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MARKETING

Le marketing, parfois traduit en mercatique, est une discipline de la gestion qui cherche à déterminer les offres de biens, de services ou d'idées en fonction des attitudes et de la motivation des consommateurs, du public ou de la société en général. Il favorise leur commercialisation (ou leur diffusion pour des activités non lucratives). Il comporte un ensemble de méthodes et de moyens dont dispose une organisation pour s'adapter aux publics auxquels elle s'intéresse, leur offrir des satisfactions si possible répétitives et durables. Il suscite donc par son aspect créatif des innovations sources de croissance d'activité. Ainsi l'ensemble des actions menées par l'organisation peut prévoir, influencer et satisfaire les besoins du consommateur et adapter ses produits ainsi que sa politique commerciale aux besoins cernés.


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Les conditions économiques des seniors

Le pouvoir d'achat des Seniors, estimé A  132 milliards d'euros, commence A  intéresser les entreprises. -Jamais les Seniors n'auront été aussi aisés -, peut-on lire dans de nombreux articles et livres. S'il est vrai que les renus des 50-64 ans sont les plus élevés de l'ensemble des ménages, il convient de regarder de plus près la situation pour en comprendre les raisons et prendre conscience des disparités dans ces renus.

Les renus actuels
Si l'on prend les plus de 50 ans, nous avons une très grande variété de cas de ures. L'enquASte emploi de mars 2002 réalisée par l'Insee indique que le taux d'activité des 50-54 ans est de 82,3 %. Il tombe A  61,2 % pour les 55-59 ans et A  16,1 % pour les 60-64 ans. Si l'on définit l'age des Seniors A  50 ans, on mASle actifs et retraités.
D'une manière générale, la période de -crise- que nous connaissons depuis le milieu des années 1970 a frappé essentiellement les jeunes et a en partie épargné les retraités actuels. C'est ainsi que les renus individuels des plus de 60 ans ont progressé de 0,9 % par an, en euros constants (source : Insee). Cette hausse est due essentiellement A  plusieurs facteurs : l'amélioration de la protection contre le risque-vieillesse jusqu'au milieu des années 1980, l'allongement de la vie professionnelle, en particulier chez les femmes, la hausse des qualifications et des salaires des générations de retraités les plus jeunes.
L'Insee indique dans les Renus et patrimoines des ménages 2002-2003 que les ressources des retraités les plus modestes ont plus pro-gressées que la moyenne. Nous retrouvons les Seniors les plus aisés chez les 50-64 ans. Dans les tranches d'ages supérieures, les renus ont tendance A  baisser.
En 2001, les retraités agés de 60 ans ou plus ont perA§u un montant mensuel total de pension, brut de prélèments sociaux, égal en moyenne A  1 126 euros (source: Le Marketing Book Seniors, Secodip). Ces renus (hors renus du patrimoine) sont inférieurs de 17 % A  ceux des actifs de moins de 60 ans. Si l'on y ajoute les renus du patrimoine, le niau de vie des retraités est presque égal. Si l'on parle des plus de 50 ans, la situation change, et c'est l'un des éléments importants A  prendre en compte pour les années A  nir. Les renus des plus de 50 ans incluant le patrimoine sont supérieurs de 31 % A  la moyenne de l'ensemble des actifs. La génération des baby-boomers est la plus aisée. MASme si 35 % d'entre eux possèdent le BEPC, un BEP ou un CAP, les diplômés de l'enseignement supérieur sont déjA  nettement plus nombreux que dans la génération des jeunes retraités. Les baby-boomers ont connu la période faste des Trente Glorieuses et sont pour beaucoup A  l'apogée de leur carrière. C'est aussi chez eux que nous retrouvons le plus grand nombre de femmes susceptibles de toucher des retraites conforles. Cependant, il s'agit d'une donnée toute relati, puisque les réformes des systèmes de retraites font craindre le pire A  de nombreux économistes. De plus, la génération du baby-boom est frappée de plein fouet par les départs en préretraite et le chômage.

Une forte disparité de renus
On constate une grande disparité dans les renus des retraités, selon qu'ils sont d'anciens salariés ou d'anciens indépendants. Des différences significatis sont également fonction du sexe, de la durée de cotisation, du statut patrimonial, de l'age et du système de retraite. En ce qui concerne le sexe, les ressources des femmes retraitées sont de 41 % inférieures A  celles des hommes. Plusieurs explications sont avancées : des parcours professionnels moins remplis, des salaires inférieurs, etc. Concernant la durée de cotisation, les débats sur les réformes des systèmes de retraite ont mis en lumière les grandes différences de durée de cotisation entre les personnes. Ce sera une donnée importante A  considérer dans les années A  nir. Beaucoup d'études montrent que les 50-55 ans commencent seulement A  prendre conscience de l'impact important des nouaux modes de calcul sur leurs futures pensions. Dans de nombreux pays, plusieurs experts s'alarment du faible taux d'épargne des baby-boomers. Aux états-Unis, où, certes, le système de retraite est différent et moins favorable, déjA  huit baby-boomers sur dix se disent prASts A  travailler pendant leur retraite.
La disparité entre les renus des retraités est également importante en fonction des niaux de patrimoine. Près d'un quart des retraités parmi les plus aisés possèdent la moitié du patrimoine global des retraités, ceci en dépit de l'augmentation plus importante des renus des retraités les plus modestes. C'est également chez les indépendants que nous trouvons les renus issus du patrimoine les plus importants. Ces rétributions complètent des pensions de retraite sount limitées.
Notre système de retraite a permis de faire progresser les renus des retraités les plus modestes. Ainsi, entre 1996 et 1999, les renus individuels déclarés ont augmenté de 3 % chez les anciens agriculteurs, et de 2,4 % chez les autres indépendants. D'après l'insee, 5 % des retraités étaient en situation de pauvreté en 1997, contre 28 % au début des années 1970.
Chez les Seniors actifs, on trou également des disparités. Le taux d'emploi des -salariés Seniors- est de 34,8 % (ce qui est le pourcentage le plus faible de tous les pays européens).



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