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ECONOMIE

L’économie, ou l’activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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La lutte contre les crimes et les mafias



Transnationale et organisée, la criminalité connait depuis quelques années un déloppement spectaculaire et inquiétant. Pourquoi ? Différents facteurs peunt expliquer cette poussée : l'élargissement dos marchés concernant les stupéfiants, la déstructuration des économies nationales, l'extension des zones hors contrôle au cœur des Etats, l'explosion des systèmes de communication.


La gestion des guerres civiles et la question des minorités relènt d'un vide politique qui est directement issu, en rtu du sacro-saint statut des états, de la règle - inviolable, elle aussi - de non-ingérence dans les affaires intérieures de l'autre. Prisonnières de ce dilemme : respecter ou la souraineté nationale ou le droit des peuples A  disposer d'eux-mASmes, les démocraties ont cherché dans l'humanitaire militant une troisième voie pour tenter de concilier les inconciliables. Abandons de souraineté et mondialisation libérale ' permettant aux capitaux de circuler sans contrôle d'un bout A  l'autre de la ète ' ont favorisé l'explosion d'un marché de la finance hors la loi, moteur de l'expansion capitaliste, lui-mASme lubrifié par les profits de la grande criminalité.
Partenaires associés de fait sur l'archipel étaire du blanchiment de l'argent sale, gournements, mafias, comnies bancaires et sociétés transnationales prospèrent sur les crises et se livrent au pillage du bien commun en toute impunité, ac, de temps A  autre, des opérations - poudre aux yeux - destinées A  donner l'impression qu'on lutte contre les paradis bancaires et fiscaux en pleine expansion, que les gournements, s'ils en avaient vérilement l'intention, pourraient du jour au lendemain mettre hors d'état de nuire. A€ la - tolérance zéro - prônée un peu partout quand il s'agit des petits délinquants issus de la précarité et du chômage répond la - répression zéro - des grands criminels de l'argent.

état des lieux
L'utilisation de drogues, donc de la demande pour des produits et des services rémunérés au marché noir, a fortement augmenté en trente ans et a de ce fait contribué dans la mASme proportion A  la prolifération des organisations criminelles. Aujourd'hui, le crime organisé est constitué de dirses structures internationales qui assument un rôle essentiel dans la plupart des activités criminelles les plus profiles. Les profits tirés annuellement du trafic de drogue (cannabis, cocaïne, héroïne) représenteraient de 300 A  500 milliards de dollars (sans compter les drogues de synthèse, en déloppement explosif), soit 8 A  10 % du commerce mondial. Le chiffre d'affaires du piratage informatique dépasse les 200 milliards de dollars, celui de la contrefaA§on les 100 milliards de dollars ; on peut compter 10 A  15 milliards de dollars pour la fraude au budget communautaire européen, une vingtaine de milliards pour le trafic d'animaux, etc. Au total, en ne tenant compte que des activités qui ont une dimension transnationale - dont les réseaux de prostitution -. le produit criminel mondial brut dépasse largement les 1 000 milliards de dollars annuels (près de 20 % du commerce mondial). En admettant que les charges (production et fournisseurs, intermédiaires et corruption, dépenses d'instissement, frais de gestion, pertes sur saisies et répression) représentent, en gros, 50 % du chiffre d'affaires, restent 500 milliards de dollars de profits annuels. Soit, sur dix ans, 5 000 milliards de dollars, plus de trois fois le montant des résers en devises de toutes les banques centrales, un quart de la capitalisation des cinq premières places boursières mondiales, dix fois celle de Paris.
Nous nous trouvons lA  devant un ensemble de problèmes impressionnant par son ampleur et bien difficile A  maitriser, d'autant plus qu'il n'existe aucune instance sérieuse et efficace devant laquelle aborder vraiment ces problèmes.

