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ECONOMIE

L'économie, ou l'activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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Les examens des politiques d'éducation par l'ocde in méthodes pour l'évaluation des politiques culturelles nationales (p. ii8-i22)

Les examens des politiques d'éducation par l'ocde in méthodes pour l'évaluation des politiques culturelles nationales (p. ii8-i22)
Au titre du programme de son Comité de l'éducation, l'OCDE procède A  des examens réguliers des politiques d'éducation dans ses pays membres. A ce jour, des examens ont été réalisés dans les pays suints: l'Australie l'Autriche, le Canada, l'Angleterre et le Pays de Galles, la France, l'Allemagne, l'Irlande, l'Italie, le Japon, les Pays-Bas, la Norvège, les Etats-Unis, le Danemark, la Suède (pour la deuxième fois), la Yougoslavie, la Grèce, la Finlande, la Nouvelle-Zélande, le Portugal, l'Italie et l'Esne. Des examens sont en projet pour l'Islande, l'Irlande et la France (pour la deuxième fois).
Ces examens ont deux grands objectifs. Le premier est de permettre A  un pays donné d'analyser systématiquement ses politiques d'éducation présentes et en projet A  la lumière d'un examen extérieur de l'évolution, des problèmes et des perspectives de son éducation nationale. Rares sont les pays qui n'ont pas de profit A  retirer des constatations et des critiques formulées par des obserteurs désintéressés d'autres pays qui connaissent des problèmes et des aspirations analogues. Le second objectif est d'aider les pays membres en général A  juger leurs propres politiques par référence aux politiques menées dans un pays donné. Par exemple, les problèmes auxquels fait face le pays X en s'attaquant A  la réorganisation de l'enseignement secondaire, et les mesures qu'il prend pour les surmonter, peuvent AStre très éclairants pour d'autres pays, mASme si la transposition directe n'est pas possible. Ces deux objectifs sont parfaitement compatibles, car des obserteurs extérieurs ne sauraient, dans la pratique, examiner les politiques nationales d'un pays sans les er et les confronter A  celles de leur pays et d'autres. Dans le mASme temps, les autres pays peuvent inconsteslement tirer un bénéfice accru d'un examen si les enquASteurs s'appliquent délibérément A  mettre en lumière les pratiques et les tendances jugées de nature A  intéresser une large audience internationale. Ainsi, il se peut qu'un pays examiné considère comme allant de soi un moyen exceptionnellement efficace de traiter un problème administratif ou pédagogique que d'autres pays ne seraient que trop heureux de reprendre A  leur compte.
La procédure de chaque examen est relativement simple. A la suite de négociations entre les autorités nationales de l'éducation et l'OCDE, des termes de référence précis sont fixés, et l'OCDE propose des lignes directrices pour la conduite de l'examen. Dans certains cas, on décide de couvrir tout le registre des politiques d'éducation, dans d'autres, l'examen est axé sur un aspect important, tel que le secteur de l'enseignement supérieur ou les mécanismes de ification. L'OCDE engage alors une équipe internationale de trois A  cinq -examinateurs-, qui agissent A  titre individuel et non en tant que représentants de leur gouvernement ou de leurs institutions. Le pays concerné prépare un rapport détaillé sur le thème de l'examen. Les examinateurs se rendent sur place pour une période convenue, afin de procéder A  des auditions et de visiter des élissements. Sur la base de cette visite et du rapport national, complété par une documentation de base appropriée, les examinateurs préparent un rapport. Une -réunion de synthèse- est organisée au siège de l'OCDE A  Paris, au cours de laquelle une délégation du pays examiné répond aux questions posées par les examinateurs et les membres du Comité de l'éducation. Les deux rapports, accomnés d'un compte rendu de la réunion de synthèse, sont publiés. (Nous nous proposons maintenant de décrire un peu plus en détail chacune de ces phases.)
