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MANAGEMENT

Le management ou la gestion est au premier chef : l'ensemble des techniques d'organisation des ressources mises en ouvre dans le cadre de l'administration d'une entité, dont l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Dans un souci d'optimisation, le périmètre de référence s'est constamment élargi. La problématique du management s'efforce - dans un souci d'optimisation et d'harmonisation- d'intègrer l'impact de dimensions nouvelles sur les prises de décision de gestion.


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Critique et évaluation des théories traditionnelles

Sans renir sur les conséquences et critiques spécifiques du taylorisme, de la bureaucratie et de l'école classique, traitées ci-dessus, il est clair que l'on peut soutenir l'idée que l'application des théories traditionnelles, en général, a créé des emplois simplifiés, ennuyeux, répétitifs où la hiérarchie pèse d'un poids sans appel.
Plus généralement, cependant, une critique fondamentale d'ordre conceptuel peut AStre adressée aux théories traditionnelles non pas dans leur ensemble, car elle ne concerne pas Weber, beaucoup plus profond, mais pour la plupart d'entre elles cependant. Elle s'adresse peut-AStre plus, d'ailleurs, aux conséquences opérationnelles qu'en ont tirées les héritiers et successeurs de Taylor, Fayol et de l'école classique, qu'aux fondateurs eux-mASmes. Un principe implicite sous-tend l'application de ces théories : l'idée qu'il est possible de trour la bonne organisation qui est la meilleure en toutes circonstances et qu'il est possible de supprimer toute contradiction et tout conflit entre les dirses parties prenantes A  cette organisation. Une place pour chaque homme et chaque homme A  sa place, une place pour chaque chose et chaque chose A  sa place nous dit Fayol. Sans vouloir réduire sa pensée A  ce principe isolé, force est de constater qu'il résume bien, peut-AStre en les caricaturant la plupart des théories traditionnelles de l'organisation. S'il y a des problèmes, des conflits, c'est que les règles de l'organisation matérielle, ou humaines sont mal appliquées, ou sont mauvaises : il suffit de changer, en conformité ac les principes, pour éliminer toutes les dysfonctions. Ce principe implicite repose sur trois postulats : d'une part, celui du - bon modèle - implique qu'il y a une bonne faA§on et une seule bonne faA§on de faire les choses. Il suffit de le découvrir et de l'appliquer. D'autre pan, il est tenu que les individus sont interchangeables dans une bonne organisation, une fois qu'ils ont été formés, qu'ils ont appris les taches qui leur incombent et qu'ils sont placés A  leur poste. Enfin l'on considère que le poste, la fonction c'est l'homme. Non seulement l'homme est interchangeable mais dans l'organigramme il se réduit A  sa fonction. Or ces trois postulats implicites, indémontrables par définition, sont amplement contesles et ont été amplement contestés comme nous le rrons en détail plus tard.



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