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ECONOMIE

L'économie, ou l'activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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Les gouvernements face aux marchés financiers

Les gouvernements face aux marchés financiers
Le 25 octobre 1995. Jacques Chirac rencontre, A  Bonn, le chancelier Helmut Kohi. A cette occasion, le premier annonce que -nous serons prASts pour les échéances monétaires internationales > avant d'ajouter : - La France remplira les critères. - Le vérile destinataire de ces propos n'est pas le FranA§ais moyen mais les -marchés-. Ces derniers ne tardent pas A  faire connaitre leur réponse : le franc, quelque peu chahuté au cours de ces dernières semaines, reprend plus d'un centime sur le mark. Traduction : les marchés accueillaient favorablement la décision des autorités franA§aises de combattre les déficits publics afin de satisfaire aux critères de conrgence (1) et leur volonté de poursuivre la politique de rigueur prônée par les marchés. Les marchés, qui sont-ils vraiment? Il s'agit pour l'essentiel des instisseurs institutionnels en charge de la gestion de capitaux (les pensions des futurs retraités, l'épargne des ménages, la trésorerie des entreprises, etc.), c'est-èdire principalement les fonds de pensions et les fonds communs de placements (OPCVM), mais aussi les comnies d'assurance, les grandes entreprises. .. A eux seuls, les cent premiers fonds de pension américains et leurs cent homologues européens et japonais contrôlaient, en 1991, 8000 milliards de dollars, A  er aux quelque 500 A  600 milliards de dollars de résers officielles détenues par les banques centrales de ces mASmes pays. Qu'une simple fraction des capitaux détenus par les Fonds de pensions se porte sur une monnaie au détriment d'une autre, et c'est l'ensemble du Système monétaire européen qui est désilisé comme au cours de l'été 1993.
Mais nul besoin de disposer d'une masse importante de capitaux pour peser de tout son poids dans la finance internationale. Les marchés A  terme permettent aux opérateurs de se porter acquéreur d'actifs représentant plusieurs dizaines de fois leur dépôt de garantie. C'est l'effet de levier bien connu des financiers et dont les fameux Hedge Funds ont su ces dernières années tirer le meilleur profit. Tous ces différents acteurs n'ont désormais plus qu'un objectif en tASte : spéculer! La spéculation n'est pas un phénomène nouau, mais son champ d'action s'est considérablement élargi A  la faur de trois évolutions majeures internues au cours de ces vingt dernières années : la déréglementation des mouments de capitaux consentie par les Etats eux-mASmes A  partir du milieu des années 80 ; le déloppement de l'ingénierie financière ac l'apparition de produits dérivés toujours plus élaborés (swaps. options de devises, futures sur indices) ; enfin, les progrès des télécommunications et de l'informatique qui permettent d'effectuer désormais des transactions en temps réel tout en en réduisant le coût. En vingt-cinq ans, le coût d'un message téléphonique de cinq minutes entre New York et Londres a diminué de 93%. Ces trois évolutions concourent A  ce qu'il est connu d'appeler la globalisation financière. Grace A  elle, les Etats disposent de ressources supplémentaires pour financer leurs déficits publics. De fait, la proportion des instisseurs étrangers parmi les détenteurs de bons du Trésor émis par un Etat a fortement crû au cours de ces dernières années. Fin 1992,38% de la dette publique franA§aise était ainsi placée auprès de non-résidents. Seulement, les capitaux étrangers peunt repartir aussi vite qu'ils sont arrivés comme la crise mexicaine de décembre 1994 en a administré la preu. Cette volatilité des capitaux n'est pas dépourvue de rationalité. Elle tient A  l'anticipation par les opérateurs des perspectis de rémunération de leurs placements. Cette anticipation se fonde sur l'évolution des principaux indicateurs d'une économie : les taux d'intérASt, les taux de change, l'inflation, les dépenses des ménages, les instissements des entreprises Conséquence : un gournement peut difficilement prendre une décision susceptible d'agir sur un ou plusieurs de ces indicateurs sans prendre en compte les éntuelles réactions des marchés. Dès lors que ces derniers ne la valident pas, une politique économique peut aboutir A  des effets contraires A  ceux escomptés par le gournement. Dans ce contexte, un seul mot d'ordre dicte la conduite des gournements : AStre crédible ! Dans un ouvrage consacré tout spécialement A  la -tyrannie des marchés-, l'économiste Henri Bour-guinat invite A  un peu plus d'optimisme (2) : mASme si la pression des marchés est indéniable, les gournements disposent encore de marges de manouvre notamment en matière fiscale ou de taux de change.
Une autre che de salut résiderait dans le renforcement de la coopération entre les Etats. Celle-ci a déjA  démontré son efficacité mais aussi ses limites : au cours de l'été 1993, les principales banques centrales sont parnues A  endiguer la vague spéculati mais au prix d'une mise entre parenthèses du Système monétaire européen. Pour que celunci fonctionne, une plus grande conrgence des politiques économiques s'impose.



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