IPeut - écrits et documents
ManagementMarketingEconomieDroit
ss
Accueil # Contacter IPEUT




la fixation des objectifs d une politique icon

ECONOMIE

L'économie, ou l'activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


NAVIGATION RAPIDE : » Index » ECONOMIE » POLITIQUE éCONOMIQUE » La fixation des objectifs d une politique

Les objectifs affichés (explicites) et ceux qui restent implicites

Les objectifs affichés constituent les éléments formels qui indiquent de façon explicite ce que vise ou veut atteindre une politique et, donc, ce en fonction de quoi elle a été construite. Pourtant, même lorsque ces buts ont été discutés et élaborés, il n'en demeure pas moins une dimension non formulée - ou non explicitée - et que l'on considère comme étant d'ordre implicite. Ces objectifs sont par conséquent virtuellement contenus dans les premiers mais sans avoir été formellement exprimés. Ils ne peuvent donc être dégagés d'une politique que par déduction ou induction et le plus souvent a posteriori.


Les objectifs généraux de la culture *

Dans les sociétés démocratiques, les objectifs généraux les plus habituels sont relatifs:
- à la démocratisation de la culture, c'est-à-dire à la diffusion la plus large des ouvres dont la qualité est consacrée par le jugement des experts et de l'histoire et au renforcement des pratiques de ceux qui y ont accès;
- à la sauvegarde du patrimoine;
- au soutien à la création dans une innotion plus ou moins radicale;
- à la liberté d'expression et de création.
D'autres objectifs, riables selon les pays, peuvent être énoncés encore:
- l'affirmation d'une identité culturelle;
- la promotion des cultures populaires, soit traditionnelles, liées à la persistance ou la résurrection de pratiques passées, dans le monde rural, notamment, soit modernes, relent de ce qu'on appelle la culture de masse, et en particulier de la culture des jeunes;
- l'ouverture au multiculturalisme, notamment par l'accueil des cultures des populations immigrées;
- l'encouragement à une démocratisation culturelle favorisant l'expression autonome de chacun;
- le soutien à une «contre-culture», caractérisée par la contestation de ce qu'on a appelé la «culture légitime».

Si l'on entend par politique culturelle, les actions, les programmes et les interventions qui sont le fait des collectivités publiques, on se trouve déjà dent un enchevêtrement inextricable et hautement complexe d'éléments et d'événements. Il n'en est donc que plus intéressant de chercher à démêler cette pelote! En effet chaque action, programme ou engagement s'appuie sur une problématique élaborée par des décideurs - eux-mêmes changeant-dont les attentes entre eux peuvent en outre être divergentes. [6]
Le temps constitue également une donnée importante, non seulement par rapport à la mise en ouvre des décisions, mais aussi parce que l'on constate qu'à des étapes différentes d'une politique culturelle correspondent des besoins et des problématiques différentes. Par exemple, dans tous les pays élués, les actions culturelles en faveur des populations vint dans les banlieues populaires et qui ont été définies dans le cadre d'une politique urbaine de développement, sont arrivées après les actions de soutien aux grandes institutions traditionnelles de la culture situées, elles, en centre-ville.
S'il y a bien une logique dans l'évolution des politiques culturelles, celle-ci apparait très certainement a posteriori par la compréhension des objectifs explicites et implicites; elle rend ainsi à l'histoire d'un système culturel, dans une société donnée et à un moment donné, toute sa leur et son utilité. On pourrait dire à cet égard que la politique culturelle apparait dès lors comme une accumulation de strates successives d'actions, qui se seraient en quelque sorte déposées et qui ressembleraient à un sous-sol vu géologiquement. L'éluateur, en analysant ce matériau, verra ces couches successives, correspondant à des temps donnés d'une politique culturelle, qu'il pourra alors caractériser et pour laquelle il pourra ancer des explications plus globales sur leur raison d'être.



Privacy - Conditions d'utilisation




Copyright © 2011- 2024 : IPeut.com - Tous droits réservés.
Toute reproduction partielle ou complète des documents publiés sur ce site est interdite. Contacter

Au sujet des politique économique

Un environnement transformé pour la politique économique de demain
L instrument des finances publiques
Les instruments monétaires
La vaste panoplie des autres instruments
A la recherche de l efficacité : politiques de croissance et de structure
Les politiques d équilibre : le triangle magique
Les politiques sociales
La politique économique d ensemble
Les politiques communautaires macro-économiques
Vers une communauté efficace et solidaire
Le conseil de l europe et la culture: une mission consubstantielle
Le programme européen d évaluation des politiques culturelles nationales
La fixation des objectifs d une politique
L appréciation des moyens utilisés
La mesure des effets de la politique engagée
De l évaluateur
Des effets de l évaluation
Méthode d analyse comparative des évaluations nationales: application à l autriche et à l italie
Extraits des etudes et rapports du conseil de l europe
Politique et philosophie de l histoire
La philosophie hégélienne
La phénoménologie heideggerienne
Vers une solution critique de l antinomie de la raison historique
La critique de kant et de rousseau
La fondation de la philosophie pratique de l histoire dans la « grundlage » de 1794
Une interprétation « esthétique » de la vision morale du monde
Dumping écologique et protectionnisme vert
Les matériaux biodégradables
Le contrôle communautaire des aides d etat
La politique antitrust et les nouveaux marchés multimédias
La propriété littéraire et artistique
La régulation des réseaux de services publics
L interaction acteurs - règles dans le secteur électrique
Régulation par les règles, régulation par les acteurs dans le secteur électrique britannique
Le marché européen de l épargne
Les régulations fiscales et prudentielles des services financiers
Le budget européen face au fédéralisme budgétaire
Monnaie unique et régulations salariales
Marché unique et systèmes nationaux de fixation des prix des médicaments
Services privés et services publics de l emploi dans l union européenne
Des marchés au système de l économie de marché internationalisée
L effondrement du projet socialiste
La crise de l économie de croissance
La crise multidimensionnelle
Les fondements du nouveau projet de libération
Le projet de démocratie générale
La transition : comment passer à la démocratie générale ?