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ECONOMIE

L’économie, ou l’activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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L'industrie du capital-investissement, une industrie comme les autres ?

Les caractéristiques du secteur

Les états-Unis, berceau du capital-risque
Historiquement, le venture capital s'est développé aux états-Unis dans les années d'après-guerre, grace A  une épargne longue disponible, celle des fonds de pension et des comnies d'assurance. On s'accorde A  donner au général Doriot, un FranA§ais naturalisé américain, la paternité de la forme moderne du capital-risque. Professeur A  Harrd et au MIT (Massachusetts Institute of Technology), il fonde en 1946 A  Boston l'American Research & Development Corp. (ARD), pour investir dans des jeunes sociétés innontes. Cette société entrera dans l'histoire en réalisant un des plus beaux deals de l'histoire du capital-risque : un investissement dans Digital Equipement Corporation (DEC) dont la leur sera multipliée par six mille. Aujourd'hui, le venture capital aux états-Unis représente mille fonds d'investissements, dont les deux tiers sont spécialisés dans le financement de projets innonts et high-tech.
Si l'on e ces chiffres avec ceux du capital-investissement en Europe, il faut avoir A  l'esprit que les statistiques américaines, A  la différence des statistiques européennes, n'incluent pas les opérations de reprise d'entreprise, ou buyouts. Ainsi, les statistiques de l'EVCA (European Venture Capital Association) pour les montants investis en Europe sont les suintes : 6,8 milliards d'euros en 1996, 9,7 Mda‚¬ en 1997, 14,5 Mda‚¬ en 1998, 25,1 Mda‚¬ en 1999 et 35 Mda‚¬ en 2000. A€ première vue, l'activité sur les deux continents semblait augmenter au mASme rythme jusqu'en 1999 ; mais il faut en réalité retirer des chiffres européens les opérations de buyouts pour avoir des données ables. Les chiffres sont alors les suints : 3,6 Mda‚¬ en 1996, 4,8 Mda‚¬ en 1997, 7,1 Mda‚¬ en 1998, 11,9 Mda‚¬ en 1999 et 20,6 Mda‚¬ en 2000. On est alors amené A  conclure que le marché progresse en Europe A  un rythme plus lent que celui du marché américain, avec un écart qui s'est creusé au cours des deux dernières années.
Par ailleurs, le marché américain est beaucoup plus mature que le marché européen pour plusieurs raisons. Il y a d'abord les facteurs propres aux états-Unis, géographique et culturel : la taille et l'homogénéité du marché américain d'une part, une attitude positive dent le risque et l'échec d'autre part. Ensuite, les facteurs économiques : les firmes de capital-investissement américaines ont offert historiquement une renilité supérieure A  leurs homologues européennes, et l'environnement réglementaire est plus favorable A  la création d'entreprise aux états-Unis qu'en Europe (existence d'une Small Business Administration).


Historique du capital-investissement en France

En France, les banques ont pallié l'absence de fonds de pension en se lanA§ant elles-mASmes dans cette activité, puisque A  la fois elles étaient les seules A  disposer de capitaux longs et qu'elles aient une expérience financière, et qu'elles aient déjA  pour clients au titre de crédits bancaires les entreprises qui aspiraient A  trouver des fonds propores. Elles ont donc les premières permis A  ce métier de se développer en France. Ce développement relativement précoce a permis A  la France de devenir un acteur mondial de premier dans ce secteur : mASme si elle est très loin derrière les états-Unis et l'Angleterre, elle a longtemps occupé la troisième place, que lui dispute aujourd'hui l'Allemagne.