Relation duelle entre états et mafias : pourquoi gournements et mafias ne peunt-ils se passer les uns des autres ?
Los grandes organisations criminelles ne peunt assurer le blanchiment et le recyclage des fabuleux profits tirés de leurs activités qu'ac la complicité de fait des milieux d'affaires et le - laisser-faire - du pouvoir politique. Pour conforter et accroitre leurs positions nt leurs bénéfices, écraser la concurrence ou seulement lui résister, emporter les - contrats du siècle -, financer leurs opérations illicites, les entreprises transnationales ont besoin du soutien des gournements et de la neutralité des instances de régulation. Quant au personnel politique, directement partie prenante, son pouvoir d'interntion dépend dos appuis et des financements qui garantiront sa pérennité. Cette collusion d'intérASts constitue une composante essentielle de l'économie mondiale, un facteur presque indispensable du - bon - fonctionnement du capitalisme.
Pour réaliser ces actes illicites, leurs auteurs ont besoin du pouvoir d'état et de celui des organisations internationales et régionales, en particulier de leur aptitude A  édicter un minimum de réglementations contraignantes, A  supprimer celles qui existent ou A  les rendre inapplicables, en retardant indéfiniment ou en paralysant les enquAStes et instructions, et en allégeant ou amnistiant les éntuelles sanctions. Car il faut gérer ce gigantesque pactole, impossible a écouler en petites coupures. Il y a lA  de quoi faire perdre la tASte A  tous les financiers du monde ! Or, précisément, les organisations criminelles ont absolument besoin de leur aide pour blanchir cet argent et le recycler dans le circuit légal. Elles sont prAStes A  en payer le prix, et elles lo font. Coût de l'opération : environ un tiers, soit 150 milliards de dollars partagés entre réseaux bancaires et intermédiaires : avocats, courtiers, gérants de trusts et fiducies. Au bout du compte, sont blanchis et réinstis annuellement plus do 350 milliards de dollars, soit presque 1 milliard de dollars par jour. Aucun secteur d'activité n'approche ces chiffres et aucun ne peut rivaliser ac une telle Capacité qui représente entre la moitié et les deux tiers des instissements directs étrangers (IDE).


En échange, ils contribuent A  - financer la démocratie - et s'y emploient ac ardeur : camnes électorales des partis, promotion des personnalités politiques et hauts fonctionnaires les plus prometteurs, suivis et - marqués A  la culotte - par des armées d'agents d'influence, lobbies chargés de les aider A  faire les - bons choix - el de les corrompre, et présents auprès de toutes les instances de décision.

Les pertes en recettes fiscales des gournements les incitent cependant A  réagir
L'une des raisons pour lesquelles 1ns gournements souhaiteraient - malgré los avantages dont nous nons de parler - anéantir le crime organisé est son impact économique. La contrebande, par exemple, coûte aux gournements des milliards de dollars en pertes de recettes fiscales. La fraude boursière ou télémarketing est également un sujet de pertes économiques énormes dans le monde. Finalement, lo manque A  gagner étant considérable, les états ont le souci de récupérer ce qui, selon la loi. devrait leur renir.

