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ECONOMIE

L'économie, ou l'activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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La décision d'investir

aT¦ Définition de l'instissement
L'instissement a trait aux facteurs de production longs de l'entreprise qui entrent A  plusieurs reprises dans le cycle de production. La décision d'instir engage durablement les ressources de l'entreprise ; tout instissement présente donc un coût d'opportunité par rapport A  un usage alternatif des ressources ; en mASme temps, il a un caractère irrérsible car, d'une part, il modifie la structure producti de l'entreprise (augmentation du stock de capital), et, d'autre part, il ne peut AStre abandonné sans entrainer des coûts irrécupérables importants (A  l'exception des instissements en leasing).
L'instissement vise A  renouler le stock de capital usé dans le cycle de production (l'amortissement) et A  augmenter les capacités de production (l'instissement net), la somme des deux constituant Vinstissement brut. Il s'agit donc du capital technique de l'entreprise. La distinction entre les deux types d'instissement est parfois difficile A  élir dans la mesure où le renoullement du matériel ne se fait jamais A  l'identique, les noulles machines incorporant des innovations techniques qui les rendent plus performantes que celles qu'elles remplacent.
On peut considérer une autre forme d'instissement, l'acquisition d'unités de production déjA  existantes par la prise de contrôle (croissance externe). Dans ce cas, l'entreprise augmente ses actifs financiers mais ne procède pas A  l'acquisition de nouaux équipements.


aT¦ Les facteurs influenA§ant l'instissement

La décision d'instir est influencée par un ensemble de facteurs externes et internes A  l'entreprise.


Parmi les principaux facteurs, on peut citer :

» L'environnement macroéconomique dans lequel évolue l'entreprise et qui est régi, entre autres, par les choix de politique économique du gournement : niau de la demande globale, taux d'intérASt réel, taux de croissance, politique budgétaire, politique monétaire. Une politique déflationniste marquée par la hausse des taux d'intérASt, une stagnation de la demande sont peu propices, de faA§on générale, A  l'instissement; inrsement, une croissance soutenue, une politique de crédit favorable et des perspectis de croissance de la demande stimulent l'instissement. La politique macroéconomique expansionniste agit sur le multiplicateur d'instissement et induit un effet d'accélération propice A  l'instissement.
» L'évolution de la demande. Une forte expansion de la demande peut entrainer un instissement de capacité, tandis qu'une plus faible évolution n'entrainera qu'un instissement de remplacement.
» L'évolution de l'offre est également déterminante car l'entreprise qui n'adapte pas son appareil productif par rapport A  la concurrence n'est plus en mesure de conserr ses parts de marché ni ses marges. L'instissement, ici, peut jouer un rôle stratégique lorsque l'entreprise a une position dominante ou bien lorsqu'elle ut rattraper ses principaux concurrents.
» Les capacités de financement de l'instissement. Trois possibilités s'ouvrent A  la firme :
' soit elle dispose de ressources propres, l'autofinancement, qu'elle peut affecter A  l'instissement,


' soit elle recourt A  l'emprunt,

' soit elle n'a accès ni A  l'un ni A  l'autre.
Dans le premier cas, l'entreprise mobilise ses liquidités et les affecte au financement de l'instissement, en recourant A  l'emprunt pour financer une partie de l'instissement. Le recours A  ce seul type de financement peut présenter des inconvénients pour l'entreprise dont les actions sont cotées en bourse : le financement de l'instissement par les fonds propres ne dégage pas une renilité immédiate; dans ces conditions, l'entreprise n'est pas en mesure de distribuer des dividendes A  ses actionnaires et le titre de l'entreprise peut se déprécier sur le marché boursier. Par ailleurs, les conditions macroéconomiques peunt influencer la stratégie de financement : ainsi, par exemple, le recours A  l'endettement peut se révéler plus avantageux en période d'inflation.
Dans le second cas, l'entreprise emprunte ; elle ne peut le faire que si elle dispose d'un certain seuil de solvabilité et si l'emprunt ne menace pas son indépendance financière, sans quoi elle risque de tomber sous le contrôle de ses créanciers ou de repreneurs hostiles.
Certaines firmes, notamment les PME, ont une structure financière précaire et ont difficilement accès au marché du capital. Les possibilités d'instissement reposent alors exclusiment sur leurs liquidités.
» Les possibilités de prévoir. L'entreprise qui a accès A  l'information et qui suit l'évolution de ses marchés (tant des produits que des facteurs) limite les risques et l'incertitude en mesurant l'évolution de la demande et de l'offre de son produit sur le marché, la stratégie des concurrents, l'apparition de produits de substitution ; du côté des facteurs de production, elle cherche A  anticiper le coût des facteurs, les évolutions technologiques qui affectent les procédés de fabrication.
Tl existe donc, dans ce domaine, une forte asymétrie entre firmes dans la mesure où les grandes entreprises ont davantage la possibilité de réduire le risque en recourant A  des sources dirsifiées de financement, d'acquérir l'information nécessaire, enfin, d'agir sur la demande grace aux dépenses de publicité.