A- Création des sociétés de développement régional (SDR)
En 1955 sont créées les sociétés de développement régional (SDR), avec pour mission de prendre des participations dans les entreprises de leur région. Elles receient des aides de l'état qui leur permettaient de corriger le mauis rapport de renilité, risque de l'investissemnt en fonds propres en France A  cette époque. Au fil du temps, elles ont quelque peu oublié leur mission originelle pour développer des activités de crédits A  moyen et long terme et de crédit-bail immobilier. Sur la vingtaine d'élissements des origines, seuls deux sont restés des opérateurs - indépendants - : la SADE et la SDR de Bretagne, et deux autres ont fusionné avec des sociétés de capital-risque (SCR) régionales (Expanso A  Bordeaux avec Auxitex, et SDR de Méditerranée A  Marseille avec Sud Capital).
Les autres sociétés ont été plus ou moins obligées de s'adosser A  des groupes bancaires (comme Champex repris par les Caisses d'épargne de Chamne-Ardennes, ou Sud-Est et la SDR du Nord par le Crédit Lyonnais), ou ont été conduites A  cesser leur activité jusqu'A  extinction de leur encours : Lordex A  Metz, SDR de Picardie A  Amiens et Centrest A  Dijon. L'exemple de Centrest, qui a vendu ses derniers actifs en décembre 2000, montre l'importance qu'ont pu représenter les SDR dans l'économie régionale, puisque, A  la fin 1996, les actifs de Centrest étaient élués entre 680 et 760 millions d'euros. A€ cette date, la banque Lazard a été mandatée pour procéder A  la cession progressive des participations en portefeuille. Le processus des cessions étant achevé, Centrest deit AStre liquidée courant 2001, connaissant ainsi le mASme sort que la SDR de Normandie, liquidée en 1998. L'échec des SDR est dû essentiellement A  la confusion entre leur rôle de banquier et d'actionnaire qui entraine, en particulier en période de crise, des conflits d'intérASt. A€ cela s'est ajouté la pesanteur de leur statut régional, impliquant une obligation de soutenir ou de maintenir des emplois.

B Des SFI (1971) A  la SOFARIS (1982)
En 1971 sont créées les sociétés franA§aises d'innotion (SFI) pour favoriser le financement de l'innotion, nationales : Epicéa, Sofinno, Sogginove, Agrino, Idiano (cotée en Bourse), Batino, Electrinno, Finectron, Sofineti, ou régionales : Inovest, Sudino. En 1977 ont vu le jour les instituts régionaux de participation (IRP), dont on peut dire, avec le recul du temps, qu'ils ont été les structures les plus pérennes. Ce statut a été supprimé en 1985 avec l'apparition de celui de SCR (société de capital-risque), dont quatre IRP ont adopté le statut. Deux sont cotés : IPO (Institut des Participations de l'Ouest) et Siparex. Les deux autres sont Participex et Auxitex. Jusqu'aux années 1980, l'activité de capital-investissement s'est donc essentiellement développée dans une logique régionale et parapublique. En 1982, est fondée la SOFARIS, société d'économie mixte, chargée par les pouvoirs publics de partager les risques pris par la communauté financière dans son activité de financement des PME. Le système fonctionne comme une assurance, sur le principe de la mutualisation des risques : contre le versement d'une prime, la SOFARIS prend en charge une partie du sinistre, que cela soit une part en capital ou le non-remboursement d'un prASt. La SOFARIS a joué un rôle considérable dans la modernisation du système bancaire, en cas d'opérations de création ou de reprise d'entreprise, qui aient auparant systématiquement recours aux garanties personnelles des dirigeants.


C Des FCPR (1984) aux Fonds DSK (1998)

