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MANAGEMENT

Le management ou la gestion est au premier chef : l'ensemble des techniques d'organisation des ressources mises en ouvre dans le cadre de l'administration d'une entité, dont l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Dans un souci d'optimisation, le périmètre de référence s'est constamment élargi. La problématique du management s'efforce - dans un souci d'optimisation et d'harmonisation- d'intègrer l'impact de dimensions nouvelles sur les prises de décision de gestion.


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Le fonctionnement d'un groupe

Lorsqu'il se trou confronté à un groupe, par exemple dans un contexte de formation, un consultant n'a pas simplement à gérer la transmission d'un certain nombre d'informations, il doit également se montrer capable de conduire ce groupe. C'est ce qu'on appelle habituellement l'animation du groupe. Ce savoir-faire compte tout autant que le contenu même de son interntion car il ne suffit pas d'avoir de bonnes idées, il faut également savoir les faire passer. Pour y parnir le consultant doit être en mesure d'identifier, au sein du groupe, les rôles que certains des individus peunt y jouer. Ces identifications lui permettront de mieux gérer l'ensemble du groupe. Les différentes individualités ac lesquelles il conduira l'interaction sont, en fait, au nombre de quatre. Nous rrons qu'ac chacune de ces personnes le type d'interaction est radicalement différent. La dynamique que je vais maintenant décrire prend place bien plus facilement dans un groupe qui comprend plus d'une douzaine de personnes. Tout se passe comme si, en fait, cinq éléments internaient ici : les quatre personnalités que nous allons aborder et la masse des autres c'est-à-dire le peuple ! Je vais décrire ces quatre personnalités dans leur ordre d'apparition, c'est-à-dire de la plus apparente à la moins apparente.

Le bouc émissaire
Le bouc émissaire a pour principale tache de dire tout haut, et quelquefois très fort, ce que chacun pense dans l'intimité de sa pensée et donc dans celle de la majorité des membres du groupe. Généralement le bouc émissaire accepte de jouer ce rôle uniquement dans la mesure où cela lui permet de denir ultérieurement le leader du groupe. À l'évidence, pour être bouc émissaire il faut savoir être un excellent communicateur et savoir jouer dans toute la gamme des prises de positions que j'ai pu décrire. Parmi toutes ces techniques, la provocation est ici la plus utile, elle correspond à une symétrisation de la relation. Contrairement au leader le bouc émissaire sait surtout se mettre en position haute. Le bouc émissaire est délégué par le groupe pour tenter de focaliser l'internant sur des points secondaires ou des éléments où il risque de perdre son ascendant sur l'ensemble du système, sur l'ensemble du groupe. Il est «mis dans les pattes» de l'animateur pour le détourner de sa fonction et ainsi amoindrir les possibilités de changement qu'il peut apporter. En fait, le bouc émissaire teste constamment l'animateur en cherchant à focaliser son attention sur des points qui peunt être parfaitement secondaires. Cette tache est très difficile à remplir car elle met le bouc émissaire en marge du groupe, à la fois en dedans et en dehors. En dedans, car il représente la fonction homéo-statique du système, ses capacités de non-changement ; en dehors car il prend le risque de se laisser emporter par son rôle en dépassant les limites que lui fixe implicitement le groupe.
Avant tout l'animateur se doit de l'identifier, ce qui n'est pas le plus difficile. Il s'agit ensuite de le respecter comme les rois respectaient, dans la plupart des cas, leurs bouffons. Le bouc émissaire dit sount vrai, en cela il doit être écouté mais pas nécessairement suivi. Il doit denir une soupape de sécurité autant pour l'animateur que pour le groupe. Le risque, pour ce dernier, est de se focaliser sur ses interntions, ce qui viderait de tout leur sens novateur ses propres interntions.

Le séducteur
Autant le bouc émissaire provoque, autant le séducteur, par définition, séduit, c'est-à-dire tente de définir la relation sur un mode complémentaire : « Faisons quelque chose ensemble » Il est cependant celui qui prend les plus grands risques. Bien plus que le bouc émissaire il se place à la marge du groupe, à la fois en dedans et en dehors. Il reste en dedans car il fait partie du groupe qui le délègue auprès de l'internant pour le mettre à l'épreu, plus précisément pour tester son amour propre et sa confiance en lui-même. Autrement dit, le séducteur fonctionne comme un puissant euphorisant qui cherche à endormir la vigilance de l'internant par la flatterie et, pour reprendre un terme plus technique, la connotation positi massi. Il fonctionne comme une énorme seringue d'anesthésiant ! Il est également en dehors du groupe car il prend le risque d'une alliance ac l'internant, donc celui d'une trahison du groupe. Car, de la même façon qu'il cherche à séduire, il risque lui-même d'être séduit puisqu'il est particulièrement sensible à ce type de relation.
L'internant doit être en mesure de prendre une position « meta » par rapport au séducteur. Cela signifie qu'il doit à la fois le reconnaitre mais montrer également qu'il n'est pas dupe de ses manouvres. Cette attitude peut s'énoncer, tout simplement, de la façon suivante : «Je sais bien que vous cherchez à me séduire. » L'internant doit être en mesure de séduire lui-même le séducteur sans pour autant le faire.