aT¦ Les effets de l'instissement

Les effets de l'instissement se mesurent A  moyen et A  long terme sur les coûts, sur le changement de la fonction de production et sur l'augmentation du chiffre d'affaires de l'entreprise.
' Un premier effet attendu de l'instissement est la réduction du coût moyen de l'entreprise. Sur la ure 8, on distingue la courbe de coût moyen avant l'instissement et celle après l'instissement. La conséquence de l'instissement est de permettre la réduction des coûts moyens par l'augmentation des quantités produites. Il faut donc que l'instissement corresponde A  une augmentation de la demande qui justifie l'augmentation de la production.
' Lorsque l'instissement intègre le progrès technique, c'est-A -dire les innovations de procédés, le coefficient de capital se modifie : la mASme quantité de capital produit plus de biens et entraine une baisse du coût du bien. L'instissement agit sur la fonction de production en accroissant la productivité d'une part, en entrainant la substitution de facteurs d'autre part. L'automatisation de la production exprime le processus de substitution, et mASme d'éviction, du facteur travail.

B/ Les critères de choix d'instissement

aT¦ Le processus de décision
Une fois en possession des informations sur l'environnement macroéconomique, sur l'évolution de l'offre et de la demande, sur le degré d'usure deson matériel, sur le niau de ses ressources financières disponibles, l'entreprise doit décider si l'instissement est nécessaire ou non, quelle variante privilégier lorsque plusieurs s'offrent A  elle, et comment celle qui est retenue s'accorde ac la contrainte financière de l'entreprise, c'est-A -dire ac ses capacités de financement.
Pour chaque projet d'instissement retenu, quatre paramètres sont A  considérer : la durée d'utilisation de l'instissement, le coût d'acquisition de l'instissement direct et indirect, notamment lorqu'il entraine des instissements annexes, le coût d'utilisation du nouau matériel, enfin, les recettes espérées.


aT¦ Les critères de choix d'instissement

11 existe plusieurs techniques permettant de définir la renilité escomptée de l'instissement.


» La valeur actuelle nette (VAN)

Cette méthode permet de er la succession de renus engendrés par l'instissement (en valeur actuelle) au coût de l'instissement :

VAN= -l + F1/(1+i)+F2/(1+i)2+Fn/(1+i)n

Ac cette formule, on connait le coût T de l'instissement, sa durée de vie n, les flux F engendrés, le taux d'actualisation /'. On retient l'instissement dont le bénéfice actualisé est positif. Pour l'entreprise, le taux d'actualisation n'est pas nécessairement égal A  celui du taux du marché monétaire ; elle doit prendre en compte le risque attaché A  son type d'activité ainsi que le risque financier lié A  la structure de ses ressources financières (autofinancement, emprunts). Le choix de la période d'actualisation est également important car plus on s'éloigne dans le temps, plus le rendement escompté devient incertain ; il importe de réduire la période de remboursement de l'instissement.
Le taux d'actualisation permet d'évaluer aujourd'hui un renu A  percevoir ou une dépense A  engager dans le futur. La valeur actuelle d'une unité monétaire disponible dans le futur est inférieure A  la valeur monétaire d'une unité monétaire disponible aujourd'hui, car celle-ci peut AStre instie et engendrer un renu. Le taux d'actualisation exprime le taux de dépréciation d'une recette future par rapport A  une recette actuelle.
Si 1 F placé A  un taux d'intérASt i rapporte en un an un intérASt de (1 Xi)F, il est équivalent de posséder 1 F aujourd'hui ou 1 + ( 1 x / ) F dans un an.
La valeur actuelle de 1 F dans un an = 1 / (1 + /), car dans un an elle sera égale A [l /(1+i)]x(1+i)=1F.
Le taux d'actualisation i est égal soit au taux d'intérASt du marché, soit A  un taux composite représentatif de la valeur des différents modes de financement du capital de l'entreprise. Plus le taux d'actualisation est élevé, plus la valeur actuelle est faible.


Exemple de VAN

Soit un projet de 300 instis en début d'année 1, qui dégage des flux économiques pendant quatre ans. La renilité souhaitée sur l'instissement interne est de 10 %.

» Le taux de renilité minimum
Un instissement est décidé lorsqu'il procure A  l'entreprise un profit minimum en dessous duquel il n'est pas entrepris ; mais il est généralement difficile d'anticiper un niau de profit minimum.
» Le critère de la période de remboursement
Il s'agit d'un critère purement financier. On s'intéresse ici plus A  la vitesse de remboursement des sommes affectées au financement de l'instissement qu'A  la renilité de ce dernier. Cette technique est relatiment simple A  utiliser ; elle se rapproche de la méthode du point mort. Elle est privilégiée par les petites entreprises, les entreprises connaissant des difficultés financières ou encore celles qui agissent dans un environnement incertain.
De faA§on générale, la méthode du bénéfice actualisé est la plus rigoureuse, mais la technique du délai de recouvrement conduit sount les praticiens A  la retenir. Dans le premier cas, elle détermine le taux de renilité requis, fixé par le marché (le coût du capital emprunté doit AStre inférieur ou égal A  la renilité économique). Dans le second cas, notamment pour les entreprises de taille moyenne, l'objectif est celui du délai de récupération des liquidités avancées pour financer l'instissement.



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