L'information éclaire le grand public et donc le futur entrepreneur, sur la situation de la reprise d'entreprise, ses enjeux, ses risques, sur le processus de reprise et les modalités des aides offertes. Elle constitue un moyen unique de sensibilisation et de stimulation, pour susciter l'intérASt des candidats A  la reprise et proposer des mesures suffisamment attractis pour ler certains freins.

La rencontre entre le cédant et le repreneur

Attention. L'acquéreur s'informe, mais le ndeur songe aussi A  préserr le secret de son affaire ; l'acquéreur sera prudent en se faisant préciser quels sont les éléments qui lui sont cédés. Il demandera A  recevoir au moins deux types d'informations :
» celles disponibles dans l'entreprise (éléments comples, financiers, économiques, juridiques) ;
» celles publiées notamment au greffe du tribunal de commerce (inscription des privilèges, nantissements, état du crédit-bail). Ces informations qui se rattachent au secret des affaires sont
évidemment communiquées ac parcimonie, en tenant compte de l'avancement des négociations et de la confiance faite au candidat repreneur. Ce dernier risque, en effet, de se révéler, en cas d'échec des négociations, un concurrent d'autant plus redoule qu'il aura été mieux informé, ou un bavard maladroit.
Le ndeur sélectionne les candidats repreneurs et ses intermédiaires. Il est donc parfois conseillé au ndeur de procéder en plusieurs étapes ac. :
» l'élissement d'un dossier de présentation comprenant des précisions sur la forme juridique et l'activité de l'entreprise, son projet sommaire de nte ;
» l'élaboration d'un dossier de négociation reprenant l'état des privilèges, des nantissements, des cautions, des contrats de travail et d'assurances, des registres, des contrats commerciaux, des emprunts, du crédit-bail utilise
La confidentialité est un souci commun : le candidat repreneur engage sa responsabilité si, par des divulgations fautis, il cause un préjudice au ndeur.

La sélection

Les premiers critères de sélection d'entreprises ont été définis au chapitre précédent. Le repreneur est donc prASt pour procéder A  un premier tri.
» Il est indispensable, pour les entreprises en difficulté présélectionnées, d'ciablir un diagnostic précis. La plus gra erreur qu'un candidat A  la reprise puisse commettre est de tenter de redresser une entreprise qui n'est pas viable ou de la surpar. Le diagnostic présente donc un intérASt considérable. Malheureusement, il est rarement possible de le réaliser dans des conditions satisfaisantes. La situation peut, en effet, se détériorer très vile cl prir de toute signification une analyse trop longue. Par ailleurs, la noulle réglementation sur le redressement ayant sérieusement réduit le délai imparti A  l'administrateur judiciaire pour élaborer son diagnostic, le repreneur potentiel dispose parfois d'informations peu fiables justifiant par conséquent une analyse approfondie qu'il semble malheureusement difficile de mener très vite.
» La sélection des entreprises saines consiste en une élude succincte de chaque entreprise disponible entrant clans le profil recherché et appartenant A  la branche retenue.
Trois types d'analvse rapides sont susceptibles d'AStre réalisées : l'analyse stratégique, le diagnostic interne et l'étude de l'environnement.
L'analyse stratégique consiste A  étudier deux catégories de facteurs pour en combiner les résultats de telle sorte que apparaisse le schéma directeur de l'ensemble des objectifs, des possibilités et contraintes.
» L'analyse interne étudie plus particulièrement l'entreprise par les contributions quantitatis et qualitatis de tous ses rouages A  sa marche et A  son succès. Klle permet de caractériser l'entre-prise en termes de ressources disponibles, d'usage de ces ressour-ces el d'aptitudes A  faire quelque chose ac lesdites ressources. Quant A  l'analyse de l'équipe dirigeante, elle essaie de cerner