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ECONOMIE

L'économie, ou l'activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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Une conception démocratique de la citoyenneté



Une conception démocratique de la citoyenneté
Après cette analyse des composantes fondamentales d'une démocratie générale, nous pouvons maintenant préciser les conditions nécessaires A  la démocratie et l'idée nouvelle de la citoyenneté qu'elles supposent. La démocratie est incompatible, au niveau idéologique, avec toute forme de système clos d'idées ou de dogmes et, au niveau institutionnel, avec toute concentration de pouvoir. Elle repose sur un choix conscient et sur des dispositifs institutionnels qui assurent le partage A  égalité du pouvoir politique, économique et social. Mais ce ne sont lA , on l'a dit, que ses conditions nécessaires. La condition suffisante pour qu'elle ne dégénère pas en - démagocratie -, où le démos serait manipulé par une nouvelle race de professionnels de la politique, c'est essentiellement le niveau de conscience démocratique des citoyens, qui dépend lui-mASme de la paideia.


Historiquement, ces conditions de la démocratie n'ont jamais été pleinement satisfaites. Athènes, nous l'avons vu, n'a connu qu'une démocratie partielle. Les - démocraties - populaires qui se sont effondrées il y a une dizaine d'années ne satisfaisaient aucune des conditions que nous venons de citer, mASme si elles assuraient une meilleure répartition du pouvoir économique (en termes de revenu et de richesse) que les - démocraties - libérales. Enfin, les - démocraties - représentatives actuelles ne satisfont pas non plus ces conditions, sauf peut-AStre la condition idéologique, puisqu'elles ne reposent ni sur des dogmes religieux ou mystiques, ni sur des - lois - du changement social.
Ces conditions de la démocratie impliquent une idée tout A  fait nouvelle de la citoyenneté - économique, politique, sociale et culturelle :
» la citoyenneté politique nécessite de nouvelles structures politiques et le retour A  la conception antique de la politique (démocratie directe) ;
» la citoyenneté économique nécessite de nouvelles structures économiques de propriété et de gestion démotiques des ressources économiques (démocratie économique) ;
» la citoyenneté sociale nécessite des structures d'autogestion sur le lieu de travail, la démocratie dans le ménage et de nouvelles structures du bien-AStre social où tous les besoins essentiels (A  déterminer démocratiquement) sont satisfaits ;
» la citoyenneté culturelle nécessite de nouvelles structures démocratiques de diffusion et de gestion de l'information et de la culture (médias, arts, etc.), qui permettent A  tout membre du démos d'y prendre part et aussi de développer ses potentialités intellectuelles et culturelles.
Bien que cette idée de la citoyenneté repose sur un sentiment d'appartenance A  une communauté politique, qui, définie géogra-phiquement comme un démos, est l'unité fondamentale de la e politique, économique et sociale, il est posé d'emblée que cette communauté s'entrecroise avec d'autres (culturelles, professionnelles, idéologiques, etc.). Le démos et les dispositifs de la citoyenneté n'excluent pas les différences culturelles, ni celles fondées sur le sexe, l'age, l'ethnie, etc. Ils se limitent A  dessiner l'espace public où elles peuvent s'exprimer. De plus, ces dispositifs instituent diverses soupapes de sûreté qui interdisent la marginalisation de ces différences par la majorité. Ce qui unit les membres d'une confédération de démoi n'est pas un système de valeurs commun, imposé par une idéologie nationaliste, un dogme, une croyance mystique ou une interprétation -objective- de l'- évolution- naturelle ou sociale. Ce sont les institutions et les pratiques démocratiques qu'ont élies les citoyens eux-mASmes.
Cette nouvelle conception de la citoyenneté n'a guère de points communs avec ses définitions libérale et socialiste, respectivement liées aux conceptions libérale et socialiste des droits de l'homme. Pour les libéraux, le citoyen n'est que l'indidu porteur de certains droits et libertés politiques reconnus par la loi, qui sont censés assurer une répartition A  égalité du pouvoir politique. Pour les socialistes, le citoyen jouit de ces droits et libertés politiques, mais aussi de certains droits sociaux et économiques - et, pour les marxistes, la citoyenneté se concrétise dans la propriété collective des moyens de production. Enfin, notre définition n'a aucun lien avec l'actuel discours social-démocrate sur la question, focalisé sur les conditions institutionnelles de la création d'une économie de marché internationalisée A  - sage humain -. Le projet de redéfinir la citoyenneté dans le cadre d'un - capitalisme participatif50 - relève de cette ligne de pensée : il en appelle A  une citoyenneté - active -, où les citoyens sont - partie prenante - dans les entreprises, l'économie de marché et la société en général, et où les dirigeants des firmes et des institutions sociales sont tenus de prendre en compte leurs intérASts.
La conception de la citoyenneté retenue ici, appelons-la - conception démocratique -, est fondée sur notre définition de la démocratie générale et suppose une sion - participative - de la citoyenneté active comme celle que suggère l'ouvre de Hannah Arendt51. Dans cette optique, - l'actité politique n'est pas un moyen mais une fin en soi. On ne s'engage pas dans l'action politique simplement pour promouvoir son bien-AStre, mais pour réaliser les principes inhérents A  la e politique, comme la liberté, l'égalité, la justice, la solidarité, le courage et l'excellence52 -. De toute édence, cette idée de la citoyenneté est qualitativement différente de la sion - instrumentaliste - des libéraux et des sociaux-démocrates, où la citoyenneté donne aux citoyens des droits qui sont des moyens au serce d'une fin : leur bien-AStre indiduel.





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