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MANAGEMENT

Le management ou la gestion est au premier chef : l'ensemble des techniques d'organisation des ressources mises en ouvre dans le cadre de l'administration d'une entité, dont l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Dans un souci d'optimisation, le périmètre de référence s'est constamment élargi. La problématique du management s'efforce - dans un souci d'optimisation et d'harmonisation- d'intègrer l'impact de dimensions nouvelles sur les prises de décision de gestion.


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La propension a  consommer - les facteurs subjectifs

Parmi les facteurs qui influent sur le montant de la consommation correspondant A  un renu donné, il reste A  considérer ceux de la seconde catégorie, c'est-A -dire les forces subjectis et sociales qui déterminent le montant de la dépense lorsque sont connus le renu global mesuré en unités de salaire et les facteurs objectifs qui ont déjA  été étudiés. L'analyse de ces facteurs ne soulevant aucun problème nouau, il suffira d'énumérer les plus importants d'entre eux, sans nous attarder sur ce sujet.
Les principaux motifs ou les principales fins de caractère subjectif pour lesquels les individus s'abstiennent de dépenser leurs renus sont, en général, au nombre de huit :
1A° Se constituer une réser pour parer A  des éntualités imprévues ;
2A° Se prémunir en vue d'événements prévus qui modifieront un jour le rapport actuel entre le renu d'un individu et ses besoins personnels et familiaux, événements tels que la vieillesse, l'éducation de ses enfants ou l'entretien de personnes A  sa charge ;
3A° Bénéficier d'intérASt et de plus-value, une consommation différée plus abondante en valeur réelle paraissant préférable A  une consommation immédiate plus réduite ;
4A° Jouir d'une dépense progressiment croissante et satisfaire ainsi un instinct fort répandu qui pousse les hommes A  envisager dans l'anir une amélioration plutôt qu'une diminution graduelle de leur niau de vie, mASme si leur faculté de jouir tend A  s'affaiblir ;
5A° Jouir d'une sensation d'indépendance et du pouvoir d'agir, mASme si l'on n'a pas une idée nette de ce qu'on fera ou l'intention arrAStée de faire une chose déterminée ;
6A° S'assurer une masse de manouvre pour réaliser des desseins spéculatifs ou commerciaux ;
7A° Léguer une fortune ;
8A° Satisfaire la pure ladrerie, c'est-A -dire la répulsion irraisonnée mais obsédante pour tout acte de dépense en tant que tel.
Ces huit motifs peunt AStre dénommés : Précaution, Prévoyance, Calcul, Ambition, Indépendance, Initiati, Orgueil et Avarice ; nous pourrions aussi élir une liste parallèle des motifs A  consommer tels que : le Goût du plaisir, l'Imprévoyance, la Générosité, l'Irréflexion, l'Ostentation et la Prodigalité.
Outre les épargnes accumulées par les individus il existe une importante quantité de renu, variant peut-AStre dans une communauté industrielle moderne comme la Grande-Bretagne ou les états-Unis entre le tiers et les deux tiers de l'accumulation totale, qui est retenue par les Autorités Centrales ou Locales, parles Institutions et par les Sociétés Commerciales pour des motifs très semblables, mais non identiques, A  ceux qui animent les individus, et plus particulièrement pour les quatre motifs suivants :
1A° Le motif d'entreprise ' s'assurer des ressources pour réaliser un noul instissement de capital sans contracter une dette ou faire un noul appel aux capitaux du marché ;
2A° Le motif de liquidité ' s'assurer des ressources liquides pour faire face aux accidents, aux difficultés et aux crises ;
3A° Le motif d'amélioration ' s'assurer un renu graduellement croissant, ce qui accessoirement mettra les dirigeants A  l'abri de la critique car il est rare que dans l'accroissement du renu on distingue la part qui résulte d'une augmentation des résers de celle qui provient d'une amélioration du rendement ;
4A° Le motif de prudence financière et le souci de - dominer ses affaires - en constituant une provision financière supérieure A  la somme du coût d'usage* et du coût supplémentaire*, de manière A  rembourser sa dette et A  amorti r le coût de ses actifs A  un rythme plutôt supérieur qu'inférieur au rythme réel de l'usure et du vieillissement, la force de ce motif dépendant surtout de la quantité et de la nature de l'équipement en capital et de l'allure du progrès technique.
A ces motifs, qui favorisent le non-usage pour la consommation d'une partie du renu, correspondent d'autres motifs agissant par intermittence qui amènent la consommation A  dépasser le renu.
Plusieurs des motifs d'épargne positi, énumérés précédemment, ont comme contre-partie dans les esprits une épargne négati A  une date ultérieure. Tel est le cas de l'épargne destinée A  subnir aux besoins de la famille ou de la vieillesse. Le secours de chômage financé par l'emprunt doit AStre regardé de préférence comme une épargne négati.
La force de tous ces motifs varie énormément suivant les institutions et l'organisation de la société économique que l'on considère, suivant les habitudes dues A  la race, A  l'éducation, aux conntions, A  la religion et A  la moralité courante, suivant les espérances actuelles et l'expérience passée, suivant l'importance et la perfection de l'équipement en capital, suivant la répartition existante de la richesse et les niaux de vie élis. Toutefois, dans la thèse qui fait l'objet du présent ouvrage, nous ne nous occuperons pas, sauf au cours de discussions occasionnelles, des conséquences des changements sociaux A  longue portée ni des lents effets des progrès séculaires. En d'autres termes, nous prendrons comme donnée l'arrière- principal des motifs subjectifs qui poussent respectiment A  l'épargne et A  la consommation. Dans la mesure où la répartition de la richesse est déterminée par la structure sociale plus ou moins permanente de la communauté, nous pouvons également la considérer comme un facteur qui ne varie qu 'A  un rythme lent et au cours d'une longue période ; nous la prendrons donc aussi comme une donnée de la présente étude.