Ce qui est, ou a été, officiellement réalisé pour lutter contre les crimes et mafias
L'échec de plus de trente années de guerre internationale contre le trafic de drogue témoigne du - succès - de la formule. On peut prédire lo mASme sort A  la lutte contre le blanchiment d'argent sale et la corruption, laeusement relancée par le G7 lors du sommet de l'Arche, A  Paris, en 1989, et mobilisant, outre les pays membres. l'Organisation des Nations Unies (ONU). l'Organisation de Coopération et do Déloppement économiques (OCDE), le Fonds Monétaire International (FMI), la Banque des Règlements Internationaux (BRI), l'Union Européenne
Des organismes spécialisés ont été créés, des conntions internationales signées et ratifiées sur la répression de la corruption dans les marchés internationaux ; la coopération policière et l'entraide judiciaire ont été instaurées ; colloques et études, commissions d'enquASte et rapports se sont multipliés. Le tout s'inspirent des plus fermes déclarations et engagements des responsables, sans que le système do criminalité financière en soit le moins du monde ébranlé.
Bien au contraire, on a le sentiment qu'il est on passe de remporter, A  l'usure, le combat que les meilleurs s'acharnent A  mener contre lui, comme en témoigne la lassitude qui gagne, en Italie, juges et policiers engagés dans l'exemplaire opération - mains propres -. Ou le cri d'alarme lancé en 1996 par sept juges européens spécialisés - - l'appel de Genè - -, resté sans écho. Peut-AStre les événements du 11 septembre 2001 changeront-ils les choses
Pas question, bien entendu, de démanteler les paradis fiscaux, paradis du crime et bases indispensables au recel de la délinquance financière, on cherche seulement A  les inciter A  adopter des codes de bonne conduite. Une mesure aussi efficace que si l'on décidait de confier les transports de fonds A  la mafia, ac l'engagement moral de soumettre ses véhicules au contrôle technique ! Pas question non plus de mettre en place une coopération internationale permanente, ni mASme un espace judiciaire européen, on envisage seulement d'en parler, alors qu'il faut dix-huit mois de délai pour que la demande d'entraide judiciaire fasse l'aller-retour entre Paris et Genè.
Mieux : se déloppe, sous l'égide des Etats-Unis, premier partenaire de la criminalité financière internationale, une opération de rationalisation, c'est-A -dire d'américanisation des techniques de corruption, visant A  remplacer par les activités de lobbying, plus efficaces et présenles, les pratiques un peu archaïques des pots-de-vin et des commissions occultes. Un secteur de services pour lequel les Américains bénéficient d'une avance considérable sur leurs concurrents, non seulement par leur savoir-faire, mais aussi par le fait qu'ils peunt mettre A  la disposition de leurs multinationales les énormes moyens d'interntion financiers et logistiques dont ils disposent, y compris la mobilisation des services secrets du plus puissant appareil d'Etat mondial, passés de la guerre froide a la guerre économique. Le 11 septembre pourrait-il par son horreur denir le déclencheur d'une réelle action concertée au niau international ''. Il est A  craindre que les plus fermes résolutions ne deviennent des lléités sans lendemain ou alors une occasion de règlement de compte sordide pour augmenter les parts de marché des Etats-Unis sur l'énorme pactole offshore. Des pays comme la Suisse ou le Luxembourg risquent d'AStre l'objet de pressions aussi insupporles qu'injustes afin que les Anglo-Saxons récupèrent une part importante de ces fonds offshore.


L'hypocrisie rôde

Le plus bel exemple de l'hypocrisie ambiante est A  coup sûr le succès rencontré auprès des médias par la publication d'un indice annuel de cotation des pays corrupteurs et corrompus éli par Transparency International, association de lobbying. correspondante de la GIA et financée par des gournements et des entreprises, surtout américaines, expertes en la matière, telles que Lockheed, Boeing. IBM. General Motors. Exxon, General Electric ou Texaco. Les camnes anti-corruption, relayées par les organisations internationales (Banque mondiale, FMI, OCDE), n'ont d'autre objectif que la - bonne gournance - d'une criminalité financière désormais intégrée A  la mondialisation des marchés, sous la houlette de la démocratie américaine, la plus corrompue de la ète.



