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ECONOMIE

L’économie, ou l’activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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La mÉthode et son application au libre-Échange et au protectionnisme

Gains et pertes des consommateurs et des producteurs

Le point de départ est constitué par un équilibre qui s'exprime par un niau de prix. Le problème est d'évaluer les conséquences d'une baisse de prix sur la situation des acheteurs et des ndeurs (. 8). On passe de la situation représentée par le point B à la situation représentée par le point C.
La courbe de demande, représentée par la droite BC, permet de montrer que, lorsque le prix baisse, passant de 150 à 100, et que la quantité demandée passe, de ce fait, de 60 (longueur AB) à 80 (longueur DC), le gain des consommateurs est représenté par la surface
I + II. En effet, pour les acheteurs déjà présents sur le marché au prix de 150, le prix passe de 150 à 100. Les 60 acheteurs, qui payaient 150 et qui désormais ne déboursent que 100, réalisent un gain individuel de 50. Le gain total est de 150 x 60 et il est représenté par la surface du rectangle I. Pourquoi ajouter le triangle II ? Prenons les consommateurs qui entrent sur le marché lorsque le prix est à 149. Ils réalisent un gain de 49 lorsque le prix est de 100.
II en est de même pour ceux qui entrent à 148, à 147 Implicitement, les individus absents du marché à 150 sont censés y accéder pour un prix plus faible et bénéficient d'un « gain » égal à la différence entre le prix qui provoque leur achat et le prix final de 100. En cas de hausse de prix, les surfaces comprises entre la droite de demande et l'axe rtical (I + II) correspondent à des pertes.
De façon symétrique, la perte des producteurs en cas de baisse des prix est représentée par la surface I + II (. 9). Les producteurs toujours présents, bien que le prix ait baissé, enregistrent individuellement une perte de 50 et leur perte collecti est de 50 x 70, ce qui est représenté par le rectangle I. On ajoute le triangle II qui représente les producteurs quittant le marché entre 150 et 100. Bien évidemment, dans le cas d'une hausse de prix, I + II correspond à un gain pour les producteurs.
Ce cadre permet de fournir une évaluation des gains et des pertes qu'enregistrent acheteurs et ndeurs sur un marché lorsque le prix est modifié : une baisse de prix apporte un gain au consommateur et une perte pour le producteur, une hausse bénéficie aux producteurs et pénalise les consommateurs.
Deux séries d'hypothèses sont déterminantes. Les courbes de demande, qui traduisent les quantités demandées pour les différents niaux de prix envisagés, sont des données, de même que les courbes d'offre. En d'autres termes, on se déplace sur une courbe d'offre ou sur une courbe de demande, mais les courbes elles-mêmes ne se déplacent pas. Le schéma n'envisage, par conséquent, d'autres modifications de l'offre ou de la demande que celles qui proviennent du prix. Ainsi, dans une analyse en termes d'équilibre partiel, le raisonnement s'opère « toutes choses égales par ailleurs ».
Pour ce qui est de la forme des courbes, la courbe de demande est décroissante ac le prix, hypothèse couramment admise et tout à fait acceple. En revanche, la forme de la courbe d'offre, qui est croissante, est beaucoup moins convaincante. On peut imaginer qu'en raison d'économies d'échelle les producteurs sont disposés à proposer peu de produits chers ou une grande quantité de produits peu chers, ce qui induirait une courbe d'offre de forme décroissante.


Deux formes de protectionnisme


Deux formes de protectionnisme tarifaire sont envisageables : soit les tarifs douaniers sont prohibitifs et leur niau est tel qu'ils empêchent toute importation de produits en pronance du reste du monde ; soit leur niau est assez faible pour ne pas dissuader ces importations qui rapportent, en outre, des droits de douane aux finances publiques sur les produits importés.


Les gains du libre-échange généralisé


Les schémas (. 12 et 13) sur le libre-échange permettent de montrer l'effet de la création de trafic sur le pays importateur comme sur le pays exportateur. Supposons des pays qui abolissent entre eux des droits de douane qui, jusque-là, empêchaient toute pénétration de produits étrangers. Le prix communautaire est de 150, ce qui entraine une réduction du prix chez l'importateur (baisse de 200 à 150) et une hausse chez l'exportateur (de 100 à 150).
Dans le pays qui se caractérisait par un prix élevé avant la suppression des droits de douane et qui devient importateur (. 12), la consommation s'accroit, passant de AB à CE et la production baisse de AB à CD. La différence (DE) entre consommation et production est égale aux importations. Pour ce qui est des gains et des pertes, le gain des consommateurs est I + II, la perte du producteur est I. La surface II représente donc le gain net et la surface I représente un transfert des producteurs rs les consommateurs. Au total, pour le pays importateur, le prix est plus faible, la demande nationale s'accroit, l'offre nationale se réduit, les importations comblent l'écart. Ce sont les consommateurs qui sont gagnants et les producteurs qui sont perdants, mais les gains des premiers l'emportent sur les pertes des seconds.
Dans le pays qui avait un prix faible avant la suppression des barrières douanières et qui désormais est un exportateur (. 13), la consommation baisse, passant de DE à AB, en raison de la hausse du prix, la production augmente de DE à AC. La différence (BC) entre consommation et production correspond aux exportations.
La perte des consommateurs est I, le gain des producteurs est de I + II (soit I le transfert des consommateurs rs les producteurs et II le gain net). Au total, pour le pays denu exportateur, le prix s'élè, la demande nationale se réduit, l'offre nationale progresse, les exportations comblent l'écart. Les producteurs sont alors les gagnants, et leurs gains dépassent les pertes des consommateurs.
Le passage de l'autarcie au libre-échange est donc bénéfique et générateur de gains nets non seulement pour le pays qui devient exportateur mais aussi pour celui qui devient importateur. Comme les gains nets s'accomnent de transferts, l'ourture à l'échange international est un jeu à somme positi : les gagnants peunt indemniser les perdants, de telle façon que les pertes disparaissent et que demeurent des gains nets.



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