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ECONOMIE

L’économie, ou l’activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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Le choix de l'éthique

Reler les défis lancés tout au long des précédents chapitres ' et dans ceux qui vont suivre ' impose des choix moraux et des décisions d'ordre éthique sount délicates. Les problèmes exposés mettent en jeu, comme nous l'avons vu, de multiples implications, des conflits d'intérASt, des nuances politiques variées qui ébranlent fortement les principes et les conntions habituellement admises. Ce sont les mômes causes qui, dans le passé, ont donné lieu A  ces guerres longues, pénibles et sanglantes que certains d'entre nous ont connues. Les grands principes de la morale générale sont au demeurant communs A  toutes les religions et cultures : le respect de la vie, de la liberté, de la justice et de l'équité, le respect mutuel, fondé sur la loyauté et l'intégrité. Pourtant, leur mise en pratique n'est pas si aisée : certains - droits - sont, selon les circonstances, difficilement associables, voiro contradictoires : par exemple, vérité et loyauté, liberté et respect du droit d'autrui. Aujourd'hui, une dimension supplémentaire s'ajoute A  ces principes intemporels : c'est celle de l'unirsalité du bien commun. A priori, le bien commun consiste A  obtenir l'épanouissement de tous les AStres humains peut notre ète. C'est un objectif qui est normalement partagé par tous Mais apparait le dilemme suivant : la communauté internationale doit-elle pour autant, au nom de cet objectif, internir dans les affaires de certains pays lorsque les droits de l'homme y sont menacés ?
Il serait sans doute utile, pour aller plus loin, de définir plus précisément cet objectif commun, principe premier de l'éthique globale. Il semble qu'il puisse se décomposer en quatre exigences : une terre viable, la solidarité entre individus et communauté, la paix fondée sur la justice, et la responsabilité de l'individu dans l'exercice de ses droits et devoirs. évidemment, ces notions qui nous paraissent si claires ne constituent pas encore partout des - valeurs -, d'où la difficulté des prises de décision globales. On objecte habituellement qu'il est aisé de disputer de questions d'éthique lorsqu'on se situe au niau des principes, mais qu'il est plus difficile de se heurter aux réalités concrètes. Peut-AStre convient-il, justement, d'envisager l'éthique sous un angle plus pragmatique.

La perte des repères nous conduit A  une noulle approche de l'éthique
L'éthique, d'après sa définition, est la - science de la morale - ou l'- art de diriger la conduite -. Mais les mobiles qui déterminent notre conduite se transforment en mASme temps que la société dans laquelle nous vivons.
Aujourd'hui, on constate une sorte de désarroi, latent et profond, qui est ressenti ac d'autant plus de force que les pays les plus avancés, ceux qui satisfont aux critères de la modernité, sont en train de perdre leurs repères traditionnels au fur et A  mesure que la science et la technologie imprègnent nos sociétés. La montée du quantitatif, la domination de la dimension économique qui finit par écraser toute autre considération, ont favorisé l'écroulement des valeurs qui cimentaient nos communautés.
Le hiatus entre la politique des états et le management - global -> ' conséquence de la vitesse informatique et de la mise A  disposition de l'information - a affaibli les états-nations et discrédité la classe politique. De mASme, on assiste A  une désertion massi des lieux de culte, ainsi qu'A  une relati destruction de la famille. Les trois repères principaux - état, religion, famille - ont A  ce point faibli qu'un besoin impératif, quoique diffus, de compensation A  ces carences s'est peu A  peu insinué dans les esprits. Ces pertes de repère ont entrainé un besoin vital de plus d'éthique.

Exemple de l'Europe
Parmi les préoccupations majeures dos vingt-cinq prochaines années, en Europe, on troura l'environnement, bien entendu, mais aussi - et peut-AStre davantage encore - les valeurs morales. Les jeunes forces dynamiques sont en train de changer 1ns stéréotypes de comportements des anciennes générations. Si ces changements ne se fondent pas sur une éthique solide, le clash dos civilisations décrit dans le chapitre III est proche. De la mASme faA§on, pour que l'intégration de chaque participant puisse se faire sans heurts, il devient essentiel de créer une vision globale commune aux participants de l'Europe. Cela suppose que l'on cesse d'avoir une vision - nombriliste - des événements, que ce soit A  trars la publicité ou dans lo traitement général de l'information : les médias donnent le plus sount la priorité A  l'événement local selon ce qu'on peut appeler la loi de proximité géographique : - plus c'est proche de moi, plus A§a m'intéresse -. Mais si l'on ut vraiment et en toute bonne foi construire l'Europe, il faut faire en sorte que l'auditeur ou le téléspectateur se vi, au quotidien, comme un citoyen de ce grand ensemble : le fait dirs qui passionne l'habitant de la banlieue de Hambourg, ou bien celui qui alimente les conrsations A  Naples, devrait intéresser de la mASme manière le natif de St-Etienne A€ condition, bien entendu, qu'on lui explique les particularités propres A  mieux comprendre chacun d'eux.
Les événements internationaux, les grandes catastrophes concernent tout le monde et sont généralement reA§us et ressentis de manière identique partout.
Construire un ensemble de nations suppose, de toutes faA§ons, que les hommes appelés A  diriger chaque état soient imprégnés dos mASmes valeurs communes, d'où un consensus dans la manière de former les élites et d'éduquer les citoyens.