Mais, peu A  peu, la vocation des capital-investisseurs A  financer de jeunes entreprises s'est étiolée, car la renilité dégagée par ces investissements s'est avérée insuffisante, tandis que se sont développées les opérations de développement et de rachat d'entreprise A  compter de la première loi sur le RES (rachat d'entreprise par les salariés) en 1984. Ainsi, la part des investissements consacrés A  la création est passée de 20 % en 1986 A  5 % en 1993 ; sur la mASme période, les opérations de rachat ont augmenté de 4,1 % A  34 % et les opérations de développement de 13,6 % A  42 % des montants investis. Cette tendance s'est poursuivie pendant les années 1990 jusqu'A  aujourd'hui, où l'on assiste A  un regain du financement des créations d'entreprise. La création des Fonds communs de placements A  risques (FCPR) en 1983 a permis d'accroitre le volume de capitaux disponibles pour les jeunes entreprises. Six ans après, on comptait 123 FCPR ayant investi 1 milliard de francs dans des entreprises non cotées. Le tournant, c'est, en 1984, la loi sur le rachat d'entreprise par les salariés (RES), qui adapte A  la France les techniques anglo-saxonnes de reprise d'entreprise par les managers avec effet de levier. Le RES a aujourd'hui disparu et l'on utilise désormais les termes anglo-saxons pour définir ce type d'opérations : buyout, LBO, MBO (voir glossaire).
L'instauration du statut des sociétés de capital-risque (SCR) a eu un rôle très positif. Ce statut a été mis en place pour apporter un cadre incitatif aux sociétés spécialisées dans les apports en fonds dans des entreprises non cotées.
Enfin, l'année 1997 a vu la naissance des Fonds communs de placements dans l'innotion (FCPI). En octobre 1997, cinq fonds aient été agréés par la Commission des opérations de bourse (COB) et aient collecté moins de 75 000 euros ; en décembre 2001, on comptait 28 sociétés de gestion gérant de un A  six FCPI différents. En 2000, c'est plus de 500 millions d'euros qui ont été collectés auprès des particuliers A  travers 18 FCPI, tandis qu'en octobre 2001, le supplément Placements et Art de vivre du quotidien La Tribune recensait 16 FCPI ouverts A  la souscription.

Mesure de l'activité en France et en Europe

Pour mieux comprendre le secteur du capital-investissement, on peut le er A  une industrie, par exemple l'automobile. Ainsi, les trois indicateurs principaux du secteur du capital-investissement peuvent AStre és A  trois indicateurs de la construction automobile :
- les fonds levés dans l'année correspondraient A  l'accroissement annuel de la capacité de production ;
- les fonds investis annuels correspondraient au nombre de voitures vendues annuellement par les constructeurs ;
- les fonds investis cumulés correspondraient au nombre de voirures en circulation.
Le capital-investissement franA§ais a connu une année 2000 exceptionnelle, au cours de laquelle le volume de l'activité a presque doublé par rapport A  l'année précédente, tant en termes de capitaux levés par les capital-investisseurs (6,1 Mda‚¬ contre 3,3 Mda‚¬ en 1999) qu'en termes d'opérations réalisées (5,3 MdF investis dans 2 994 opérations contre 2,8 Mda‚¬ et 2 545 opérations en 1999). A€ fin 2000, le cumul des fonds investis a dépassé la barre des 15 milliards d'euros, A  15,9 Mda‚¬.
Cette croissance historique s'explique d'abord par le formidable essor des opérations de capital-risque, dans lesquelles les montants investis ont augmenté de 132 % par rapport A  1999. Si les start-ups Internet ont constitué la partie la plus médiatisée de l'iceberg, le capital-risque concerne tous les investissements réalisés dans des jeunes sociétés de logiciels, de hardware, de biotech, de télécoms, et autres technologies innontes. Ensuite, le marché des opérations de reprise et de buyout a maintenu son dynamisme, avec une activité en progression de 88 % par rapport A  l'année précédente. Enfin, le capital-investissement a bénéficié du transfert de certaines levées de capitaux prévues en Bourse, et qui n'ont finalement pas pu AStre réalisées compte tenu de la conjoncture difficile.
Après une année aussi exceptionnelle, c'est sans surprise que l'année 2001 a connu un ralentissement de l'activité, accentué par le coup de frein que les attentats du 11 septembre 2001 ont donné A  l'économie mondiale. Avec 3,3 milliards d'euros investis, contre 5,3 milliards durant l'année 2000, l'activité a enregistré une baisse de 38 %. Analysés sur le long terme, ces chiffres confirment néanmoins que le capital-investissement a désormais franchi un cap : si le niveau d'investissement en 2001 est retombé A  celui de 1999, il reste très supérieur A  ce qu'il était en 1997 et 1998. Pour l'heure, l'éclatement de la bulle Internet et le ralentissement de l'économie mondiale ont conduit les investisseurs A  se concentrer sur leurs participations, qu'il faut souvent re-financer, ant de se lancer dans de nouveaux investissements. Concernant les LBO, il convient de noter le nombre croissant de LBO secondaires, renforcés par une conjoncture peu propice aux introductions en Bourse, ainsi que le développement des grosses transactions (plusieurs centaines de millions de francs) telles que Picard Surgelés, Cegelec, ou Elf-Antargaz.