Le thème de l'examen d'un pays est choisi en dernier ressort par les autorités nationales de l'éducation, A  la lumière de leur propre perception des priorités. Jusqu'A  présent, les thèmes choisis ont pu AStre classés en trois grandes catégories:
1. Examens de l'ensemble du système éducatif.
2. Examens d'un secteur éducatif particulier ou de questions particulières.
3. Examens de projets de réforme de l'enseignement au regard des objectifs assignés et de la procédure de ification.
Des arguments peuvent AStre ancés en faveur de chacun de ces types d'examen. Les examens globaux risquent de glisser superficiellement sur certains secteurs du système éducatif, mais permettent d'identifier des lacunes sectorielles ou des points faibles dans les rapports entre secteurs. Il arrive aussi qu'un pays se soit assigné un ou des objectifs tels que la promotion de l'égalité des chances, qui touchent a presque toutes les facettes du système éducatif. La focalisation sur une question particulière ou un ensemble de questions choisies assure un examen approfondi et la formulation de conclusions et de recommandations immédiatement applicables. Enfin, un examen des projets d'avenir et de la procédure de ification présente une grande leur technique. Du point de vue des pays membres considérés comme un tout, il est utile de rier les types d'examens. En ce qui concerne le second typed'examens, il est bon aussi de chercher a couvrir des thèmes multiples plutôt que de répéter le mASme dans plusieurs pays.
La qualité des examinateurs choisis conditionne évidemment la qualité des rapports qu'ils préparent. L'OCDE a le bonheur de pouvoir sélectionner ses examinateurs dans un ste aréoe d'éminents spécialistes de l'éducation. Dans chaque cas, les examinateurs sont choisis dans différents pays, aux traditions éducatives contrastées. Il leur est demandé de trailler en équipe et de se mettre d'accord sur leurs attentes et leurs approches pour l'ensemble de la procédure d'examen. On prend soin de s'assurer que leurs compétences et leur expérience concordent avec la nature et l'extension de l'examen spécifique qu'on leur demande d'entreprendre. L'un d'eux est toujours chargé de la rédaction d'un rapport commun.
Le rapport préparé par le pays examiné est d'une importance capitale. Il présente le point de vue officiel des autorités nationales sur la question choisie et indique aux examinateurs les grands axes de leur étude. Préparé avec soin, comme l'ont été tous les rapports nationaux, il a pour le pays concerné une leur propre indépendante de l'examen de l'OCDE, car il oblige les autorités A  expliciter sans ambiguïté leur action et A  rassembler systématiquement les éléments d'appréciation voulus. Il n'est donc pas surprenant que la plupart des rapports nationaux aient suscité un large intérASt dans le public, et très souvent des controverses publiques.
Etant le mieux placées pour décrire, expliquer et analyser l'évolution des questions éducatives, les autorités nationales sont responsables de la préparation du rapport national. L'OCDE est toutefois consultée au préalable, et pendant la période de préparation, quant A  sa structure et son contenu. Cette collaboration est motivée par le fait que l'OCDE est A  mASme de signaler les sujets qu'il y a lieu d'aborder, A  la lumière de ses activités globales dans le domaine de l'éducation aussi bien que de sa conscience des intérASts des autres pays membres.
Ant mASme que soit achevé le rapport national, les examinateurs commencent A  mettre au point une image du contexte dans lequel s'inscrire leur enquASte, A  l'aide de l'information fournie par l'OCDE et de la documentation pertinente apportée par les autorités nationales. Le rapport national n'en reste pas moins leur source primordiale d'idées et d'information. Il détermine aussi une large part des questions qu'ils décideront de soulever A  l'occasion de leur visite.
La visite des examinateurs est d'une durée riable selon l'ampleur du thème de l'examen, l'importance des déplacements requis et la nature de la constitution politique du pays. Lorsque le thème de l'examen est axé sur la procédure de ification, il peut AStre possible de recueillir toute l'information essentielle dans un laps de temps relativement court. En renche, quand le thème a trait A  la formulation générale des politiques, il de soi que les examinateurs demanderont A  entendre les points de vue et les aspirations de toutes les catégories concernées par les politiques d'éducation et A  passer quelque temps dans diverses institutions. Un pays aussi ste que l'Australie ou les Etats-Unis peut nécessiter des visites en des points très éloignés. Dans un Etat fédéral, A  l'opposé d'un Etat centralisé, ils pourront juger indispensable de visiter tous les Etats fédéraux, ou quelques-uns.
