qui avait penché en 1999 et au début 2000 en faveur des entrepreneurs, s'est déplacée du côté des investisseurs : une nouvelle fois, cash is king.
En conclusion, la - nouvelle économie - a été A  l'économie ce que la - nouvelle cuisine - a été A  la cuisine : un mouvement de transformation qui a fini par s'intégrer au paysage. De ce mai 1968 de la Finance, il reste aussi pour les capital-investisseurs A  se remettre d'une formidable gueule de bois puisque, pour la première fois depuis 1974, les fonds enregistrent des retours sur investissement négatifs deux trimestres consécutivement ('6,3 % pour le quatrième trimestre 2000, -8,9% pour le premier trimestre 2001), comme le démontre une étude mondiale réalisée par Thomson Financial Venture Electronics. Comme l'expliquait Paul Zwillenberg, associé chez KPE (cabinet de conseil en médias), - tout s'est passé très te en Europe, cette frénésie a commencé en été 1999 et s'est effondrée au printemps 2000, alors qu'aux états-Unis, elle durait depuis 1995 - {Connectis, avril 2001). L'Europe était sans doute caractérisée A  la fois par un manque de spécialistes des technologies et par un grand nombre d'étudiants d'écoles de commerce, convaincus de la facilité de créer des entreprises en copiant des modèles venus des états-Unis. Néanmoins, mASme si l'essentiel de l'innovation a été apporté par les états-Unis, les modèles économiques attachés A  ces innovations n'ont pas toujours été plus probants en Amérique qu'en Europe.

Juillet 1999 - juin 2002, chronique du capital-investissement

Juillet-août 1999
LBO sur Le aro : le fonds de capital-investissement Carlyle entre au capital du quotidien Le aro A  hauteur de 4,9 %, pour un montant estimé entre 20 et 30 millions d'euros. Les motivations avancées par les investisseurs pour réaliser l'opération sont le potentiel de croissance du titre, tiré par les suppléments du week-end et le site Internet. Carlyle parle d'une perspective de sortie rapide par introduction en Bourse. Corporate venture, création du nouveau fonds NTIC Europatweb : le groupe Arnault annonce la création d'Europatweb, structure d'investissement destinée A  prendre des participations dans des sociétés Internet en Europe et aux états-Unis. Europatweb est placée sous la présidence directe de Bernard Arnault et reprend les investissements Internet déjA  réalisés par le groupe (athome, e-bay, Cisco, etc.). En avril, le groupe Arnault s'était associé A  Kingfisher pour lancer Libertysurf, fournisseur d'accès gratuit A  Internet. Business angels en Europe, étude EBAN : une enquASte menée conjointement par le European Business Angels Network (EBAN) et la DG XXIII de l'Union européenne recense 1 250 000 Business Angels actifs et 1 million de Business Angels potentiels en Europe. Selon cette étude, les Business Angels sont des entrepreneurs ou d'anciens entrepreneurs ; ils investissent entre 25 000 et 250 000 euros, dans un rayon de 100 km maximum autour de chez eux.


Septembre 1999

Capital-risque, l'antichambre de la Bourse : Management & Finance, le mensuel de l'AGEFI, titre en couverture : - Capital-risque, l'argent ruisselle. - On y lit notamment une interew de Dominique Leblanc, directeur général délégué de ParisBourse SBF SA, qui explique :



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