QUELQUES PISTES POUR S'EFFORCER DE REMéDIER A€ LA CORRUPTION DES GOUVERNEMENTS ET POUR FAVORISER A€ NOUVEAU LA DROITURE, L'éQUITé ET LA SAGESSE
=> Honorer la police et les officiers en les rétribuant comme il faut.
=> Augmenter les sanctions, notamment les pénalités financières et
le faire savoir.
=> S'efforcer A  une plus grande transparence et réduire les barrières
de la liberté d'instigation en acceptant d'en faire une exposition


médiatique.

=> Restaurer les valeurs telles que l'honneur et l'honnASteté, seul
moyen de réduire la vénalité et l'égoïsme personnel ; cela devrait AStre
enseigné dès l'école primaire.
=> Glorifier la prise de risque et le sens des responsabilités.
=> Généraliser les chartes éthiques : en la matière, les efforts en matière de gournement d'entreprises vont dans le sens souhaile.
=> Encourager le respect de l'autorité est indispensable, malheureusement le discrédit d'une partie de la classe politique ne va pas dans le bon sens et trop de ses membres sont sount mis en cause.
Il y a dans ce qui précède une connotation candide, voire naï, nous en avons bien conscience ; il semble cependant que c'est seulement par de tels d'efforts, notamment au niau de l'éducation, que l'on peut espérer restaurer quelques valeurs fondamentales, ciment nécessaire pour souder les individus dans un sentiment commun d'appartenance A  un ensemble.

Les entreprises d'aujourd'hui devront AStre éthiques ou ne seront pas
L'éthique et l'environnement sont étroitement liés. Comment en effet débattre des problèmes de l'environnement sans se référer A  des valeurs éthiques ? L'environnement est par définition le bien de tous. L'épargner ou le défendre suppose que l'on fait passer l'intérASt général avant son intérASt particulier. Or, actuellement, malgré une nette prise de conscience, les usines sont encore polluantes, la consommation grandissante fait peu de cas des ressources naturelles, etc. Il devient donc indispensable de repenser le système économique de manière A  éviter la destruction de ses supports environnementaux : c'est seulement ainsi qu'il parviendra A  poursuivre son ascension. Aujourd'hui, une entreprise ne peut faire l'impasse sur ces problèmes : pour survivre, elle doit intégrer dans ses produits ou services (et pas seulement de manière démagogique) une valeur ajoutée d'ordre éthique : prenons pour exemples le recyclage des déchets, le refus de tester les produits sur les animaux, le respect des normes de préservation de la couche d'ozone, etc. Le consommateur d'aujourd'hui souhaite que son acte d'achat n'entre pas en contradiction ac ses propres valeurs morales. Or, ce mASme consommateur est plus en plus concerné par son environnement, par sa santé ou son équilibre, il sera donc de plus en plus sensible A  ce type d'arguments aux dimensions plus humaines et moralement plus acceples.


La ranA§on des progrès scientifiques

L'humanité est vouée A  progresser et A  trour A  ses problèmes dos réponses de plus en plus sophistiquées. Oui, mais quel sera le prix de cette perpétuelle - avancée - ? Par exemple, le débat autour des OGM, du dépistage du génome humain et donc de la possibilité de cloner l'homme suscite nombre de remous d'ordre éthique, car ce n'est pas do la science fiction : nous y sommes. Chacun est en droit de porter un jugement en ces domaines. Quels seront les rdicts ? Seront-ils inspirés par la raison, l'espoir fou, le mensonge, la morale ? Affaire A  suivre

Conclusion
Tout va de plus en plus vite et, dans ce tourbillon, nous tachons de prendre le train en route, coûte que coûte, sans avoir vraiment réfléchi ; nous avons le sentiment de vivre dans un monde incohérent el chaotique, que nous ne maitrisons plus. Lorsque par hasard, une crise survient, chaque pays tente de défendre ses biens sans prendre le temps de penser au long terme et encore moins A  ses partenaires. L'exemple de l'ESB (la maladie de la vache folle) a été éclairant A  tous égards Certes, il est nécessaire de garder un œil sur la concurrence car elle constitue un facteur stimulant de l'économie, mais de plus en plus, une honnASte coopération s'impose. Qu'il s'agisse de tenter de rééquilibrer la balance mondiale, de saur notre environnement, de pallier les conflits, les crimes et les délits de plus en plus nombreux, ou de faire passer l'AStre humain avant le pur profit économique, rien ne peut plus s imaginer ou s'accomplir sans que soit pris en compte le concept d'éthique unirselle, qui peut se résumer en deux mots : se regrouper et s'entraider.



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