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MANAGEMENT

Le management ou la gestion est au premier chef : l'ensemble des techniques d'organisation des ressources mises en œuvre dans le cadre de l'administration d'une entité, dont l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Dans un souci d'optimisation, le périmètre de référence s'est constamment élargi. La problématique du management s'efforce - dans un souci d'optimisation et d'harmonisation- d'intègrer l'impact de dimensions nouvelles sur les prises de décision de gestion.


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Les types de services

Le monde des serces étant extrASmement disparate, il est impossible d'en faire une classification exhaustive, puisque, tous les jours, il se crée de nouveaux types de serces : applications rtuelles et Internet, mais aussi -petits boulots- requérant peu de technologie et beaucoup d'imagination.

Une classification des serces

Les serces aux particuliers, entreprises et administrations
Ces serces sont destinés aux particuliers, les -ménages- de la compilité nationale, et aux entreprises et administrations. Les serces destinés aux entreprises se développent tout particulièrement, dans la mesure où les entreprises externalisent les actités qui ne sont pas de leur compétence (cantine, gardiennage, voire compilité et secrétariat), mais aussi dans la mesure où l'innovation dans les techniques de gestion fait apparaitre de nouveaux besoins (informatique, conseil en management, logistique, qualité, etc.). Toutefois, nombre de serces sont mixtes : ainsi, la restauration hors foyer répond autant A  des besoins de type professionnel que de loisir.
Les serces - de faire - et - de conseil -
Dans les serces de faire, le prestataire s'engage A  obtenir un résultat précis (livrer un produit, nettoyer un bureau, fournir un plat, réserver une chambre, tirer les résultats comples, etc.). Dans les serces de conseil, le prestataire s'engage A  tout mettre en œuvre pour satisfaire le besoin, tel qu'il a été exprimé en accord avec le demandeur, ou en fonction de son attente présumée. Cela va du médecin aux artistes, en passant par les multiples sociétés de conseil aux entreprises. Il existe, par exemple, près de 500 professions - d'indépendants non réglementés-, constitués le plus souvent en entreprise unipersonnelle, qui offrent majoritairement des serces de conseil.
En réalité, la distinction est difficile A  faire dans bien des cas, car elle repose sur l'évaluation du résultat. Celle-ci dépend du degré de satisfaction ressenti par l'usager, c'est-A -dire la qualité du serce, laquelle est souvent très subjective. Par exemple, les appréciations sur l'hygiène, la qualité gustative, l'esthétique, la durée de l'attente, l'accueil, etc. varient selon les personnes, voire les régions ou les groupes sociaux. De plus, sur nombre de prestations impliquant une certaine expertise (site médicale, rapport d'expertise, etc.), le demandeur est désarmé pour apprécier la qualité de la prestation ou son prix. Il a, dans ces conditions, deux attitudes possibles : faire confiance au prestataire ou recourir A  un contrat explicitant le résultat A  atteindre, ou la nature (opérations, coût) de la prestation : deux attitudes que connaissent ceux qui doivent traiter avec un réparateur automobile


Les serces - high tech - et - low tech -

Les premiers impliquent un savoir fondé sur l'acquisition de connaissances, sanctionnées par un diplôme (titre d'ingénieur ou d'expert-comple, ou d'architecte DPLG, par exemple). Les serces low tech exigent plutôt un savoir-faire fondé sur l'expérience (chef d'un grand restaurant, par exemple).
Contrairement A  une idée reA§ue, les serces high tech ne sont pas nécessairement plus performants que les autres ; ils sont en effet soumis A  une innovation constante, et leur durée de e peut AStre brève, comme on le voit dans les serces informatiques, dans les biotechnologies. En revanche, il existe une multitude de besoins peu sophistiqués non satisfaits, pour lesquels on observe le développement de TPE ou de PME très florissantes, grace aux capacités entrepreneu-riales de leur dirigeant, A  l'engagement du personnel dans le processus de prestation de serces.
Les serces - purs - et - de support -
Les serces purs exigent peu de capital (d'investissement) matériel, mais avant tout un investissement immatériel, le plus souvent d'ordre intellectuel : tel est le cas des professions artistiques ou intellectuelles, de maintes actités d'expertise et de conseil. A l'opposé, les serces de support exigent beaucoup d'investissements matériels (batiments, machines, matériel de transport et de manutention, etc.) et interennent en soutien de l'actité industrielle de transformation des produits (transporteurs routiers).
Or, dans le nouveau capitalisme qui se développe, la valeur ajoutée par les actités économiques réside de plus en plus dans les serces de support des produits industrialisés, et de moins en moins dans l'actité de transformation elle-mASme : en témoigne la part croissante des investissements immatériels et intellectuels dans l'investissement total des entreprises. Or, une part croissante de ces actités de serces est externalisée vers des petites ou moyennes entreprises spécialisées.

