IPeut - écrits et documents
ManagementMarketingEconomieDroit
ss
Accueil # Contacter IPEUT




enterprise management icon

MANAGEMENT

Le management ou la gestion est au premier chef : l'ensemble des techniques d'organisation des ressources mises en ouvre dans le cadre de l'administration d'une entité, dont l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Dans un souci d'optimisation, le périmètre de référence s'est constamment élargi. La problématique du management s'efforce - dans un souci d'optimisation et d'harmonisation- d'intègrer l'impact de dimensions nouvelles sur les prises de décision de gestion.


NAVIGATION RAPIDE : » Index » MANAGEMENT » enterprise management

Information, procédure et processus



Nous ans vu, A  propos de la communication, une des définitions possibles de l'information, - une différence qui crée d'autres différences-. Il n'est donc de communication sans information, il s'agit lA  de la matière première de toute interaction. Lorsqu'une personne s'adresse A  une autre personne en lui annonA§ant par exemple : - Je vais us donner des informations -, elle lui donne en fait bien plus que cela, c'est-A -dire une interaction d'où la neutralité est absolument exclue. Autrement dit, il n'existe pas d'information qui soit neutre, de mASme qu'il n'existe aucune interaction neutre. Dans un cadre strictement professionnel, la procédure et le processus constituent les deux modes d'organisation de l'information.


Une procédure correspond A  un ensemble d'informations, dans un ordre donné, utilisables dans un contexte donné, permettant la résolution d'un problème ou d'une situation plus ou moins difficile mais spécifique A  ce contexte. En ce sens, une procédure renie essentiellement A  ce qu'on appelle généralement un contenu. Une procédure répond A  la question : -Comment dois-je faire dans telle ou telle situation ? - Toute formation, dans le cadre de l'entreprise, correspond habituellement A  la transmission de procédures. Par exemple, des vendeurs ont besoin d'une formation pour apprendre A  placer un nouveau produit. L'intervenant extérieur va leur décrire une manière de faire, plus ou moins simple et correspondant plus ou moins exactement A  la demande de leur employeur. Ainsi, la procédure correspond généralement A  la linéarisation d'un certain nombre d'informations. Par définition, la souplesse et la créativité sont ici absentes. Il est également des procédures qui se présentent sous la forme d'une arborescence, proche d'AStre complexe et où, selon les cas, chaque situation peut AStre démultipliée.
Le processus renie A  un niveau supérieur A  celui de la procédure, ce qu'on appelle un niveau - meta - : il s'agit, en quelque sorte, d'une procédure appliquée A  une procédure, ou encore d'apprendre A  utiliser une procédure, d'apprendre A  apprendre, ce qu'on appelle encore le deutéro-apprentissage. J'ai dû utiliser, malheureusement, pour décrire ces deux situations le mASme terme, qui est le terme d'apprentissage, alors qu'il s'agit de deux niveaux tout A  fait différents. Dans le premier cas, lorsqu'il est question de procédure, j'apprends ce qu'il faut faire; dans le second cas, lorsqu'il s'agit de processus, j'apprends comment faire pour déterminer moi-mASme la meilleure procédure, c'est-A -dire la meilleure faA§on de faire. Dans le processus, par définition complexe, les logiques linéaires et non-linéaires se mASlent. Il est ainsi possible d'élir une distinction entre d'une part, des procédures-dures, celles qui n'ouvrent pas facilement sur un processus et, d'autre part, des procédures-molles qui permettent bien plus aisément une ouverture vers le changement. Nous en reparlerons A  propos de la construction des projets.
Il est ainsi possible d'élir une hiérarchie entre trois états d'organisation d'un ensemble d'informations (ir la ure 7) : soit celles-ci sont flottantes, détachées les unes des autres, soit elles sont organisées sous forme de procédure, soit elles se désorganisent dans le processus.
L'intérASt de ce schéma est d'élir un parallèle entre ces trois états de l'information et les potentialités de changement qu'apporte l'intervenant extérieur. Si ce dernier en reste A  l'information, dans sa neutralité apparente ou dans son organisation linéaire procédurale, donc dans un travail de formation, le risque de changement n'est pas très élevé car le consultant reste plus proche de la polarité de non-changement, c'est-A -dire dans une appréhension purement théorique d'une situation. Par contre, plus l'intervenant se situe dans un processus, plus ce risque va s'accentuer car la polarité de changement est plus immédiate ici, dans une dynamique qui est en fait celle du vivant, c'est-A -dire une logique de créativité.
Contrairement aux apparences, tout se passe comme si le ou les demandeurs cherchaient A  - tirer - vers le haut le cadre de l'intervenant réduisant ainsi la portée effective de son travail. Ce dernier se trouve donc dans l'obligation, dans la grande majorité des cas, d'injecter autant de processus que possible pour maintenir le cap du changement. Tout formateur normalement constitué éprouve le besoin, plus ou moins rapidement, de devenir un consultant, c'est-A -dire un pouryeur de processus.





Privacy - Conditions d'utilisation




Copyright © 2011- 2024 : IPeut.com - Tous droits réservés.
Toute reproduction partielle ou complète des documents publiés sur ce site est interdite. Contacter