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ECONOMIE

L'économie, ou l'activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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Modernisme

Modernisme
- Au sens strict et historique, écrit Emile Poulat, le terme modernisme est apparu en Italie au début de 1904 et a reA§u sa consécration de l'encyclique Pascendi en 1907. Il désigne un phénomène interne au catholicisme : non point tous les excès de la modernité, mais ceux-lA  seuls que des catholiques, " les ennemis du dedans " comme on les appellera, s'efforcent d'acclimater dans leur Eglise. Ces excès ont d'abord paru de nature culturelle, dictés par le souci d'un catholicisme plus éclairé que celui de l'enseignement scolastique; puis ils ont semblé se produire dans tous les domaines, comme la contestation multiforme et généralisée, franche ou larvée, d'un système total, de ses bases théoriques et de ses formes concrètes5. -
L'encyclique Aeterni Patris, publiée le 4 août 1879, exalte le thomisme - comme plus propre que les autres philosophies A  défendre victorieusement la religion-. Pourtant l'accueil de cette doctrine dans le monde chrétien est partagé. L'essor de l'esprit scientifique, la valorisation de la rationalité contemporaine, font que certains intellectuels ou théologiens s'inquiètent des retards accumulés par l'Eglise. Certains, écrit Ys Marchasson, estiment - que les mentalités ont changé; que les sciences sont un symptôme et un agent de transformation de l'esprit humain, dont il est illusoire de ne pas tenir le compte le plus total. L'expression de la foi ne saurait l'éviter, mASme s'il en résulte de noulles formes de pensée et un nouau type de culture qui rompe ac un long passé '. - Maurice Blondel, notamment, déloppa en 1893 une doctrine qui associe la modernité et le dogme catholique. Les deux écueils A  éviter A  son avis sont une indépendance totale du dogme vis-A -vis de l'histoire, et son contraire, la thèse que défendent certains modernistes, l'indépendance absolue de l'histoire par rapport au dogme. - Pour se situer entre ces deux écueils, la vérile dynamique religieuse est, selon Blondel, la tradition, qui synthétise A  la fois les données de l'histoire et l'effort de la raison collecti. Elle est puissance unifiante permettant de découvrir et de formuler ce dont le passé A  vécu implicitement. Elle est fidélité agissante, permettant de passer de l'implicite vécu A  l'explicite connu grace au travail de discernement et de déloppement. Elle est une sorte de "perpétuel engendrement", " d'autogénération ". -
Pour Emile Poulat, la raison de cette crise - a été la rencontre brutale de l'enseignement ecclésiastique traditionnel ac les jeunes sciences religieuses qui s'étaient constituées, loin du contrôle des orthodoxies et le plus sount contre elles, A  partir d'un principe révolutionnaire : l'application des méthodes positis A  un domaine, A  des textes jusqu'ici considérés comme hors de leurs prises. L'initiation A  ces méthodes posait au savant catholique un dilemme troublant : voir dans cène laïcisation scientifique de l'unirs religieux une contradiction intrinsèque, une profanation coupable; c'était se refuser A  tout travail réel et se placer en position d'infériorité; en accepter les règles semblait introduire le libre examen dans une religion qui l'excluait et, plus précisément, multiplier A  l'infini des difficultés rebelles A  tout traitement apolégétique ou autoritaire3. -
Ce moument de critique de la doctrine officielle de l'Eglise catholique fut jugé subrsif par les autorités ecclésiastiques. En 1907, l'encyclique Pascendi reproche A  ces thèses de conduire A  l'agnosticisme, en niant l'immanence vitale qui fait jaillir la vérité religieuse des besoins vitaux de l'homme. L'encyclique s'inquiète -de voir A  la limite l'origine des dogmes attribués au travail de l'intelligence sur "la perception de Dieu au plus intime de l'homme "; celle des sacrements au besoin " de donner A  la religion un corps sensible ". N'arri-t-on pas, A  la limite, A  la négation de tout surnaturel en histoire '? - Du coup, entre 1908 et 1913, des décrets de Pie X frapperont d'exclusion dirses publications ou auteurs. Et Tyrrell est excommunié en 1907 et Loisy en 1908.
Depuis il y a eu une laïcisation du mot. Le modernisme est denu plus ou moins synonyme de modernité et de modernisation. Il désigne une attitude rationnelle orientée rs le changement. De faA§on caricaturale, le modernisme est considéré comme l'idéologie de la modernité et de la modernisation.



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