Une demande croissante de serces

Dans les pays ayant atteint le plus haut niveau de développement technique, économique et social, la croissance est désormais entrainée par la demande d'actités de serces. Il conent donc de s'interroger sur les causes de cette demande explosive. Il apparaitra, au vu de ces causes, que la petite entreprise est intrinsèquement plus compétitive que la grande pour satisfaire maintes de ces attentes.


La demande en provenance des entreprises

Les entreprises peuvent s'adresser A  des entreprises de serces pour répondre aux besoins suivants :
- L'entreprise de serces, spécialisée dans une prestation donnée, offre un serce A  un prix plus bas que le coût auquel elle fournirait en interne la mASme prestation.
- L'entreprise extérieure fournit un serce de qualité supérieure A  la prestation interne.
- Le serce demandé est assez spécifique pour que l'entreprise ne dispose pas en interne de spécialistes.
Mais, en contrepartie, une entreprise jusqu'ici axée sur la transformation industrielle peut orienter son actité sur les serces, quitte A  externaliser la production proprement dite sur des fournisseurs ou des sous-traitants. En effet, les serces préalables A  la fabrication (recherche, design, etc.), puis postérieurs A  celle-ci (commercialisation, promotion, etc.) constituent désormais les actités qui ajoutent le plus de valeur au produit. A€ l'extrASme, l'entreprise indiduelle deent une entreprise de serces.


La demande en provenance des particuliers

Les particuliers sont de plus en plus demandeurs de serces tournant autour des besoins de santé, de loisirs, de commerces spécialisés. Cette attente est largement liée A  l'indidualisation des besoins : les produits industriels sont adaptés aux demandes de chacun A  l'aide des serces inclus dans le produit, ou par le biais des actités de serces. Celles-ci sont de faA§on croissante assumées par les petites entreprises, qui se révèlent plus efficaces que les grandes pour satisfaire des besoins très particularisés.

Les atouts de la petite entreprise de serces

Le processus de prestation de serces, appelé - scrvuction -, repose sur une transaction passée entre le demandeur et l'offreur. On peut prendre comme exemples : une consultation médicale, une demande d'étude de marché, une expertise comple, une recherche de logement dans une agence immobilière, la commande d'un plat dans un restaurant, etc. Bref, les gestes les plus quotidiens reposent sur des transactions entre au moins deux personnes. Les bases de la transaction sont :
- L'incertitude sur le prix A  payer (la valeur et le coût réel de la prestation : achat chez un antiquaire, réparation d'un objet en panne, etc.), le résultat attendu de la transaction (serce de conseil, serce très innovant ou très personnalisé).
- L'opportunisme, c'est-A -dire l'intérASt personnel de chacun des protagonistes : ce problème est d'autant plus important que la transaction repose sur des données incertaines.
- La fréquence de la transaction : lorsqu'il s'agit d'un serce demandé fréquemment, il se produit un effet de fidélisation. L'intérASt du prestataire est de prendre en considération les attentes du client, d'AStre A  son écoute.
- Enfin, la spécialisation plus ou moins forte du serce : lorsqu'il s'agit d'une prestation exigeant un savoir ou savoir-faire spécifique (et souvent mal connu du demandeur), le coût de la transaction peut AStre important pour le demandeur.
Le problème est donc multiple : asseoir la confiance du client, au travers d'une écoute personnalisée, d'une relation empathique, d'une adaptation de la prestation aux attentes du client. Ceci implique des aptitudes particulières de la part du dirigeant et de ses collaborateurs. Or ces aptitudes sont d'autant plus présentes et décelables que l'entreprise est de petite taille : le personnel est davantage impliqué, les relations avec les clients sont beaucoup plus prégnantes. De plus, le coût de la servuction augmente rapidement, et la qualité décroit tout aussi te, avec l'augmentation de l'échelle des opérations (l'exemple classique est celui du restaurant ctime de son succès). Il en résulte une incitation forte A  maintenir les actités de serces dans des unités de petite taille, y compris pour les chaines (restauration rapide, hôtellerie deux étoiles), les grandes entreprises de serces cherchant A  se -casser-, se -restructurer- en de petites entreprises autonomes.



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