Peut-on combattre les mafias et les crimes ?
Au vu de ce qui a été exposé ci-dessus, les actions transparentes et authentiques se font rares. Cependant, officiellement, le combat est engagé. Malheureusement, les organisations de malfaiteurs disposent de moyens financiers plus importants que les organisations de lutte contre le crime organisé. Aujourd'hui, seul le milieu des narcotiques est sensiblement maitrisé ou démantelé. Mais lorsque les forces de l'ordre font main basse sur un trafic, il n'est question que d'une ou de plusieurs personnes et non de tout le groupe. Or, pour une personne emprisonnée, de nombreuses autres sont sollicitées et recrutées. Le renoullement est aisé car ces groupes jouissent le plus sount d'un grand prestige. Il suffit également de voir l'ampleur que prend la violence de nos jours A  la télévision ou A  trars d'autres médias : cette violence constamment exposée peut AStre incitati et faire des ravages dès le plus jeune age.
D'autre part, grace aux déloppements des moyens de communications et des technologies, il devient de moins en moins compliqué pour ces organisations de mener leurs activités. Qu'il s'agisse de la fraude informationnelle ou des trafics d'organes ou de nte d'armes, ces groupes deviennent moins saisissables, plus pointus dans leurs actions, en un mot plus redoules et féroces. Certes il y a la fameuse méthode de l'infiltration ; elle fonctionne sans aucun doute assez bien quand il s'agit de lutter contre le crime organisé par des mafias bien ciblées, mais la pénétration des groupes dont nous nons de parler parait plus malaisée : comment s'introduire dans le réseau sans lui appartenir de fait ?
- Les lois contre le crime organisé ne sont pas suffisamment sévères pour dissuader les criminels. Au Vietnam, par exemple, les malfaiteurs se voient infliger dans le cas de crimes contre la propriété des peines si - légères - qu'ils peunt continuer sans trop de gASne A  commettre vols et larcins A  domicile.
On est sans voix lorsque, connaissant les gigantesques moyens des services secrets américains, FBI, CIA, etc., on pense qu'ils ont été incapables d'infiltrer les milieux islamistes et qu'apparemment aucun des tragiques événements n'a été anticipé, ou alors que tous les signaux faibles, ou mASme de plus en plus forts, ont été négligés, voire totalement occultés. Tandis que des milliards de dollars étaient votés pour le fameux bouclier anti-missiles, comment les services spécialisés ont-ils pu négliger A  ce point l'infiltration systématique des islamistes, alors qu'en Arabie, en Somalie, A  Nairobi, de nombreux signaux de plus en plus forts auraient normalement dû alerter les autorités compétentes ?
- La Colombie est actuellement en train de mettre en place un - intégral - de lutte antidrogue que Washington finance A  hauteur de 1,3 milliard de dollars. En réalité, il s'agit de beaucoup plus qu'un simple anti-drogue. Les documents officiels des autorités de Bogota parlent d'une - stratégie présidentielle pour créer les conditions propices A  la construction d'une paix durable -. Le repose sur quatre piliers indissociables : le déloppement économique et social, la lutte anti-narcotique, le renforcement institutionnel et le processus de négociation de paix entre gournement et guérillas. Sur le papier, le gournement se propose en effet tout A  la fois de réformer la justice, de lutter contre la corruption, de mettre en place une politique de protection des droits de l'homme, de stimuler les exportations et les instissements étrangers et de promouvoir le déloppement alternatif. Concernant la lutte contre la drogue, l'objectif annoncé est de réduire de moitié la production et le commerce dos stupéfiants d'ici cinq ans. Pour ce faire, le Colombie prévoit le renforcement des contrôles aériens et maritimes, la lutte contre le trafic de précurseurs chimiques, le démantèlement des réseaux de blanchiment d'argent. La priorité est toutefois donnée A  l'éradication (par fumigation aérienne) des cultures litigieuses et la destruction des laboratoires dans le sud du pays. En cas de succès, l'éradication des cultures prirait la guérilla de sa principale source de renus. En conséquence, soit la guérilla négocierait sérieusement, soit elle enclencherait une escalade de la violence, et dans ce dernier cas, aucun scénario valable n'est prévu.
Le coût total du est évalué A  7,5 milliards de dollars. La Colombie en apporte plus de la moitié et a demandé A  la communauté internationale do financer le reste, au nom du principe de - co-responsabi-lité - entre pays producteurs et pays consommateurs de drogue. Les Européens refusent de cautionner ce qui, A  leur goût, ne se focalise pas suffisamment sur les réformes politiques, sociales et économiques. Quant A  la ville de Brasilia, qui partage une zone frontalière commune importante ac la Colombie, elle redoute que l'intensification de la répression en Colombie n'entraine - une migration transfrontalière des tations de coca - dans la zone d'Amazonie occidentale, ainsi que l'arrivée de réfugiés et de guérilleros.


D'où l'importance d'élir des s communs, de réagir ensemble, tous pays associés et confondus, et cela malgré le plus ou moins haut taux de responsabilité, face A  une situation qui ne peut désormais plus AStre abordée autrement qu'au niau international.
- Comme les crimes organisés et mafias utilisent eux-mASmes de plus en plus d'outils informatiques, les SSCI (sociétés de conseil et service en informatique), en coopération ac les gournements de chaque pays, devraient délopper des moyens de détecter les fraudes informatiques afin de les infiltrer et de les démanteler plus rapidement.
- Enfin, afin de pouvoir prénir plutôt que guérir, les pays du C8 devraient élir un budget et des programmes de formation pour tous les pays - en prAStant une attention toute particulière aux pays de l'Est et A  ceux qui viennent de s'ouvrir A  la démocratie, afin de les informer des techniques toujours plus sophistiquées dont disposent au niau international les services de lutte contre les criminels.


