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ECONOMIE

L'économie, ou l'activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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Points de repÀre les marchés financiers

Points de repÀre les marchés financiers
A QUOI SERVENT LES MARCHéS FINANCIERS?
Ils organisent la rencontre entre les détenteurs d'épargne et les agents économiques en quASte de financements, dans le cadre des bourses des valeurs mobilières (actions, obligations). Ac l'autofinancement et le recours au crédit bancaire, ils constituent ainsi la troisième source officielle de financement des besoins des entreprises et des Etats.
Au fil du temps, les marchés financiers se sont vu reconnaitre deux autres fonctions : 1A°) permettre les restructurations du capital A  trars les OPA, OPE ; 2A°) limiter les risques sur les placements A  moyen et long terme. On distingue :
- tes marchés des valeurs mobilières (actions et obligations) : le marché primaire, appelé aussi marché du neuf (où sont émises les noulles valeurs mobilières offertes aux souscripteurs) et le marché secondaire ou marché de l'occasion (où s'échangent les valeurs mobilières déjA  émises). Au sens strict, la bourse des valeurs correspond A  ce marché secondaire où s'échangent quotidiennement actions et obligations ;
- les marchés dérivés : ce sont les marchés spécialisés dans l'assurance contre les risques de pertes liés A  l'inflation et la variation des taux d'intérASts (en France : le MATIF - marché A  terme des instruments financiers créé en 1986 - et le MONEP, marché des options négociables de Paris, créé en 1987).

COMMENT ENTRE-T-ON EN BOURSE?
Seules les sociétés de capitaux (sociétés anonymes ou en commandite par actions) peunt avoir accès aux marchés financiers. Au sein des marchés de valeurs, on distingue :
- le marché officiel, réservé aux entreprises ayant fait la preu de leur solidité ;
- le second marché (créé en France en 1983) ourt aux entreprises moyennes (moyennant la mise A  disposition du public d'au moins 10% des actions qui composent le capital ; une certaine transparence des comptes ; un effort d'information auprès du public) ;
- le marché hors cote, accessible A  toutes les entreprises. Ajoutons A  cette liste les marchés spécialement créés pour les sociétés liées aux noulles technologies et A  Internet (par exemple, le Nasdaq aux Etats-Unis).

Les acteurs
On appelle opérateurs l'ensemble des instisseurs et des spéculateurs, individuels ou institutionnels, qui interviennent sur les marchés boursiers :
- tes traders : c'est l'une des catégories d'opérateurs spéculateurs ; ils opèrent A  partir des salles des marchés des banques en cherchant A  réaliser des plus-values A  court terme pour le compte de leurs clients.
- les instisseurs institutionnels : plus connus sous le diminutif -zinzins-, ils représentent les plus gros opérateurs sur les marchés financiers. Les plus connus sont les fonds de pensions, mais il y a aussi les organismes de placement collectif (OPCVM, SICAV), les fonds mutuels, les comnies d'assurances, les départements fiduciaires, les fonds spéculatifs (hedge funds);
- les fonds de pension : institutions spécialisées dans la gestion de l'épargne de retraités. Leurs instissements boursiers se chiffrent en milliards de dollars. Les plus connus sont américains : Calpers (fonds de pension des fonctionnaires californiens), Fidelity Ces fonds de pension ont vu leur puissance financière croitre considérablement depuis les années 7OS0 sous l'effet du déloppement de la retraite par capitalisation et de la libéralisation des marchés ;
- les actionnaires individuels : les petits porteurs, les boursicoteurs, les actionnaires salariés Environ 10% des FranA§ais possèdent des actions en direct, 15% des Britanniques et 22% des Américains. Les actionnaires individuels ont la réputation d'AStre plus fidèles et pondérés que les instisseurs institutionnels. Ils sont un gage de silité pour les marchés financiers ;
- tes analystes financiers : des professionnels de la finance spécialisés dans l'analyse du potentiel et de la situation financière d'une entreprise cotée. Ils identifient les sociétés dont les cours sont sous- ou surévalués par les marchés ;
- tes agences de notation : ce sont des acteurs essentiels de la finance moderne. Elles évaluent la situation macroéconomique des pays ou des élissements bancaires en leur attribuant une note élie sur la base d'une batterie d'indicateurs. Leur pouvoir tient aux moyens d'informations et d'expertise considérables et A  l'influence de leur note sur les comportements des instisseurs ;
- la COB : commission des opérations de bourse. C'est le gendarme des marchés financiers. Elle ille au bon déroulement des OPA. des OPE, etc. Des institutions de régulation analogues A  la COB existent dans les autres pays.

Les approches du marché
Comment s'élit le cours d'une action? A cette question, plusieurs réponses sont apportées qui correspondent A  autant d'approches des marchés financiers :
- l'approche fondamentale : si, A  court terme, le cours d'une action peut évoluer de manière erratique, sur le moyen et long terme, ce cours exprime la valeur intrinsèque de l'entreprise cotée. Dans cette perspecti, une plus-value peut AStre réalisée en profitant de l'écart provisoire entre le prix d'une action et sa valeur réelle. C'est rapproche la plus ancienne et la plus répandue parmi les opérateurs et instisseurs, les gérants de portefeuilles, les macroéconomistes;
- l'approche technique : elle pose l'existence d'un biais entre la réalité et la faA§on dont les marchés la perA§oint. Le cours ou le taux d'intérASt ne reflète pas la réalité mais la perception qu'en ont les opérateurs. Dans cette perspecti, l'évolution d'une action n'est prédictible qu'A  court terme. C'est l'approche des analyses graphiques ou statisticiens et des traders ;
- l'approche quantitati : les cours suint un marché au hasard et ne sont donc pas prédictibles. Des trois, c'est l'approche la plus formalisée, utilisant les outils mathématiques et statistiques. Elle est notamment mobilisée pour la constitution d'un portefeuille d'actions.
D'autres approches ont été déloppées plus récemment A  partir des théories du chaos, de l'information, des sciences de la complexité et du hasard Elles tendent A  remettre en cause l'hypothèse de l'efficience des marchés.


