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MANAGEMENT

Le management ou la gestion est au premier chef : l'ensemble des techniques d'organisation des ressources mises en œuvre dans le cadre de l'administration d'une entité, dont l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Dans un souci d'optimisation, le périmètre de référence s'est constamment élargi. La problématique du management s'efforce - dans un souci d'optimisation et d'harmonisation- d'intègrer l'impact de dimensions nouvelles sur les prises de décision de gestion.


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Des explications



Plutôt que de s'attarder A  l'énumération fastidieuse de phénomènes, il est sans doute plus important et opérationnel de se demander quels sont les ressorts de ces phénomènes. Trois explications ont été apportées, les deux premières ayant été validées par de nombreuses expériences.



Le conditionnement
La première est l'explication par le conditionnement. On sait qu'en encourageant certaines conduites, on facilite leur réapparition, alors qu'en les ignorant on prépare leur extinction. A€ Oak School, les institutrices s'attendant A  ce que X et Y éclatent soudainement en éveil intellectuel, ont approuvé, souligné chaque signe qui semblait aller en ce sens, chose qu'elles auraient faite certes, mais moins souvent et moins intensément si leur attente n'avait pas été éveillée en un sens précis. Les attentes positives que nous ans A  l'égard de quelqu'un nous poussent A  reconnaitre leur présence, facilitant ainsi leur duplication. Ce mécanisme a fréquemment l'occasion de fonctionner dans l'entreprise.


Vérifiez pour us-mASme

Voici une expérience que us pouvez facilement faire comme jeu de société : Prenez un compère comme collaborateur et donnez-lui secrètement les consignes en conséquence. Divisez s amis en deux groupes et proposez-leur un travail de cabulaire. Demandez-leur de produire le plus de mots possibles, A  raison d'un par seconde pour que l'expérimentateur puisse écrire.
Demandez A  tre collègue de froncer les sourcils, faire une moue, exprimer une manifestation discrète de dis-satisfaction A  toutes les fois qu'on formulera comme mot, un verbe.
De tre côté au contraire, souriez discrètement, hochez la tASte d'approbation chaque fois qu'un verbe us sera proposé.
Vous constaterez très vraisemblablement au bout de 200-300 mots que le 1M groupe s'est censuré et a commencé A  éviter les verbes, alors que le second s'est mis A  en produire en plus grand nombre.


Des messages non-verbaux

La seconde explication tient au fait que nous sommes des AStres corporels. Notre esprit, nos émotions ne font qu'un tout avec notre corps ; en conséquence, ce que nous pensons, ce que nous éprouns ne peut pas ne pas se manifester A  l'extérieur. Et les congénères (animaux ou AStres humains) sont remarquablement équipés pour détecter ces signaux. Dès notre poignée de main du matin nous faisons sentir A  tel collaborateur qu'il nous est indifférent, que s'il n'avait pas été lA , cela ne nous aurait fait ni chaud, ni froid. Ce second mécanisme joue également constamment dans l'entreprise. Sur ces prémisses deux sortes de confirmations ont été apportées par l'expérience. Malheureusement, il ne s'agit dans ce cas que de celles d'Oak School au cours desquelles des expérimentateurs donnaient des consignes A  des élèves dont ils pensaient que certains (dont ils avaient les noms) étaient plus doués que d'autres ; les ix ont été enregistrées et une autre fois les visages filmés. L'analyse des documents a permis de constater qu'en lisant les mASmes consignes, en prononA§ant les mASmes mots, la ix n'a pas la mASme sonorité quand l'expérimentateur s'adresse A  un sujet qu'il croit particulièrement prometteur. Mais mASme sans expérience aussi poussée, tout intervenant sait qu'en début de séminaire on ne calme pas l'angoisse qui étreint toujours un peu les participants par ce qui est dit, mais par le ton de ix adopté. Notre ix, notre visage transportent A  autrui les vrais messages que nous udrions leur adresser, mASme si nos paroles essaient de les camoufler.

L'induction
Un auteur franA§ais, Durand-Dassier, a tenté d'expliquer par la métaphore de l'induction ce que les explications précédentes laissaient encore d'inexplicable3. En exprimant un ressenti, je mets en fonctionnement chez autrui un centre correspondant A  celui qui chez moi était en action, et ce centre déclenche un ressenti homogène A  celui que j'avais exprimé. L'estime que je us manifeste génère en us, grace A  ce processus, des sentiments d'autosatisfaction. La peur que j'exprime devant us engendre facilement en us la mASme crainte et la mASme anxiété. Cette explication qui, disons-le, est plus une présentation qu'une analyse de mécanisme, éclaire un peu tous ces phénomènes d'entrainement qu'il est loisible A  chacun de constater.





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