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MANAGEMENT

Le management ou la gestion est au premier chef : l'ensemble des techniques d'organisation des ressources mises en ouvre dans le cadre de l'administration d'une entité, dont l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Dans un souci d'optimisation, le périmètre de référence s'est constamment élargi. La problématique du management s'efforce - dans un souci d'optimisation et d'harmonisation- d'intègrer l'impact de dimensions nouvelles sur les prises de décision de gestion.


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Les autres moyens de financement

Les autres moyens de financement
Les ressources confiées A  l'entreprise par les actionnaires ne suffisent pas la plupart du temps A  couvrir ses besoins. L'entreprise devra donc trouver auprès de prASteurs les crédits complémentaires qui lui sont nécessaires. Ces prASteurs peuvent AStre les actionnaires eux-mASmes ou toute autre personne physique ou morale. Les avantages du prASteur par rapport A  l'actionnaire sont de courir un risque moindre en cas de dépôt de bilan, d'AStre remboursé dans un délai convenu d'avance et de toucher des intérASts chaque année. En contrepartie, les prASteurs ne participent pas aux bénéfices et ne profitent pas des plus-values du capital.

La banque et l'entreprise nouvelle

La première tache du banquier est d'assurer pour le compte de son client un certain nombre d'opérations avec l'argent qui lui a été confié. C'est ainsi que la banque se chargera de payer les salaires des employés et les factures des foumisseurs de l'entreprise. Sauf accident, le banquier accomplit ce travail A  la satisfaction de l'entreprise.
C'est A  propos de la seconde tache du banquier qui consiste A  mettre des fonds A  la disposition de l'entreprise que des divergences apparaissent.
Pour éviter ces divergences, il convient d'informer le banquier dès avant la création de l'entreprise de ses perspectives de développement, comme il conviendra de le tenir au courant des résultats une fois l'entreprise créée.
L'art du banquier est d'éviter de prendre des risques. Si vous le laissez dans l'ignorance de la situation de votre entreprise, il imaginera naturellement le pire. Comme votre banquier a beaucoup de clients, n'attendez pas qu'il prenne l'initiative de vous rencontrer. Rendez-lui visite et surtout invitez-le A  visiter votre atelier ou votre bureau. La confiance réciproque qui naitra ainsi entre vous ne doit pas vous empAScher d'ouvrir rapidement un second compte dans une autre banque.
En effet, le banquier comme tout commerA§ant, est sensible A  l'aiguillon de la concurrence, trop sensible, pensent certains dirigeants d'entreprises qui préfèrent jouer la sectiune de la confiance en n'ayant qu'un seul banquier.
Sachez que les banquiers n'aiment pas, de nos jours, accorder A  leurs petits clients des autorisations de découvert, préférant se livrer A  des opérations de haut de bilan, d'une gestion moins onéreuse chez leurs clients plus importants et bénéficier des ressources gratuites que leur fournissent les comptes créditeurs de leurs petits clients.
Ils aiment encore moins les découverts non autorisés, mASme minimes et mASme s'ils sont largement couverts par des placements gérés par eux. En effet, le gestionnaire de votre compte sera jugé, entre autres critères, sur la proportion de découverts non autorisés dans sa clientèle.
Encouragées dans ce sens par les gouvernements, des banques ont développé une politique de participation aux manifestations sur la création d'entreprise et de produits bancaires appropriés.
Certaines d'entre elles persévèrent dans cette direction et l'améliorent, en isolant par exemple dans les résultats d'exploitation de leurs agences ce qui relève de la création d'entreprise ; d'autres estiment au contraire que les coûts sont trop importants et réduisent en conséquence leurs efforts. Ces dernières sont, aujourd'hui, les plus nombreuses.
Elles avancent en outre que leur responsabilité peut AStre engagée devant les Tribunaux dont la position moyenne est qu'un concours A  une entreprise nouvelle ne doit AStre ni disproportionné par rapport au montant des fonds propres, ni déraisonnable par rapport aux perspectives de développement. Les Tribunaux ont également jugé que ces concours devaient AStre maintenus un certain temps dans la phase de démarrage, mASme en l'absence de rentrées significatives.


Les techniques de financement


Pour répondre aux besoins des entreprises, les banques disposent d'une gamme de prASts que l'on classe dans les rubriques suivantes :


PrASts A  long terme

Ils financent les immobilisations de l'entreprise telles que machines, terrains et batiments.

