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MANAGEMENT

Le management ou la gestion est au premier chef : l'ensemble des techniques d'organisation des ressources mises en œuvre dans le cadre de l'administration d'une entité, dont l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Dans un souci d'optimisation, le périmètre de référence s'est constamment élargi. La problématique du management s'efforce - dans un souci d'optimisation et d'harmonisation- d'intègrer l'impact de dimensions nouvelles sur les prises de décision de gestion.


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Les représentations possibles d'un système



Le premier des outils que peut utiliser le consultant consiste A  construire une représentation du système entreprise. Dans la mesure où un système est constitué, comme nous l'avons vu, d'un ensemble d'éléments en interactions, cette dynamique peut AStre représentée selon différents modèles qui, loin de s'opposer, restent parfaitement en complémentarité.




Ces modèles sont au nombre de quatre.



La représentation territoriale

C'est la plus suelle. Elle rend essentiellement compte de l'espace relatif qu'occupe chacun des protagonistes dans un périmètre donné, appelé par convention système. Il s'agit, en quelque sorte, d'une représentation militaire, donc facilement guerrière, de ces interactions, ce qui n'est pas pour déplaire A  certains. Le pouvoir se mesure ainsi de faA§on apparemment objective comme sur une sectiune d'état major en tenant compte de l'étendue des possessions, des avancées et des retraites. Dans cette représentation, les sous-systèmes peuvent facilement AStre identifiés ainsi qu'un certain nombre de leurs interactions, notamment en termes d'alliances, selon des fonctionnalités différentes.

La représentation verticale et hiérarchique
Nous sommes ici dans ce qu'on appelle la ligne officielle du parti, c'est-A -dire l'apprébension A  la fois la plus banale et la plus simple, donc la plus ée, du fonctionnement de l'entreprise. Les liens verticaux sont ici prilégiés au détriment des liens horizontaux qui ne sont pas discriminés. Cette représentation est tellement connue, sous le terme quasi-biologique d'organigramme, que chacun en a en tASte le schéma type. Deux autres notions peuvent cependant singulièrement compliquer le modèle. D'une part, derrière la hiérarchie, comme une édence, est sous-entendue, je devrais écrire -sous-lue-, une représentation en tout point identique des niveaux de compétence qui sont supposé doubler et en mASme temps assurer les liens d'autorité. Nous verrons un peu plus loin que cela n'est pas toujours exactement le cas. D'autre part, lorsque la partition entre rôles fonctionnels et rôles opérationnels est très importante dans une entreprise, l'organigramme deent parfois très difficile d'accès ! Aux liens d'autorité ennent alors s'ajouter des liens de complémentarité qui sont de toute autre nature.
Les liens hiérarchiques se constituent sur un échange vertical de droits et de devoirs. Chacun, A  chaque niveau, a des devoirs envers son supérieur hiérarchique en mASme temps qu'il peut attendre de lui certains droits. De mASme cet indidu a des devoirs envers son subordonné qui sont pour lui des droits, les propres devoirs de ce dernier sont les droits de notre indidu. De haut en bas et de bas en haut les droits et les devoirs de chacun s'inversent ainsi. A€ l'édence, chacun peut plus facilement identifier et revendiquer ses droits que ses devoirs. Il en est de mASme avec la reconnaissance dont j'aurai l'occasion de reparler.

La représentation horizontale et cachée
Nous l'avons déjA  rencontrée au chapitre précédent. Elle rend essentiellement compte des triangulations et donc des alliances, des dettes et des secrets. Nous sommes ici dans le domaine où des consultants et des dirigeants peuvent, pour des raisons différentes, ne pas AStre dupes des deux représentations qui précèdent. Pour la mettre en forme il faut développer de grandes capacités d'observation, elles-mASmes souvent cachées, voire clandestines.


La représentation relationnelle

C'est la plus complète et donc la plus complexe de toutes. Elle résume, en quelque sorte, tout ce qui précède. Cette représentation se développe sur trois axes : un axe vertical, un axe horizontal et un axe transversal.

