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ECONOMIE

L'économie, ou l'activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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Les différents dispositifs de fourniture de biens et de services



Nous avons vu au chapitre précédent quel est le rôle de l'action collecti dans l'offre de chacun des quatre types de biens. Pour les biens qui sont intrinsèquement - c'est-à-dire par nature et avant toute redéfinition- des biens privés, des biens à péage ou des biens à puisage, l'action collecti est utile surtout pour élir une réglementation. Celle-ci est en fait un bien collectif créé pour assurer un approvisionnement satisfaisant.


En ce qui concerne les biens collectifs, l'action collecti est nécessaire pour les financer et donc pour garantir qu'ils seront produits. En ce qui concerne les biens indispensables, il faut une action collecti pour choisir les biens privés et à péage qui seront considérés comme indispensables, pour déterminer dans quelle mesure on les fournira, et enfin pour les payer. L'action collecti consiste donc par essence à prendre des décisions et à trour de l'argent. Cela est vrai de toutes les actions collectis décrites, pour les quatre types de biens.
En décrivant ainsi ces fonctions, on s'aperçoit tout de suite que l'action collecti n'est nullement synonyme d'action du gournement. Il est possible, et il arri, que des groupes de gens, même s'ils sont dépourvus des méthodes et moyens d'action officiels d'un gournement, s'accordent sur des décisions collectis et des financements collectifs. Par exemple, les gournements gèrent des installations de loisirs telles que plages, piscines, parcours de golf, courts de tennis, parcs floraux et institutions culturelles, mais des associations bénévoles en font autant. Les personnes qui désirent jouir d'un ou plusieurs de ces services récréatifs s'accordent pour former un club et financer l'installation grace à des cotisations, des droits d'entrée et autres moyens de financement collectifs. Les associations pour la mise en commun de voitures ou de camions sont une activité collecti plus informelle.
On pourrait soutenir que ces exemples d'action collecti volontaire ne peunt exister que parce que les biens concernés sont intrinsèquement des biens à péage, donc susceptibles d'exclusion. Des associations bénévoles peunt-elles entreprendre une action collecti visant à fournir des biens collectifs dont l'exclusion soit réellement impossible ? La réponse est oui. Les voies privées de certaines villes en fournissent une illustration. Des syndicats de copropriétaires, des groupes civiques ou des associations de quartier prennent en charge leur nettoyage et leur entretien. Les résidants financent le nettoyage des voies, le déneigement et même parfois les rondes de gardes privés en payant des cotisations d'adhérents ou des charges proportionnelles.
Dans de telles circonstances, l'action collecti peut être rendue obligatoire par un règlement ou une clause de l'acte de propriété, de telle sorte que tout nouau propriétaire soit tenu d'adhérer à l'association et de payer sa juste part des dépenses en contrepartie de son droit de vote. Les coopératis de logement et les copropriétés prévoient de telles dispositions.
Mais l'action collecti peut être purement bénévole et capable néanmoins de fournir efficacement des biens collectifs. Quand l'organisation collecti est relatiment petite et que les valeurs et les intérêts de ses membres sont identiques, des pressions sociales informelles peunt suffire à assurer la juste contribution de chacun et à interdire à quiconque de se comporter en franc-tireur. Un corps de sapeurs-pompiers volontaires en est un exemple excellent et communément répandu. Les rondes organisées entre locataires ou entre voisins dans les zones à forte criminalité des grandes villes sont d'autres exemples des actions collectis volontaires auxquelles on a efficacement recours pour prodiguer des biens collectifs. (Les paiements peunt être en nature plutôt qu'en argent.) Il en va de même des associations de zones non administrées qui, malgré l'absence d'une puissance institutionnelle, passent au profit de leurs membres des contrats ac des entreprises privées de collecte des ordures. (Cependant, comme pour les installations de loisirs mais à la différence des services d'incendie, le service peut être refusé aux francs-tireurs éntuels.)
C'est lorsque les personnes concernées sont plus nombreuses et qu'elles ont des intérêts différents et conflictuels que l'action purement volontaire cesse de connir à la fourniture de biens collectifs. Il faut alors créer des organisations habilitées à employer la force pour se procurer l'argent ou le bien nécessaire. En bref, le gournement peut être considéré comme un instrument servant à prendre et à appliquer des décisions concernant les biens collectifs : lesquels fournir, lesquels (parmi ceux qui sont intrinsèquement des biens privés ou à péage) financer au moins partiellement par des contributions collectis obligatoires, comment répartir ces contributions et comment répartir les biens eux-mêmes quand il ne s'agit pas de biens purement collectifs.
Le lecteur aura peut-être remarqué l'imprécision des rbes qui sernt ici à décrire le rôle du gournement par rapport aux biens : fournir, prodiguer, assurer la disponibilité de, prévoir le règlement de, etc. Rien de ce qu'on a dit jusqu'à présent n'exige que les biens collectifs soient distribués physiquement par des agents gournementaux. Ils peunt être produits directement par des salariés du secteur public travaillant pour des organismes publics, mais ce n'est pas nécessaire. Il existe d'autres dispositifs institutionnels adaptés à la distribution des biens collectifs ; par exemple, les gournements peunt acheter des biens collectifs à des entreprises privées. L'argument selon lequel un service particulier « incomberait au gournement » ou serait une « fonction gournementale essentielle » doit donc être considéré ac prudence. Le service peut être par nature un bien collectif, sa fourniture peut même être de la responsabilité du gournement, sans qu'il soit nécessaire de le faire produire par un organisme gournemental et par des fonctionnaires.





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