NAVIGATION RAPIDE : » Index » ECONOMIE » POLITIQUE éCONOMIQUE » L appréciation des moyens utilisés La planification des moyens
L'élaboration de programmes d'action supposant une ification des moyens peut paraitre somme toute un exercice simple, alors qu'il présente souvent de réelles difficultés pour AStre réalisé. Cela tient A plusieurs raisons. Examinons-les pour chacun des principaux types de moyens. Or, de plus en plus fréquemment, les programmes d'action sortent de la logique du budget annuel et demandent aux pouvoirs publics d'avoir une sion sur trois ou cinq ans pour décider de l'affectation des ressources. Si un tel exercice parait simple et rationnel, il n'en comporte pas moins des difficultés inhérentes aux pouvoirs conférés A la représentation parlementaire qui a l'obligation de voter des budgets annuels alors qu'elle doit mettre en place une politique et son d'action sur une période déterminée, plus ou moins indépendamment des changements de majorité qui pourraient intervenir par la suite. [10] Les moyens institutionnels: la difficulté est lA d'avoir une sion globale des moyens publics, incluant les différentes collectités coopérant dans la culture (qui peuvent avoir des autonomies plus ou moins larges dans leurs politiques respectives). L'harmonisation des données sur leurs moyens peut A elle seule déjA poser problème. Dans un Etat centralisé comme l'Italie, la définition claire des niveaux d'intervention et des complémentarités, donc co-rollairement la mobilisation des moyens, pourrait paraitre plus facile A obtenir que dans un Etat décentralisé. Mais cela ne va pas non plus toujours de soi: le poids des réglementations et des processus décisionnels peut AStre lourd, ou encore les investissements dans tel domaine plutôt qu'un autre peuvent faire l'objet d'une réglementation. [11] Les moyens administratifs comportent, quant A eux, plusieurs aspects: les mesures normatives (lois, décrets ou règlements) existantes et qui peuvent aussi bien concerner les actités culturelles proprement dites que des dispositions d'ordre fiscal, social, d'échanges internationaux, etc. L'administration chargée de mettre tout ce dispositif en application constitue elle aussi, en tant que telle, un moyen pour une politique. L'analyse de son efficacité ou de ses lourdeurs et rigidités peut d'ailleurs poser parfois des problèmes inhérents aux approches qualitatives pouvant toujours prASter le flanc A des critiques. La démarche nécessite en tout cas d'appréhender le système public dans son ensemble comme le montre l'exemple de la Fédération de Russie. [12] L'information sur la politique culturelle Parce qu'ils sont liés A des valeurs, les besoins culturels s'imposent avec moins d'édence que les besoins économiques et sociaux. Souvent, ils ne sont ressentis que par des groupes restreints de la population. Lorsque les responsables les agréent dans leur politique, il importe que l'offre nouvelle soit portée A la connaissance de tous ceux qui pourraient en tirer parti. Pour Robert Wengermée, il ne suffit pas, en effet, qu'une politique soit mise en œuvre, il faut qu'elle soit connue. Le marketing en faveur des actions menées fait partie intégrante de la politique elle-mASme. Certes, les institutions et les organismes concernés prennent normalement en charge le marketing de leurs actités, mais il appartient aux responsables de la politique d'agir par la voie des médias ou autrement et de sensibiliser l'opinion publique A l'importance de la culture dans la société, de mettre en édence la cohérence de la politique globale, de présenter périodiquement des bilans globaux ou sectoriels et de -lancer- les initiatives nouvelles. L'évaluation doit aussi mettre en édence ce qui est fait dans ce domaine. Les partenariats, que ce soit entre les secteurs public et privé ou entre l'un et l'autre de ceux-ci et des associations bénévoles, interrogent quant A eux doublement, et les moyens de coordination et la manière dont se fait cette coordination ainsi que les possibilités d'optimisation des ressources qu'elle permet. A titre d'exemple, savoir si un montage de projet réunissant divers partenaires (le secteur public national, le secteur public territorial, des entreprises privées et des associations sans but lucratif) peut se faire dans les meilleures conditions - et celles-ci existent-elles dans le pays? - avec les résultats d'efficacité et d'efficience optimales, doit AStre impérativement vérifié [12]. Sous-jacente A cette capacité de développer les partenariats, se trouve posée la question des moyens humains et structurels, qui influencent directement la productité des institutions et l'efficacité d'un dispositif. [10] |
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