PrASts A  moyen terme
D'une durée maximum de sept ans, ils financent les immobilisations dont la durée normale d'amortissement ne dépasse pas ce laps de temps.


PrASts A  court terme

» Le crédit d'escompte et le crédit de mobilisation de créance servent A  financer le crédit que l'entreprise consent A  ses clients sous forme de délais de paiement.
» Les facilités de caisse ont pour but de compenser les différences de rythme des encaissements et des décaissements de l'entreprise au cours du mois.
» Les autorisations de découvert compensent les variations au cours de l'année entre le rythme des entrées et celui des sorties. C'est ainsi que les entreprises dont les ventes varient fortement selon les saisons peuvent bénéficier de - crédits de camne -,
Pour accorder ces crédits A  l'entreprise, le banquier tiendra compte des prévisions (et bien sûr des résultats antérieurs pour une entreprise existante). Il tiendra compte aussi du rapport entre les fonds empruntés et les fonds propres de l'entreprise. Enfin, il prendra des garanties soit sur le bien dont le prASt finance l'achat soit sur les autres biens de l'entreprise ou de ses dirigeants.
Les banquiers n'aiment plus guère parler de ratios, estimant A  juste titre que les indications qu'ils donnent manquent de nuances. Il n'en reste pas moins qu'il leur parait souhaile qu'un de financement comporte une marge de sécurité et fasse apparaitre une capacité de remboursement suffisante. C'est ainsi que l'on peut lire dans un document, d'ailleurs excellent, publié par l'un d'entre eux A  l'intention des créateurs d'entreprise que l'excédent cumulé des ressources sur les besoins A  la fin de la période de réalisation du programme d'investissements doit représenter environ le quart du montant des crédits et que les capitaux empruntés ne doivent pas excéder quatre années d'autofinancement,
Le plus souvent la banque ne financera pas avec ses seuls fonds les crédits qu'elle consent A  l'entreprise,
Pour les prASts A  long terme, elle transmettra le dossier A  des organismes spécialisés tels que le B.D.P.M.E., le Crédit Foncier, le Crédit National.
Pour les artisans, elle pourra se porter adjudicataire des prASts bonifiés résers A  la création d'entreprises, aux créations d'emplois et A  la première reprise d'entreprise. Chaque année une enveloppe de prASts spéciaux aux artisans est fixée par les Pouvoirs publics A  10 milliards de francs environ.
Pour le crédit d'escompte, elle se refinancera auprès de la Banque de France.
Le Fonds National de Garantie pour la création d'entreprise, créé en 1979 et géré par la S.O.F.A.R.I.S., permet aux banques de se couvrir pour les prASts qu'elles accordent aux entreprises en création.
L'octroi de la garantie de la S.O.F.A.R.I.S. peut AStre délégué par celle-ci A  la banque prASteuse, moyennant certaines conditions. Dans le cas des entreprises en création, les règles de la délégation sont que les fonds propres doivent représenter au moins 50 % de l'endettement A  moyen ou long terme, crédit-bail compris, et que le fonds de roulement, dans le bilan de départ, représente au minimum 15% du chiffre d'affaires annuel prévu pour le premier exercice.


Enfin, il existe d'autres techniques de financement telles

que :
' les obligations cautionnées qui permettent de différer de trois mois le paiement de la taxe A  la valeur ajoutée ;
' le crédit-bail (ou leasing) qui est une location avec promesse de vente. Cette technique qui a connu un développement important a l'avantage d'apparaitre comme une charge d'exploitation pour l'entreprise et non comme un endettement ce qui, théoriquement, laisse intacte sa faculté d'emprunt. Elle permet également de financer A  100% le bien mis A  la disposition de l'entreprise. Elle a par contre l'inconnient d'AStre plus coûteuse qu'un prASt ;
' l'affacturage, méthode qui consiste pour l'entreprise A  se décharger du recouvrement de ses créances. Cette méthode, assez coûteuse, améliore la trésorerie de l'entreprise et simplifie sa compilité. Elle peut AStre particulièrement intéressante pour une jeune entreprise travaillant avec une marge élee. Cependant les sociétés d'affacturage n'acceptent de prendre en charge que les entreprises dont le chiffre d'affaires annuel dépasse trois millions de francs.



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