Quel est l'impact économique du capital-investissement ?

Il est très difficile de répondre précisément A  cette question, puisqu'il n'existe pas A  ce jour de statistiques exhaustives et sur une longue période permettant de déterminer l'impact du capital-investissement sur les entreprises en particulier et sur l'économie en général. A€ la demande de l'AFIC (Association franA§aise des investisseurs en capital), le cabinet Coopers and Lybrand Corporate Finance ait réalisé une étude en 1993 sur les entreprises ayant ouvert leur actionnariat A  un capital-investisseur. La aison de leurs performances financières avec celles d'un échantillon plus large d'entreprises de taille équilente ait mis en lumière l'impact du capital-investissement sur la croissance du chiffre d'affaires, France et export, de l'emploi et de l'investissement. Cette étude fut réactualisée entre novembre 1995 et mai 1996 sur un échantillon de 183 entreprises ayant accueilli au moins un capital-investisseur parmi leurs actionnaires. L'analyse portant sur la période 1990-l994, c'est-A -dire les années de crise économique, fait ressortir que, par rapport A  la population générale, les 109 entreprises qui aient fourni l'intégralité des données financières aient réalisé des progressions très significatives :
- croissance du CA de 34 % entre 1990 et 1994, contre 5,3 % pour la population générale ;
- augmentation des exportations de 67,8 % contre +12 % pour la population générale ;
- augmentation des investissements de 51,3 % contre -4 % ;
- croissance de l'emploi de 19,9 % contre une baisse de 3,4 % pour l'échantillon général.
Une autre étude a été réalisée conjointement par le Center for Management Buyouts Research (CMBOR) anglais et l'association européenne des capital-investisseurs, la European Venture Capital Association (EVCA) auprès de 300 entreprises européennes ayant entrepris un buyout entre 1992 et 1997. Cette étude, intitulée Impact économique et social des buyouts en Europe et publiée en janvier 2001, montre un effet globalement positif de ce type d'opération sur les entreprises l'ayant réalisé, en termes de croissance du chiffre d'affaires (en absolu et ativement aux concurrents), et d'augmentation du nombre d'employés.


Capital-investissement et pouvoirs publics


Les pouvoirs publics franA§ais témoignent d'un intérASt soutenu pour les jeunes entreprises innontes, porteuses de nombreux espoirs en termes de croissance et d'emplois. Nous détaillerons ultérieurement l'environnement politique et législatif des structures du capital-investissement (FCPR, SCR), mais il convient de citer ici les principales initiatives publiques en faveur du capital-investissement.


Incubateurs et fonds d'amorA§age

Le ministère de l'éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie, et le ministère de l'économie, des Finances et de l'Industrie ont lancé, en mars 1999, un appel A  projets -Incubateurs et fonds d'amorA§age -, afin d'encourager la création et le développement d'entreprises technologiques innontes susceptibles de loriser le potentiel des élissements publics de recherche et d'enseignement supérieur. Les incubateurs sont des structures adossées A  ces organismes publics et qui accomnent des personnes physiques dans la maturation d'un projet de création, en leur finanA§ant des études de faisabilité et de marché, juridiques ou commerciales.
Les fonds d'amorA§age, qui se situent en sortie des incubateurs, sont des véhicules de capital-investissement dédiés au financement en fonds propres de jeunes entreprises en création. Ce maillon du financement des entreprises est délaissé par les investisseurs privés en raison de son caractère risqué.
Le soutien de l'état prend la forme de subventions pour les incubateurs et d'ances remboursables en capital pour les fonds d'amorA§age.