Le programme de la visite des examinateurs est soigneusement préparé par des consultations entre les autorités nationales et le secrétariat de l'OCDE. Les principes directeurs visent A  assurer aux examinateurs une large base de consultation et une utilisation optimale de leur temps et de leur énergie. Une fois un programme provisoire éli, il est soumis aux examinateurs afin qu'ils puissent signaler le cas échéant les omissions qu'ils souhaiteraient voir réparer. En outre, le programme reste assez souple pour permettre d'y ajouter des entretiens ou des visites complémentaires si les examinateurs en découvraient la nécessite A  la suite des enquAStes effectuées au cours de leur mission. Il faut souligner qu'un examen approfondi dépend de l'empressement des autorités nationales A  faciliter aux examinateurs l'accès A  toute l'information nécessaire, que ce soit sous forme de documentation écrite ou d'auditions. Ainsi, il se pourrait que les examinateurs souhaitent voir d'autres catégories ou personnes que celles proposées par les autorités nationales, mASme si cela suppose que l'on quitte le cadre de l'éducation proprement dite, par exemple pour s'intéresser aux services de l'emploi. Par ailleurs, si l'on veut que l'examen ait un impact, il est nécessaire que les autorités nationales s'engagent fermement A  mettre en pratique les acquis de l'auto-analyse et de l'autocritique, en mASme temps que les informations et les connaissances issues du rapport national et du rapport d'examen.
Ant de quitter le pays étudié, les examinateurs se mettent d'accord sur la structure et le contenu de leur rapport. Le rapporteur élit alors un premier projet, recueille les commentaires écrits de ses collègues, prépare le rapport définitif et le soumet A  l'OCDE. Le rapport est ensuite produit en anglais et en franA§ais suint une présentation normalisée. Dans leur rapport comme dans leurs consultations sur place, il incombe aux examinateurs d'employer leur expérience et leur compétence A  ouvrir de nouvelles perspectives de réflexion sur les objectifs, le développement et la ification de l'éducation.
La dernière phase de la procédure d'examen prend la forme d'une réunion de synthèse tenue au siège de l'OCDE A  Paris, A  l'occasion de l'une des séances régulières du Comité de l'éducation. Lors de cette réunion, une délégation du pays examiné répond A  des questions communiquées A  l'ance par les examinateurs. Quand la délégation a donné la réponse préparée A  chacune des questions, les examinateurs et tous les membres du Comité de l'éducation ont la latitude de poser des questions complémentaires. L'expérience a montré que les réunions de synthèse sont animées et riches d'information, en particulier quand les questions sont formulées avec précision et les réponses d'une clarté correspondante.
Après la réunion de synthèse, l'examinateur rapporteur en rédige le compte rendu, qui est ensuite publié comme partie intégrante du rapport des examinateurs. Le rapport national est également publié. Ces deux publications sont largement diffusées dans le pays examiné et dans tous les autres pays de l'OCDE.
Globalement, le contenu des examens effectués jusqu'A  présent couvre pour ainsi dire toutes les questions majeures de l'éducation qui ont préoccupé les pays de l'OCDE depuis les alentours de 1970. Leur éclectisme a été pleinement mis en évidence dans l'étude spéciale du professeur Maurice Kogan.
Parfois aussi, les examens ont amené au jour des conflits internes et conduit de la sorte A  des efforts en vue de les surmonter. Enfin, ils ont souvent donné des occasions sans précédent de réunir, A  l'intérieur du pays, des groupements d'intérASts qui jusque-lA  n'aient pas collaboré aussi étroitement qu'il eût été souhaile.
Une innotion toute récente, lancée par le Portugal et qui maintenant AStre adoptée par l'Esne, consiste A  engager dans le pays examiné un débat national A  la suite de la réunion de synthèse au siège de l'OCDE.
Pour terminer sur une note pratique, précisons que le budget de ces examens est modique, malgré la haute qualité des examinateurs choisis.



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