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MANAGEMENT

Le management ou la gestion est au premier chef : l'ensemble des techniques d'organisation des ressources mises en ouvre dans le cadre de l'administration d'une entité, dont l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Dans un souci d'optimisation, le périmètre de référence s'est constamment élargi. La problématique du management s'efforce - dans un souci d'optimisation et d'harmonisation- d'intègrer l'impact de dimensions nouvelles sur les prises de décision de gestion.


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Les jugements de valeurs



Milton Rokeach (1973) définit la valeur comme -une croyance durable1 selon laquelle un mode de conduite ou un état final d'existence est personnellement ou socialement préférable A  un mode conduite ou état d'existence opposé ou contraire -. On considère généralement que les valeurs sont organisées en systèmes ; elles sont ordonnées, hiérarchisées par importance relative (échelle de valeurs). Les valeurs ont une charge affective. L'adhésion n'est pas seulement rationnelle. Elle résulte d'un mélange de raisonnement et d'intuition dans lequel l'affectivité joue un rôle important. L'individu utiliserait cette hiérarchie comme critère lors du jugement et du choix.


On oppose traditionnellement jugements de valeur et jugements de réalité. Dans un jugement de réalité, on se contente de constater la réalité d'un objet ou d'un fait. Il s'agit par conséquent d'un énoncé qui décrit ce qui est. C'est un simple constat qui ne comporte aucune appréciation. Il correspond A  un jugement de fait, c'est-A -dire un énoncé décrivant ce qui est (était ou sera). Il est susceptible d'observation et de vérification. En principe, il peut AStre vrai mais il peut aussi AStre faux. Un jugement de valeur se veut plus qu'une simple expression de préférence. Il comporte une appréciation fondée sur les caractéristiques de l'objet ou sur des critères qui peuvent AStre discules mais qu'on cherche A  rendre universels. Un jugement de valeur est par conséquent un énoncé normatif affirmant ce qui devrait AStre et non ce qui est, était ou sera. Il n'est ni vrai ni faux. Il est toutefois acceple ou non-acceple sur la base de l'argumentation qui le justifie. L'accepilité d'un jugement de valeur dépend, entre autres choses, de sa cohérence. Ainsi, dans un jugement de valeur, on précise si l'objet ou le fait considéré mérite ou non d'AStre désiré. Un jugement de valeur peut porter sur la vérité d'une proposition ou sur l'enchainement des idées (logique), la moralité d'une action (morale), la beauté d'un objet, d'un AStre (esthétique) Il renvoie généralement A  des termes relatifs au beau ou au laid, au bien ou au mal, au moral ou A  l'immoral.
Stéréotypes, préjugés et subjectivité sont inéviles (Devine, 1989) en tant que réponses A  la gestion de la complexité. Mais leur aspect destructeur ne vient pas de leur nature mais d'une mauvaise utilisation qui s'are néanmoins fréquente et dangereuse. Le leau ci-après détaille les types de biais constatés lors de relations intergroupes, aux s cognitif, affectif et conatif.





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