La nécessité d'une institution mondiale de vigilance

Carantir une sécurité minimum passe; désormais par un dispositif qui inclut des moyens A  la fois intérieurs et extérieurs, lui-mASme inséré dans des instances internationales. Ceci suppose une vérile révolu-lion dans notre conception de l'usage de la force, et donc de notre culture militaire. Dans quelles circonstances politiques devons-nous concevoir pour l'anir l'usage de nos forces, et dans quel cadre institutionnel ? Ac qui, selon quelles modalités et ac quelles options opérationnelles ?
Certes, une tribune criminelle internationale est en voie d'AStre organisée, mais sa création fait surgir de noulles questions concernant le coût des poursuites judiciaires au niau international. De simples procès d'individus condamnés pour génocide ou crimes de guerre au Rwanda ont déjA  coûté 56 millions de dollars et employé plus de 450 personnes. Le coût de la poursuite des crimes de guerre au Kosovo pourrait AStre plus important encore.
Cette tribune internationale doit obtenir un consensus sur des protocoles d'accord concernant la traque et l'arrestation des criminels internationaux. Ces accords devraient inclure des échanges d'information, des Consultations, une meilleure coordination des Etats ainsi que des sanctions contre les pays qui ne respecteraient pas ces accords. (Notons que cela comporte un risque évident, celui d'une pression policière accrue et donc d'une limitation des libertés, qu'on voit déjA  poindre aux états-Unis et en Europe). De mASme cette tribune se doit-elle d'élir, dans cette optique, un système de ille afin de se focaliser sur les crimes potentiels. Les réseaux d'information, de contrôle et de sécurité vont se multiplier et prolifèrent déjA . Du mASme coup, le risque que le contrôle de nos existences, voire de nos opinions politiques, soit un jour considérablement amplifié n'est pas mince. La répression de l'incivilité et du crime pourrait bien finir par éroder insidieusement les droits de la personne et la démocratie. Aux états-Unis, la lutte contre la délinquance selon le principe zéro tolérance n'est pas sans succès : tous les indices de criminalité plongent depuis sept ans. C'est une victoire, certes, sur un certain , mais on peut douter que cela se fasse toujours dans le pur respect des droits de l'individu. Les Musulmans, les Noirs, les Latinos sont-ils traités exactement comme les VVhite ?
Les gournements des différents pays, en association ac les organisations des Nations LJnies, devraient également se consulter, par des dialogues internationaux qui tiendraient grandement compte des différentes spécificités culturelles, pour définir les valeurs humaines et morales selon lesquelles devraient AStre régis la télévision et les médias, les jeux interactifs ou les stations de radio. Ceci pourrait constituer le fondement d'une éthique globale, dont on peut espérer qu'elle entrainerait des comportements responsables et empathiques.
Un exemple de coopération interdisciplinaire semble particulièrement éclairant : les législations de certains pays européens tels que la France et l'Italie ont codifié la notion d'association de malfaiteurs. Il serait souhaile que des juristes, en partant do ce qui existe dans les différents pays, s'entendent pour proposer une législation plus homogène et donc plus efficace.

Conclusion
Le changement social commence lorsque les acteurs de la société prennent conscience que leurs intérASts sont interdépendants, c'est alors que l'idée du bien commun peut émerger. Aujourd'hui, si nous laissons le marché dicter sa loi, nous n'aurons ni la loi, ni le marché, mais un monde mafieux et invivable. Des contre-pouvoirs sont donc nécessaires. Ce sont ces contre-pouvoirs qui réguleront socialement la mondialisation. Le premier contre-pouvoir réside dans les syndicats dont la coordination devient plus que jamais nécessaire. A€ la multinationalisa-tion des firmes doit répondre la multinationalisation des syndicats. Le deuxième contre-pouvoir est celui des consommateurs. Les consommateurs peunt boycotter les firmes qui ne jouent pas correctement le jeu social ou économique. Ils peunt se décider A  instir dans celles des multinationales qui ont un comportement éthique. Et les états finiraient par leur emboiter le pas. Les firmes sentent déjA  qu'elles ont des comptes A  rendre A  l'opinion internationale. Elles n'auront bientôt plus d'autre choix que d'édicter des chartes éthiques et sociales.






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