Il convient de mentionner à part l'apport de Mary Parker Follett, très précurseur dans les années 1920 qui est la période où elle écrit. Plusieurs points sont noles. Bien que se rattachant à l'école traditionnelle, ses travaux anticipent les conclusions de l'école des relations humaines et même bien au-delà. En effet, elle est la première à s'intéresser aux notions de pouvoir et de conflit dans l'organisation, auxquelles les auteurs nord-américains vont longtemps rester étrangers. Elle considère le conflit comme normal. C'est une réalité permanente qui ne doit pas être évitée, mais utilisée. II comporte trois modes de résolution : la domination, où une partie impose sa loi à l'autre, le compromis, marchandage où l'on échange des compromis et l'intégration des points de vue en conflit en une situation noulle et innovante et implique que chacun dévoile ses vériles intérêts afin de mettre les différences en évidence. La troisième solution est la seule satisfaisante à long terme. On reconnait ici les prémisses de l'école de Harvard de la négociation.
Par ailleurs, elle analyse les notions autour de l'autorité, contrôle insti en quelqu'un qui peut être conféré, mais qui n'emporte pas forcément pouvoir. Ce dernier étant la capacité de faire que les choses arrint, d'initier le changement, d'être un agent causal. Au contraire de l'organigramme qui confond les deux, elle considère que l'on ne peut conférer du pouvoir, qui se construit en fonction de l'expérience, des
connaissances et des capacités de celui qui le détient, à quelque niau de la hiérarchie que ce soit. Il n'y a pas de pouvoir efficace « sur », mais seulement un pouvoir « ac ». Le pouvoir, influence réciproque se déloppe en commun. Le pouvoir hiérarchique doit céder la place à la « loi de la situation ». C'est la tache à accomplir qui doit dicter les instructions, pas un individu. Ce second point est prémonitoire de la notion de pouvoir comme relation et de la gestion participati.
Enfin, il faut noter que Mary Parker Follett tient que le point focal à considérer en termes de
management n'est pas l'individu mais la relation, variable interdépendante. Individu et situation se créent réciproquement en relation dans une dialectique évoluti de façon permanente. Ce qui est ici anticipé est la théorie des systèmes1.