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MANAGEMENT

Le management ou la gestion est au premier chef : l'ensemble des techniques d'organisation des ressources mises en œuvre dans le cadre de l'administration d'une entité, dont l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Dans un souci d'optimisation, le périmètre de référence s'est constamment élargi. La problématique du management s'efforce - dans un souci d'optimisation et d'harmonisation- d'intègrer l'impact de dimensions nouvelles sur les prises de décision de gestion.


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Quel est le rapport du stress et des différents secteurs de l'existence ?

Quel est le rapport du stress et des différents secteurs de l'existence ?
Je me propose de tracer rapidement deux des mécanismes dont il ent d'AStre fait mention. Tous deux ennent de la réponse A  cette question : - Mais pourquoi travaille-t-on ? - Et tous deux révèlent que lorsqu'on se trompe de cible, la personne est déséquilibrée et s'épuise dans un travail qui ne peut lui apporter ce qu'elle en attend.

Une quASte impossible
En premier lieu, on ne peut attendre du travail la satisfaction de certains besoins. Prenons par exemple le besoin d'acceptation, de reconnaissance, d'amour. A€ la vérité ce besoin est double. D'une part, il a un versant paternel qui a été construit dans le jeune age et qui apparait lié A  la réussite, A  la prestation sociale ; et il y a le versant maternel qui n'est pas conquis comme l'autre pour ainsi dire, mais reA§u gratuitement. Et si pour une raison quelconque, due A  l'histoire ou A  la e présente d'une personne donnée, raison qu'il ne nous appartient pas d'analyser ici, l'acceptation gratuite n'est pas éprouvée, la tentation peut exister de vouloir la gagner par des réussites sociales. Et l'AStre humain est alors au rouet, comme disait Montaigne, car ces efforts ne peuvent aboutir A  faire éprouver un tel sentiment. Tant que cela n'est pas admis, l'AStre humain accumulera les efforts, le travail, la réussite en une recherche toujours aussi vaine. Le mouvement peut AStre amplifié par l'histoire scolaire. Le système scolaire en effet n'est pas sans ressembler au monde du travail3 avec sa compétition, sa dépendance de l'autorité, le système du baton et de la carotte, son horaire calibré, etc. Si nous avons intégré les valeurs de ce système, elles perdurent par la suite pour nous faire préférer, comme pendant les concours, le travail au loisir, le rendement A  la distraction
En second lieu, le surmenage est lié A  la compétence, qu'elle soit grande ou au contraire qu'elle soit insuffisante. C'est une situation qui, quel que soit le point de départ, risque d'aboutir toujours au mASme point d'arrivée. Quand on est compétent on voit mieux que quiconque ce qu'il y a A  faire et comment il faut le faire ; on éprouve du plaisir A  résoudre une situation épineuse, A  démASler un problème inextricable pour tout le monde ; et enfin quand tous ces préalables existent, on deent celui A  qui il est constamment fait appel. Tout cela aboutit A  favoriser l'excès de tache, le surmenage qui nous flatte et nous détruit en mASme temps quand la situation se prolonge. Mais le manque de compétence aboutit, pour des raisons différentes, au mASme résultat. Rien ne fatigue plus que la conscience d'une inadéquation pour une tache donnée ; la moindre application A  cette tache consume presque autant d'énergie qu'une journée de travail sur une tache aimée et maitrisée. Enfin, ce surmenage est facilité par la vanité du reste de la e. Certains travaillent, parce que en toute franchise, ils ne voient rien d'autre A  faire. Les réunions qui se prolongent le soir les protègent d'une rentrée trop hative dans un foyer monotone ; les dossiers étudiés A  domicile occupent le de des heures dominicales. Le travail dans ces conditions est un moindre mal, mais il reste un mal car son excès empASche de s'attaquer A  d'autres investissements.

Savoir dire - NON -
Et enfin, le surmenage peut AStre le résultat d'une faiblesse de caractère dont l'origine également remonte au jeune age.
Certains ne savent pas dire - non -. Ils acceptent tout et n'importe quoi sous l'amicale ou rugueuse pression des autres, en particulier leur supérieur qui doit bien représenter une des ures de l'enfance. Ils deennent corvéables A  merci. Ils espèrent ainsi s'acheter la réputation de bon collaborateur (c'est-A -dire, au fond, quelque déplaisant que cela nous paraisse, de - bon petit -) et l'ironie de la situation est que souvent on ne leur en sait aucun gré. Au contraire.
Ainsi, que ce soit pour combler des besoins archaïques, pour occuper la place d'un de, pour éprouver la joie d'exercer une compétence reconnue et indispensable, le travail peut s'installer dans l'organisme et devenir une drogue, dont on deent prisonnier. A€ ce moment-lA , les conditions ne sont plus remplies pour accomplir correctement les actes du management. L'addiction restreint le champ de conscience alors que le manager, nous l'avons vu tout au long de ces es, se caractérise par l'ampleur de sa sion, l'aptitude A  concilier les points de vue apparemment opposés, etc. Il importe donc de savoir comment rester gilant et se défendre contre le stress. C'est l'objet du paragraphe qui suit.



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