Fonds pour la création d'entreprises de technologies innontes
Par ailleurs, une action en faveur de la création d'entreprises des technologies innontes a été lancée en 1999, par le biais d'un concours national doté d'un fonds de 15 millions d'euros. Un deuxième concours, doté d'un fonds de 30,5 millions d'euros, a été lancé en 2000, visant A  faire émerger des projets concernant plus particulièrement les biotechnologies, les technologies de l'information et de la communication, le multimédia, notamment éducatif, l'automatique et la mécanique, les technologies liées A  l'environnement, A  la qualité et A  la sécurité.
Ce concours récompense les projets en émergence nécessitant une phase de maturation, ainsi que les projets - création-développement - déjA  élaborés. Deux types d'aide sont prévus :
- une aide au porteur de projets en émergence d'un montant maximal de 45 000 euros et destinée A  couvrir jusqu'A  70 % du financement ;
- une aide A  l'entreprise après sa création, d'un montant maximal de 45 000 euros, pour financer jusqu'A  50 % du programme d'innotion de l'entreprise, sans pouvoir excéder 35 % du coût de développement de celui-ci. Le dépôt des dossiers s'effectue auprès des délégations régionales de l'ANVAR (Agence nationale pour la lorisation de la recherche), qui participe A  la hauteur de 4,6 millions d'euros A  ce deuxième concours.
La troisième édition du concours s'est tenue en 2001, et des informations supplémentaires sont disponibles sur le site du ministère de la Recherche A  l'adresse suinte : https://www.recherche.gouv.fr/techno-logie/concours.


Fonds de promotion pour le capital-risque

Un second fonds public pour le capital-risque, le Fonds de promotion pour le capital-risque 2000 (FPCR 2000), doté de 152,5 millions d'euros, a été lancé en juillet 2000 par l'état pour continuer l'action du Fonds public/BEI pour le capital-risque créé en 1998. Souscrit A  parité par l'état franA§ais, la BEI et la CDC A  hauteur de 50 millions d'euros chacun, le FPCR 2000 est un fonds de fonds destiné A  prendre - des participations minoritaires dans des fonds ayant pour objectif principal des entreprises franA§aises et européennes innontes de moins de 7 ans, investissant notamment dans des secteurs où les financements privés sont les plus difficiles A  mobiliser (comme les sciences du vint ou l'environnement et le développement durable) ou promus par de nouvelles équipes - (communiqué de presse du 19 juillet 2000).
Le FPCR 2000 fait suite au Fonds public pour le capital-risque, associé au Fonds BEI pour le capital-risque, créés en 1998 et dotés en 1998 de 90 millions d'euros par l'état et de 45 millions d'euros par la BEI. Le Fonds public/BEI a investi 125 millions d'euros dans 19 fonds communs de placements A  risque. En juin 2001, les FCPR soutenus aient levé plus de 600 millions d'euros et investi dans près de 280 entreprises, pour un concours moyen de 1,1 million d'euros par société.
Plus récemment, en novembre 2001, le gouvernement a annoncé la création d'un fonds de co-investissement doté de 60 millions d'euros, spécialement destiné aux start-ups innontes de moins de 7 ans d'age. De manière A  augmenter sa capacité d'intervention, une participation de la Banque européenne d'investissement (BEI) est en cours de négociation.
Un certain nombre d'autres mesures destinées A  encourager le capital-risque sont intégrées dans la loi de finances pour 2002 : elles concernent les FCPI/ FCPR et les PEA (voir chapitre 11, - L'organisation d'une équipe de capital-investissement -).

» Historiquement, le capital-investissement s'est développé aux états-Unis dans les années d'après-guerre. Le marché américain reste bien plus mature que le marché franA§ais en raison de facteurs qui lui sont propres comme la taille et l'homogénéité, mais aussi grace A  une attitude positive face au risque.
» La France a connu un développement relativement récent du capital-investissement. Elle a su mettre en place un environnement favorable qui lui permet de disputer le troisième rang mondial A  l'Allemagne, mASme si elle reste tout de mASme loin derrière l'Angleterre et très loin derrière les états-Unis.
» Le capital-investissement a un impact économique favorable sur les entreprises, en termes d'augmentation du chiffre d'affaires et du nombre d'emplois, mais aussi en termes de croissance ée avec les concurrents.
» Le capital-investissement en France bénéficie du soutien des pouvoirs publics A  travers notamment les incubateurs et les fonds d'amorA§age, le Fonds pour la création de technologies innontes et le Fonds de promotion pour le capital-risque.



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