Nous avons déjA  rencontré l'axe vertical (A), qui correspond A  la hiérarchie. Pour le reste, il me faut introduire deux termes et deux notions nouvelles : la parité (B) et la transversalité (C). J'insiste d'emblée sur le fait que, dans le fonctionnement des systèmes humains, ces trois types de liens ont la mASme importance mASme si les deux premiers sont les plus faciles A  définir. Cette représentation relationnelle est la plus facilement transmissible pour le consultant, A  la différence de la précédente qui a une valeur beaucoup plus intime.
Des personnes qui occupent la mASme fonction, et sont donc situées au mASme niveau hiérarchique, sont dites AStre en parité. De faA§on très générale leurs relations ne sont pas organisées en dehors de toute intervention hiérarchique. Et c'est bien lA  le problème. En effet, pour AStre pertinents donc utiles pour l'entreprise, ces liens doivent AStre, autant que possible, spontanés. Deux conditions doivent AStre remplies pour cela : l'autonomie et la maturité. L'autonomie permet A  un niveau hiérarchique de s'organiser en dehors de ceux qui en sont responsables ; la maturité du groupe permet que ce genre d'initiative, prise par un ou plusieurs indidus, ne soit pas ressentie comme une prise de pouvoir et combattue. Ainsi, les liens de parité, parce qu'ils sont nécessaires, sont toujours présents soit sous forme empirique, et ils surgissent spontanément, soit suscités et organisés sous la forme, par exemple, de commissions dites paritaires.
Les liens transversaux concernent des personnes qui se définissent par une position hiérarchique able et qui ont des liens fonctionnels complémentaires et ables au point de vue de la charge des responsabilités. C'est le cas, par exemple, d'une responsable infirmière et d'un médecin dans un serce hospitalier. Les liens transversaux transcendent les liens hiérarchiques, ils les traversent en biais selon une logique qui n'est souvent pas celle de l'organisation annoncée de l'entreprise. Ces liens sont plus facilement sollicités par la hiérarchie car leur intérASt est plus immédiatement perceptible pour un dirigeant. Ils peuvent exister, par exemple, lors de l'organisation ou du sui d'un projet : un groupe, dit groupe de pilotage, peut AStre constitué par la rencontre et la collaboration, jusque-lA  improbables, de personnes ayant des fonctions tout A  fait différentes dans l'entreprise. Dans ces groupes se mASlent alors des liens hiérarchiques, des liens de parité et des liens transversaux.

Les liens familiaux
Les quatre points cardinaux constitués par les types de relations qui ennent d'AStre décrits correspondent A  quatre types de liens familiaux. LA  encore les liens verticaux sont bien plus faciles A  définir : ils correspondent aux relations parents-enfants. Nous avons tous rASvé, où nous rASvons encore, A  des parents compréhensifs, qui ne sont avares de leur confiance et dont la disponibilité est indéfectible en cas de problème. Ces parents savent mettre autant d'amour que de limites dans les relations avec leurs enfants. Bref, ce sont de bons supérieurs hiérarchiques. De mASme, tous les parents espèrent de leurs enfants qu'ils comprennent et acceptent toutes leurs prises de position. Ils leur obéissent et ne remettent en questions les limites posées que de faA§on constructive, selon la définition qu'ils accordent A  ce dernier terme. Ils savent donc leur déléguer certaines prérogatives en toute confiance. Ces parents ont des enfants que leurs voisins leur enent !
Les liens de parité correspondent A  ceux qui peuvent prévaloir, lA  aussi idéalement, dans une fratrie où l'harmonie domine. Dans les meilleurs des cas, la hiérarchie de l'age s'efface pour laisser place A  une complémentarité des rôles où les ainés savent faire confiance aux plus jeunes et où les plus jeunes savent trouver, auprès des ainés, les appuis dont ils ont besoin pour grandir et s'affirmer. Il s'agit alors de liens de confraternité pour lesquels les parents n'ont pas de préoccupations A  avoir. Ici, pas de rivalité donc peu de conflits ; pas de hiérarchie, donc peu d'occasions pour avoir A  intervenir.
Les liens transversaux sont, du point de vue familial, les plus intéressants car, comme nous l'avons vu, ils transcendent la hiérarchie et correspondent A  des situations d'apprentissage très chargées émotion-nellement : ce sont les liens de cousinage. Les cousins et les cousines peuvent serr de relais conforles entre la famille d'origine et le monde enronnant. Le confort est dans la fréquentation de cette marge qui peut s'énoncer ainsi : - Cela ne se passe plus dans la famille mais quand mASme au-dedans. - Il s'agit, en quelque sorte, d'une transgression a minima du cadre social.





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