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MANAGEMENT

Le management ou la gestion est au premier chef : l'ensemble des techniques d'organisation des ressources mises en œuvre dans le cadre de l'administration d'une entité, dont l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Dans un souci d'optimisation, le périmètre de référence s'est constamment élargi. La problématique du management s'efforce - dans un souci d'optimisation et d'harmonisation- d'intègrer l'impact de dimensions nouvelles sur les prises de décision de gestion.


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Les possibilités de changement dans l'entreprise



Les possibilités de changement existent dans toute entreprise. Il n'est pas possible de les utiliser sans les avoir, A  l'édence, d'abord identifiées. Dans une perspective systémique, voici quelques-uns uns des éléments dont il s'agit d'évaluer la plus ou moins grande prégnance pour mieux déterminer les potentialités de l'entreprise en terme de possibilité de changement, donc de non-changement.


Quatre axes partagent l'espace. Chacun de ces axes oppose deux A  deux huit notions spécifiques. A€ droite de la verticale sont regroupées les notions qui sont porteuses de changement et donc, A  l'inverse, vers la gauche sont regroupées les notions qui tendent au non-changement.


Groupe I Indidu

Dans toute organisation, une de ces deux instances peut prévaloir A  tous les niveaux du système. La prévalence du groupe porte en elle-mASme moins de potentialité de changement que celle de l'indidu. La logique d'un groupe a tendance A  AStre celle de la ligne de compétence moyenne, elle tire vers le bas et médiocratise les objectifs pour en atténuer les conséquences afin de mieux tenir compte des intérASts de chacun. Par définition, le groupe n'existe que dans les luttes d'influence incessantes qui en appauvrissent les moyens et en réduisent les potentialités. D'une faA§on ou d'une autre tout groupe a besoin d'un leader. A€ l'édence, ce dernier point mériterait de bien plus amples développements. L'indidu, en l'occurrence le leader, peut enrichir le groupe en partageant avec lui des finalités, une idéologie et un savoir-faire. Il s'agit encore une fois d'une possibilité car le fait d'AStre, d'une faA§on ou d'une autre, un leader ne permet pas de faire l'économie de compétences sans cesse renouvelées.

Procédure I Processus
L'opposition, ou la complémentarité, entre ces deux notions n'est plus A  faire. Elle est suffisamment importante pour retrouver une place de choix ici. On l'aura compris, l'approche systémique est d'abord et avant tout une mise en édence et une utilisation des différents processus qui ne manquent pas de se jouer dans l'entreprise. Tout processus peut AStre lui-mASme lu dans une finalité de changement et/ou une finalité de non-changement. Les processus se constituent donc eux-mASmes sur des logiques où chacun cherche A  défendre qui un territoire, qui son pouvoir, qui ses intérASts financiers, qui sa tranquillité émotionnelle.


Handicap I Compétence

J'ai déjA  eu l'occasion d'insister sur la nocité des relations de protection dans tout système humain. LA  également, en ce qui concerne les possibilités de changement d'un système, la prévalence de ce type de relation appauvrit sensiblement les possibilités d'évolution du groupe. Il n'en reste pas moins qu'il faut savoir rester méfiant face au discours des entreprises qui proclament utiliser la compétence de leurs employés. Le terme mASme de compétence recouvre des réalités radicalement différentes. Il est des compétences techniques, relationnelles ou stratégiques; certaines sont apparentes, d'autres restent cachées. Il en est qui sont incompatibles entre elles.

Ordre I Désordre
Il y a un lien de complémentarité entre l'ordre et le désordre. Toute structure passe, plus ou moins fréquemment et plus ou moins facilement, de l'un A  l'autre état selon une dialectique spécifique A  chaque organisation. Autrement dit, chaque système porte en lui-mASme les modes de régulation, plus ou moins sophistiqués, entre ces deux états. Le désordre est bien plus créateur que l'ordre. Dans la phase qui correspond A  la prévalence de l'ordre, l'énergie du groupe est accaparée par un indidu, ou un groupe d'indidu, afin de maintenir cet ordre et sa reconduction sous une forme ou sous une autre.
Cette représentation des possibilités de changement dans l'entreprise est une des faA§ons d'illustrer une des stratégies possibles du consultant. Il peut ainsi se donner pour tache de tirer l'organisation vers la droite, c'est-A -dire vers une mise en crise du système qui concerne donc tout ou partie des quatre orientations que je ens de décrire.





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