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MARKETING

Le marketing, parfois traduit en mercatique, est une discipline de la gestion qui cherche à déterminer les offres de biens, de services ou d'idées en fonction des attitudes et de la motivation des consommateurs, du public ou de la société en général. Il favorise leur commercialisation (ou leur diffusion pour des activités non lucratives). Il comporte un ensemble de méthodes et de moyens dont dispose une organisation pour s'adapter aux publics auxquels elle s'intéresse, leur offrir des satisfactions si possible répétitives et durables. Il suscite donc par son aspect créatif des innovations sources de croissance d'activité. Ainsi l'ensemble des actions menées par l'organisation peut prévoir, influencer et satisfaire les besoins du consommateur et adapter ses produits ainsi que sa politique commerciale aux besoins cernés.


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Les conséquences économiques du vieillissement de la population

Les conséquences économiques du vieillissement de la population
Le nombre croissant de personnes agées est bien sount perA§u comme une charge pour la société : augmentation des pensions de retraite, des frais médicaux, des risques de dépendance, etc. Tous les experts s'accordent pour dire que les conséquences de ce phénomène seront importantes. Mais les opinions dirgent : certains pensent que l'économie va -s'écrouler-, d'autres estiment au contraire que les gains de productivité et qu'une croissance économique plus forte vont permettre de payer les dépenses engendrées par le vieillissement de la population.
Nous n'allons pas passer en revue tous les avis de ces experts, mais simplement présenter un bref aperA§u des principales composantes du vieillissement global qui constituent de facto un ensemble d'indicateurs socio-économiques majeurs. Leur compréhension est importante pour quiconque est en charge de définir les stratégies de déloppement d'une entreprise pour les prochaines années.
Selon l'OCDE, en 2001, les dépenses de retraite de ses pays membres représentaient en moyenne 7,5 % du PIB. Ces dépenses de retraite sont appelées A  augmenter de 3 A  4 points de PIB d'ici A  2050. Les gournements pourront combler ces nouaux besoins de financement ac un ensemble de mesures qui seront sount jugées comme impopulaires mais indispensables. Parmi ces mesures, citons l'augmentation des cotisations et des taxes, la diminution des dépenses et des prestations de retraite et de santé, les réductions d'autres dépenses et instissements publics.
Ces dernières années, l'age moyen de départ A  la retraite a progressiment diminué. L'age ouvrant droit A  une pension de régime public est actuellement fixé, dans la plupart des pays de l'OCDE, A  65 ans. Font exception la Corée et la France, où l'age officiel de la retraite a été fixé A  60 ans, et la Norvège, où il est de 67 ans. Plusieurs pays, dont la France, ont, dans le passé, mis en place des systèmes de départ anticipé A  la retraite qui permettent aux travailleurs de prendre leur retraite de deux A  cinq ans avant l'age normal. Autrement dit, nous vivons de plus en plus vieux et partons A  la retraite de plus en plus jeunes.
Le relèment de l'age officiel de départ A  la retraite est une mesure que certains pays ont commencé A  mettre en place. Aux Etats-Unis, l'age de la retraite est 67 ans. Au Japon, les salariés prennent leur retraite rs 69 ans. Des experts préconisent d'allonger encore la durée de cotisation nécessaire pour toucher une pension pleine. Certains pays ont déloppé des mesures pour décourager les départs anticipés A  la retraite.
Il sera en effet difficile d'augmenter l'age effectif de départ A  la retraite sans remettre en cause les mécanismes incitatifs qui poussent les salariés A  prendre une retraite anticipée (ou poussent les entreprises A  encourager leurs salariés dans ce sens). De fait, comment peut-on penser cotiser plus de quarante ans, en commenA§ant A  travailler A  25 ans et en étant écarté des entreprises A  l'age de 55 ans ? La situation n'est pas prASte de s'arranger dans le très court terme pour les plus de 50 ans. En effet, 60 % des 300 directeurs des ressources humaines interrogés par la Cegos annoncent vouloir poursuivre leurs pratiques actuelles de retraites anticipées. Il est d'ailleurs surprenant d'entendre des cinquantenaires dirent aux plus jeunes -Je vous plains, vous n'aurez pas de retraites -, alors que ce sont eux qui sont les premiers concernés !
Du côté des dépenses de santé, le Credes a publié en mars 2003 les conclusions de son étude dans le Bulletin d'information en éco-nomie de la santé. Il y a plusieurs scénarios, qui sont fonction de plusieurs paramètres, notamment la relation entre l'age et les dépenses de santé, l'évolution future de la morbidité (autrement dit de l'espérance de vie), etc. Le Credes est parti d'un scénario dans lequel l'augmentation de la part des personnes agées dans la population se traduit par une augmentation des dépenses médicales par tASte. Si l'allongement de la vie s'accomne d'une amélioration de l'état de santé, nous assisterons alors A  réduction des dépenses par tASte. Par contre, si l'amélioration de l'état de santé est due A  un accroissement de l'intensité des soins, alors l'augmentation de la proportion de personnes agées pourrait se traduire par une forte augmentation des dépenses par tASte. Le Credes conclut -que le vieillissement n'augmente pas fatalement la dépense, par un processus inélucle, mais est largement affaire de choix et d'arbitrages sociaux -.
De son côté, l'OCDE conclut dans une étude récente que les pressions budgétaires résultant du vieillissement démographique dans les pays de l'OCDE pourraient accroitre d'environ 6 % du PIB les dépenses publiques liées aux personnes agées (retraites et soins de santé) d'ici A  2050.
Dans notre étude -Les baby-boomers en Europe-, nous avons pris conscience que la manière dont les gournements annonA§aient les réformes des systèmes de retraite pourrait bien avoir un impact fort sur la consommation des 50-60 ans. Bon nombre d'entre eux assurent que leur première préoccupation est le niau de renus qu'ils auront pendant leur retraite. La majorité des baby-boomers interrogés n'avaient pas fait de calculs particuliers. Par contre, ceux qui avaient simulé leur pension future étaient prASts A  réduire leurs dépenses pour pouvoir économiser davantage. L'anir du marché des Seniors et de l'économie en général dépend en grande partie du comportement des baby-boomers dans les années A  nir.



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