Quelques théoriciens




Charles Dow (1850-l902) : financier américain, innteur des premiers indices boursiers (indice Dow Jones), il est aussi A  l'origine d'une théorie générale des mouments des marchés qui fonde l'approche technique.
Benjamin Graham (1894-l976) : il est considéré comme le père de l'analyse financière. Contemporain de la crise de 1929, il contribuera A  définir une méthode d'analyse de la situation financière d'une entreprise cotée et de ses perspectis. Il a également édicté un certain nombre de règles A  l'intention des instisseurs, la principale consistant A  acheter des sociétés sous-évaluées par rapport A  leur valeur intrinsèque. Ses principaux ouvrages : Security Analysis (1934, coécrit ac Dodd) et 777e intelligent Instor (1949).
John Maynard Keynes (1883-l946) : le célèbre auteur de la Théorie générale de l'emploi, de l'intérASt et de la monnaie (1936) est l'un des premiers économistes A  avoir analysé le fonctionnement des marchés financiers en termes de conntion et de prophéties autoréalisatrices.
Georges Soros (né en 1930) : gourou de la finance international, qui s'est rendu célèbre ac ses actions de spéculation, il est aussi un théoricien reconnu par de nombreux spécialistes de la finance internationale. On lui doit la théorie de la réflexi-vitAS exposée dans un livre publié en 1987 et réédité en 1994 : The Alchemy of Finance. Read'mgthe mindofthe markets (L'Alchime de la finance, Valor, 1998).

Théories
Efficience des marchés : hypothèse selon laquelle les prix reflètent A  chaque instant toute l'information disponible par les opérateurs qui interviennent sur un marché. Elle est depuis peu contestée par celle de la fractalité des marchés, selon laquelle le cours d'une action reflète l'information retenue par les internants en fonction de leur horizon temporel respectif.
Théorie des prophéties autoréalisatrices : due au sociologue américain Robert Merton, cette théorie souligne le rôle des anticipations dans la détermination des conduites individuelles. Transposée A  l'analyse du fonctionnement des marchés, elle permet d'expliquer le phénomène des bulles spéculatis.
Théorie de la réflexlvité : due au financier hongrois G. Soros, cette théorie fait l'hypothèse que les individus ont du fait de leur système de valeurs une perception biaisée de la réalité, qui, en pesant sur leurs décisions, agit en retour sur la réalité. Appliquée aux marchés financiers, elle permet d'expliquer l'insilité des cours par l'existence d'une distorsion entre les fondamentaux et leur perception par le marché.
Théorie des conntions ; contre la théorie des anticipations rationnelles qui postule que les internants sont des acteurs rationnels agissant individuellement, cette approche met en avant le rôle des conntions partagées implicitement par les opérateurs, dans la détermination de leur décision. Dans cette perspecti, le prix d'une action ne reflète pas la valeur fondamentale de l'entreprise, mais est l'expression d'une conntion : une crise financière s'interprète alors comme le résultat de la remise en cause d'une conntion qui dominait jusqu alors.

Les 7 changements qui ont transformé les marchés financiers depuis les années 70-80
La libéralisation des marches financiers : initiée par les Etats-Unis au début des années 80, sous l'administration Reagan, elle s'est généralisée ensuite dans la plupart des pays occidentaux. En France, cette libéralisation a débuté A  partir de 198364 ac la déréglementation des circuits de financement, la suppression de l'encadrement quantitatif du crédit, la disparition du contrôle des changes
La déslntermédiation : soit la possibilité pour les agents économiques de financer leurs besoins non plus par l'emprunt auprès des seules banques, mais directement sur les marchés financiers, par l'émission d'actions ou d'obligations.
La cotation des sociétés en Bourse : un nombre croissant d'entreprises se tourne rs les marchés boursiers pour trour les financements dont elles ont besoin. En France, ce moument est renforcé par les vagues successis de privatisations. Aujourd'hui, plus de 1 000 sociétés sont cotées A  la Bourse de Paris, soit deux fois plus qu'en 1990. La valeur totale des actions y représente A  l'heure actuelle la moitié de la richesse nationale produite chaque année.
L'apparition de nouaux Instruments financiers : de plus en plus sophistiqués, ces instruments couvrent toutes sortes d'activités (notamment les risques pris dans la spéculation sur le marché).
La modernisation des places financières : ac la généralisation de l'informatique et la mise en place de la cotation en continu (A  partir d'octobre 1986 A  Londres, de juillet 1987 en France ac la création du CAC), la suppression de la corbeille
La montée en puissance des Instisseurs institutionnels : fonds de pension, fonds communs de placement (FCP) et sociétés d'instissement A  capital variable (SICAV) sous l'effet de l'extension des régimes de retraite par capitalisation et l'essor des produits d'assurance vie.
Le déloppement de l'actionnariat : accroissement du nombre de petits porteurs (sous l'effet des privatisations) et déloppement de l'actionnariat salarié (création du Compte d'épargne en actions en 1978, denu depuis d'épargne en actions en 1992, apparition des stock options)



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