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ECONOMIE

L’économie, ou l’activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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La défense nationale

La défense nationale
LES ACHATS MILITAIRES
Un quart environ du buget américain de la défense est consacré aux achats d'armes, dont la quasi-totalité donnent lieu A  des contrats avec le secteur privé. Les résultats ne sont pas toujours A  la gloire de ce dernier. On a assisté au milieu des années 1980 A  une série ininterrompue de révélations sur les dépassements de coûts, le prix prohibitif des pièces détachées les plus banales et l'importance des budgets consacrés A  des fournitures aussi futiles que des cafetières ou des cendriers. Ces expériences malheureuses ont été inquées comme des arguments contre la contractualisation, bien qu'on ne ie pas clairement quel autre choix serait ouvert.
Le problème est que les contrats sont passés sans faire suffisamment appel A  la concurrence et que les produits livrés ne sont pas suffisamment contrôlés. Les contractants et les responsables militaires se sont mis d'accord sur le partage du gateau budgétaire, les parlementaires de chaque état se rangeant A  leur avis. Des relations trop étroites se sont créées, et certains partenaires de la défense - les fournisseurs exclusifs, qui n'ont pas de crainte pour leur avenir- ressemblent davantage A  des organismes publics qu'A  des entreprises privées soumises aux lois du marché. C'est lA , d'une faA§on générale, l'une des perversions potentielles de la contractualisation : l'émergence d'une alliance budgétire entre l'acheteur et le vendeur27. Cela n'implique ni vénalité ni corruption, mais simplement un enthousiasme communicatif : on tombe d'accord sur le fait qu'il serait bien de construire un super-canon ultra-rapide, avec chenilles et gouvernail, capable de détruire les balles avant qu'elles ne frappent grace A  des batteries de rayons laser.
Seule une bonne gestion des contrats permet de se protéger contre de tels déraes. La première étape consiste-A  préparer soigneusement les spécifications contractuelles des matériels nécessaires, en encourageant et en récompensant les soumissions réellement concurrentielles. Il est indispensable de tester rigoureusement avant de les accepter les matériels livrés ; ces tests devraient AStre effectués par un service indépendant et non par l'unité qui a passé le marché.
Dans la section consacrée aux services commerciaux (au chapitre 6), nous ans vu que le ministère de la Défense américain a bien plus de réussite avec les contrats portant sur des services commerciaux qu'avec ceux portant sur des systèmes d'armement.

LA RéPARATION NAVALE
La réparation navale est une fonction nécessaire pour les navires tant publics (tels ceux de l'US Navy) que privés. Tout indique que la maintenance assurée par le secieur privé est plus efficace que celle assurée par le secteur public. L'Office général de la compilité a étudié les vaisseaux d'assistance de la marine et les a és aux navires marchands similaires. Les navires militaires n'étaient en mer que 20 % du temps, contre trois fois plus pour les navires marchands, qui auraient donc dû exiger plus d'entretien. Néanmoins, le coût annuel de l'entretien des premiers était cinq fois plus élevé, soit 2 millions de dollars contre 400 000 dollars. De plus, les navires marchands ne sont immobilisés que de onze A  trente et un jours par an, au lieu de trente A  soixante-huit jours pour un navire d'assistance militaire. L'Office général de la compilité a enfin découvert que si l'équie le plus nombreux rencontré sur un navire marchand était de quarante-six hommes, le plus petit équie d'un navire d'assistance militaire en comptait quatre-vingt-douze, soit exactement le double28.


LA LOGISTIQUE

Une bonne partie des services annexes des installations militaires sont fournis par contrat. Bcnnett et DiLorenzo, qui ont é les contrats aux coûts internes, donnent des chiffres sur l'entretien des équipements, l'entretien des véhicules, l'entretien des avions, les services de gardiennage, la restauration, la blanchisserie et le nettoyage A  sec, le logement et la gestion des bases. A€ l'époque, le travail fait en interne coûtait 266 millions de dollars, soit 18 % de plus que les coûts contractuels28.
Ces découvertes sont cohérentes avec des comptes rendus antérieurs plus limités. L'Office général de la compilité s'est penché sur les services annexes des installations militaires métropolitaines et a conclu que dans vingt-deux bases sur vingt-sept leur coût aurait été inférieur - de 3,7 millions de dollars - si le travail avait été confié A  des contractants. En conséquence, l'Office a recommandé une plus large contrac-tualisation de ces activités. Une étude du RAND a é les services annexes de deux bases similaires de l'armée de l'air dans le sud-ouest des états-Unis. Mesuré en termes de disponibilité des pièces détachées et des avions, l'entretien était de qualité inférieure et moins rapide lorsqu'il était assuré par les employés civils de l'armée de l'air plutôt que par un contractant, tout en occupant 35 % de main-d'œuvre supplémentaire et en coûtant 15 % plus cher30. Les remarques de Hanke nt dans le mASme sens31.



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