Puisque, par conséquent, l'arrière- principal des forces subjectis et sociales change lentement, alors que l'influence dans la courte période du taux de l'intérASt et des autres facteurs objectifs est le plus sount d'importance secondaire, nous sommes amenés A  conclure que les variations de courte période de la consommation dépendent dans une large mesure des variations du rythme auquel le renu (mesuré en unités de salaire) est gagné et non des variations de la propension A  dépenser pour la consommation un renu donné.
Gardons-nous, toutefois, d'un malentendu. Ce qui précède signifie que l'influence de variations modérées du taux de l'intérASt sur la propension A  consommer est généralement faible et non que les variations du taux de l'intérASt n'exercent qu'une faible influence sur les montants effectiment épargnés et consommés. Bien au contraire l'influence des variations du taux de l'intérASt sur le montant effectiment épargné est primordiale, mais elle s'exerce dans un sens opposé A  celui qu'on a coutume de lui assigner. MASme si l'attrait du renu accru qui sera gagné plus tard en conséquence d'une hausse du taux de l'intérASt a pour effet d'affaiblir la propension A  consommer, on peut affirmer qu'une hausse du taux de l'intérASt a pour effet de diminuer le montant effectiment épargné. L'épargne globale est en effet commandée par l'instissement global ; une hausse du taux de l'intérASt (si elle n'est pas compensée par une élévation correspondante de la courbe de la demande d'instissement *) diminuera l'instissement ; elle fera donc nécessairement baisser les renus au niau où l'épargne aura décliné dans la mASme mesure que l'instissement. étant donné que le renu diminue plus que l'instissement en valeur absolue, il est exact que la consommation diminuera quand le taux de l'intérASt s'élèra. Mais ceci ne ut pas di re que la marge correspondant A  l'épargne s'en troura augmentée. Au contraire, l'épargne et la consommation diminueront simultanément.
Ainsi, lors mASme qu'une hausse du taux de l'intérASt amène effectiment la communauté A  épargner une part plus grande d'un renu donné, on peut AStre tout A  fait sûr (s ' il ne se produit aucun changement favorable dans la courbe de la demande d'instissement*) qu'elle diminuera le montant total de l'épargne effectiment constituée. La mASme faA§on de raisonner peut mASme nous indiquer de quel montant, toutes choses restant égales, une augmentation du taux de l'intérASt diminuera les renus. Les renus doint en effet baisser (ou leur répartition changer) juste assez pour qu'il en résulte dans le montant des épargnes, sur la base de la propension existante A  consommer, une diminution égale A  celle que la hausse du taux de l'intérASt détermine, sur la base de l'efficacité marginale existante du capital, dans le montant de l'instissement. L'examen détaillé de cette question fera l'objet du chapitre suivant
La hausse du taux de l'intérASt pourrait nous inciter A  épargner plus si nos renus restaient inchangés. Mais si cette hausse contrarie l'instissement, nos renus ne resteront pas et ne peunt pas rester inchangés. Ils baisseront nécessairement jusqu'A  ce que le déclin de la capacité d'épargner suffise A  compenser le stimulant que l'épargne trou dans la hausse du taux de l'intérASt. Plus nous sommes ascètes, plus résolument nous sommes économes, plus obstinément nous sommes orthodoxes dans la gestion de nos finances personnelles et publiques et plus aussi nos renus doint baisser lorsque le taux de l'intérASt s'élè par rapport A  l'efficacité marginale du capital*. L'obstination ne peut nous rapporter qu'un chatiment et aucune récompense ; l'effet ne peut AStre évité.
En définiti, les montants réels de l'épargne et de la consommation globales ne dépendent pas de la Précaution, de la Prévoyance, du Calcul, de l'Ambition, de l'Indépendance, de l'Initiati, de l'Orgueil et de l'Avarice. Le Vice et la Vertu n'interviennent nullement dans l'affaire. Tout dépend de la mesure où, compte tenu de l'efficacité marginale du capital (1), le taux de l'intérASt est favorable A  l'instissement. Non, nous allons trop loin. Si le taux de l'intérASt était gourné de telle sorte que le plein emploi fût toujours maintenu, la Vertu reprendrait ses droits ; le rythme de l'accumulation du capital dépendrait de la faiblesse de la propension A  consommer. Ainsi, une fois encore, le tribut que les économistes classiques payent A  la Vertu est la conséquence de leur hypothèse implicite que le taux de l'intérASt est toujours gourné de cette faA§on.



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