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ECONOMIE

L'économie, ou l'activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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Modernisation

Le terme de modernisation est a priori connoté positivement. Le Robert donne ainsi comme définition : - l'action d'organiser d'une manière conforme aux besoins, aux moyens modernes -.
Cette connotation positive était présente dans la sociologie élu-tionniste, qui a toujours considéré la modernisation comme le processus de transformation des sociétés entrant dans l'ère industrielle, l'étape nécessaire et indispensable pour accéder au développement économique, A  la démocratie, A  la prospérité. En fait, cène sociologie a été battue en brèche, en menant en cause l'universalité de tels processus, et en préférant utiliser le terme de modernisation pour étudier les stratégies suivies par les acteurs sociaux de pays en développement afin de parvenir A  la construction d'une société moderne, c'est-A -dire - A  l'occidentale -. Le rejet de la première conception, écrit Bertrand Badie, a donc - abouti A  construire la modernisation non plus comme la résultante d'une loi d'élution mais comme un mode de réutilisation et de redéfinition des structures traditionnelles pour faire face aux enjeux de la modernité2 -. Etant entendu que - la modernisation n'est que très rarement, sinon jamais, un processus de changement méthodiquement ifié et contrôlé -.
Raymond Boudon et FranA§ois Bourricaud caractérisent la modernisation comme un processus A  trois faces : mobilisation, différenciation, laïcisation.
- Le premier terme est emprunté A  K. Deutsch, qui a relevé un certain nombre d'indicateurs permettant d'apprécier l'aisance et la rapidité avec lesquelles les biens, les personnes, les informations circulent A  l'intérieur d'une mASme société2. - La mobilisation signifie en fait l'instauration de la libre circulation entre les individus: déplacements de populations, circulation des sairs, transferts de qualifications, autonomie vis-A -vis de la sphère parentale, etc.
La modernisaùon implique également un renouvellement du mode de division du travail social, de la différenciation. - Des institutions comme la bureaucratie, et surtout l'entreprise, sont modernes, en ce sens qu'elles prétendent distinguer, au moins en théorie, les individus selon la contribution qu'ils apportent A  une tache socialement valorisée, plutôt que selon leurs origines et leurs affiliations familiales et locales3. -
Enfin, la laïcisation implique - une séparation instituée entre l'Eglise (et aussi l'Etat) et, d'autre part, les institutions de recherche et d'enseignement4-. Afin de rendre possible l'émergence d'un sair positif, contre les enseignements de la théologie.



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