L'anticonflictwnt
Comme son nom l'indique, l'anticonflictuant est celui qui a reçu le mandat et/ou s'est donné pour tache de déployer toutes les stratégies qui visent à éviter les conflits. Généralement il s'agit des conflits qui peunt éclater à l'intérieur du groupe, parfois également de conflits entre le groupe et d'autres instances qui lui sont extérieures, qui peunt elles-mêmes être des personnes ou des éléments plus subjectifs comme, par exemple, tel ou tel élément du passé de ce groupe ou tel ou tel projet le concernant. L'anticonflictuant représente au mieux le non-changement car il se montre en mesure, constamment, de faire la part des choses. Il est bien plus qu'un arbitre qui intervient alors que le conflit éclate, il anticipe la possibilité même d'un conflit. D'un point de vue communicationnel, l'anticonflictuant est le spécialiste des rétroactions négatis, celles qui aissent les désaccords. Son rôle, très ingrat, peut l'amener à la position de leader, c'est même ce qu'il recherche. C'est en tout état de cause le candidat le plus dangereux pour le leader actuel. Le reste du groupe, qui le sent bien, sount ne se pri pas de mettre en rivalité ces deux personnages pour les amener, éntuellement, à prendre position sur tel ou tel point.
Pour l'internant, l'anticonflictuant pose un délicat problème. Il se doit à la fois de le respecter, surtout s'il est un bon leader potentiel, mais il doit également rester maitre lui-même de la gestion des éntuels conflits dans le groupe car ces conflits peunt lui être très utiles. A bien des égards il s'agit de la personnalité la plus difficile à gérer car elle fluctue constamment entre position basse et position haute et peut se révéler relatiment imprévisible.
On voit que chacune de ces personnalités requiert, de la part de l'animateur ou du consultant, un type d'interaction spécifique. Autant le leader et le bouc émissaire sont porteurs de changements, autant le séducteur et l'anticonflictuant risquent de s'y opposer.


Le leader

Le vérile leader d'un groupe est toujours caché, il ne se met pas en avant et ne rendique pas son rôle. Il l'exerce tout simplement, et ceci de la façon la plus légère possible. 11 est donc très difficile de l'identifier car c'est un spécialiste de la position basse. Le vrai leader ne se montre donc pas, il ne montre rien de lui-même, il a l'intelligence de se faire absent et de n'internir qu'ac parcimonie. Ce n'est en aucun cas celui qui se met en avant. Ce dernier, nous le rrons un peu plus loin, joue un tout autre rôle. Un des seuls moyens qui permette d'identifier le leader est d'obserr très attentiment le langage non-rbal de chaque membre du groupe lorsqu'il prend position : il ne le fait qu'après lui avoir demandé la permission et avoir reçu son assentiment par un regard furtif. Chaque membre du groupe est ainsi conscient de la présence et de l'identité du leader sans, pour autant, le montrer ourtement. Ce leader est le point de référence du groupe, celui qui le régule et le conduit par l'arrière, c'est-à-dire donc essentiellement dans la position basse.
L'animateur du groupe doit ainsi, dans un premier temps, identifier le leader et ensuite s'en faire un allié. La meilleure façon de s'en faire un allié est, paradoxalement, de ne pas le reconnaitre officiellement, de ne pas le dénoncer. Il s'agit, en quelque sorte, de respecter son anonymat. Il faut ensuite, dans une certaine mesure, tenir compte de ses avis sans pour autant en denir dépendant. Une vérile complémentarité peut et doit s'installer entre l'animateur et le leader dans un partage des intérêts bien compris de chacun. Ils doint parnir à se respecter mutuellement.


Les positions dans l'espace

La ure 13 donne quelques indications sur ce que peunt être les places préférées de ces différents acteurs dans le groupe. Le bouc émissaire a tendance à se mettre en marge du groupe, à égale distance entre le leader et l'animateur, c'est-à-dire en position de contrôle. Il se doit d'être proche du groupe dans la mesure où il le représente ; il importe également pour lui d'évaluer, à chaque instant, les réactions du leader vis-à-vis de ses propres prises de position. Il a un pied dans le groupe et l'autre à l'extérieur de ce groupe ; cela signifie qu'il prend le risque du rejet.
Le séducteur est bien plus proche de l'animateur car il a besoin d'entretenir une proximité physique ac lui. Il n'est pas loin de tourner le dos au groupe. De ce point de vue il est également un marginal qui prend également le risque du rejet. Il est en position de trahison par port à ce groupe.
L'anticonflictuant ne peut qu'occuper une position centrale, à égale distance entre tous les internants de manière à prévoir les réactions de chacun tout en servant de lien. Il est une espèce de tour de contrôle qui évalue, à chaque instant, les risques de conflit. Il a un regard circulaire sur le fonctionnement du groupe. C'est de cette façon qu'il cherche à denir indispensable, il y réussit parfois.
Enfin, le leader aura tendance à se placer au fond de la salle car il a plus facilement une appréhension visuelle du groupe. Il est distant tout en étant présent, sa position en retrait oblige les autres à se déplacer pour mieux l'obserr. Il est en retrait et c'est précisément ce qui le rend encore plus présent. C'est de cette manière qu'il assure sa position basse et donc son emprise sur l'ensemble de la situation.



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