C'est en fait le cas le plus fréquent puisqu'il résulte de l'association d'un logotype et d'un icotype. Ce logo est intéressant sur le de l'analyse puis-qu'il pose la quA«stibn de la coexistence de deux types de messages : le message linguistique et le message iconographique. Il est alors possible de mettre en évidence plusieurs types de relations entre ces deux modes d'accès au sens : la juxtaposition, le relais et l'ancrage.
La relation de juxtaposition suppose que le logotype et l'icotype coexistent comme deux entités indépendantes ; ce type de logo pose d'évidents problèmes de légitimité dans la mesure ou l'icotype et le logotype sont perA§us comme ayant un faible degré d'adéquation. Dans la plupart des cas, il est possible de dire que l'icotype joue un rôle d'ancrage du logotype en orientant par métonymie le destinataire rs un type possible de signifiés, c'est-A -dire en privilégiant la uration de certains aspects de l'identité organisa-tionnelle aux dépens d'autres. Comme nous l'avons vu, le logo ne peut d'aucune faA§on aspirer A  la com-plétùde ; autrement dit, il ne peut par définition se substituer que de faA§on partielle et non totale A  l'organisation ; il est donc fragmentaire et fonc tionne essentiellement sur un registre metonymique.
L'ancrage peut inrsement correspondre A  une situation où le discours linguistique vient fixer une des interprétations possibles de l'icotype en orientant le destinataire rs un type d'interprétation du signe polysémique. Dans le cas d'un logo disposant d'un slogan, ou plus exactement d'une signature, la signature vient éclaircir le sens de l'icotype. La ratp a par exemple accomné son changement de logo d'une signature ( - L'esprit libre - ) dont le rôle était avant tout d'aiguiller l'interprétation d'un signe éminemment polysémique rs les noulles orientations stratégiques prises par l'entreprise. Ce type de logo n'est d'ailleurs pas sans rappeler une forme ancienne de signe, très en vogue A  la Renaissance, l'im-prese, qui consistait essentiellement en - un symbole composé en principe d'une image et d'une sentence, et servant A  exprimer une règle de vie ou un programme personnel de son porteur -.
Le deuxième type de relation entre le logotype et l'icotype est une fonction de relais dans la mesure où ces deux unités fonctionnent au sein d'un système de circulation et jouent comme deux fragments d'un syntagme plus général. La signification du logo résulte alors d'une sorte de processus de lecture prenant la forme d'une circulation du regard entre ces deux modes de représentation que sont le discours linguistique et le discours iconique. Cette fonction de relais se transmue sount en relation de détermination mutuelle dans la mesure où le logotype et l'icotype en viennent grace A  un mélange d'ancrage et de relais A  denir interdépendants. Dans tous les cas, il est important que les aspects iconiques et linguistiques du logo coexistent de faA§on harmonieuse et infusent une signification relatiment cohérente du signe. Il doit donc y avoir une cohérence dans la faA§on dont ces éléments signifiants sont organisés afin que le destinataire élabore une représentation relatiment homogène de l'organisation ou de la marque qui se cache derrière.