Le capitalisme industriel a connu deux générations, au sein desquelles la PME joue un rôle très différent.

La première génération industrielle : un capitalisme de petites unités (1780-l880)

Ce qu'on a appelé la «Révolution industrielle anglaise», c'est une «grappe» d'inntions majeures et d'innovations, qui vont façonner le paysage industriel de l'Europe au cours du XIXe siècle. Domine à ce moment-là la petite entreprise, gérée par ses propriétaires, afin de faire fructifier le patrimoine familial.

Les activités motrices

La révolution industrielle repose d'abord sur l'utilisation d'une noulle source d'énergie : la machine à vapeur, dont l'usage se répand après 1830, dans les fabriques et dans les transports (steamers, locomotis) .
Le capitalisme industriel engendre le machinisme : métiers à tisser, machines à filer, sidérurgie et appareils métallurgiques. L'industrie se concentre sur des sites industriels (Nord de la France, Lorraine). Mais une industrie rurale importante prédomine dans certaines activités (petite métallurgie, textile).
La fabrique
L'entreprise va se concentrer autour de batiments destinés à la transformation des matières (animales, végétales ou minérales), dans lesquels sont entreposées les machines.
La main-d'ouvre, d'origine rurale le plus sount, est peu qualifiée. On a recours aux femmes et aux enfants. Dans les villes, elle se concentre dans des quartiers déshérités. Dans les camnes, elle conser une activité rurale (elle «chôme» durant les récoltes).

L'entrepreneur

L'entrepreneur industriel engage ses propres capitaux pour acheter les machines et les batiments. Il assume le risque. Il dirige son entreprise, et organise la production et la gestion de son affaire. Il déloppe des produits répondant à une demande sount locale. Son objectif est celui d'un « bon père de famille» : accroitre le patrimoine familial et transmettre l'affaire à sa descendance. On désignera ce type de capitalisme comme étant un capitalisme «patrimonial ou familial ».

La deuxième génération industrielle : un capitalisme de grandes unités (1880-l980)

Au cours du XXe siècle s'est déloppée une société industrielle, dont l'institution dominante aura été la grande firme capitaliste moderne, à la recherche d'une taille toujours supérieure. La PME apparait alors dominée par ce capitalisme managérial, qu'elle soit mise à l'écart, marginalisée ou dépendante.

Les activités motrices

Les principales inntions et décourtes scientifiques apparaissent dans les années 1860-l880. Il s'agit de l'électricité, de la chimie, de l'électro-métallurgie (aluminium), de la conservation des aliments, du moteur à explosion, de la photographie, etc. Ces inntions entrainent des grappes d'innovation, dans les procédés de fabrication, mais aussi dans les produits. Se déloppent les produits de la «société de consommation», de l'automobile aux appareils électroménagers en passant par les détergents, les produits de toilette, les aliments industrialisés, etc.

La grande firme moderne

Alors que l'entreprise de l'ère proto-industrielle se réduisait le plus sount à un seul élissement - la fabrique -, la société anonyme, instituée en 1867, comprend plusieurs élissements (usines, entrepôts, magasins) et des filiales, possédés par une société mère. Mais dans les années 1880, en Allemagne et aux États-Unis, berceaux de la noulle société industrielle, les sociétés se constituent en groupes de sociétés : les immenses groupes actuels peunt comprendre des milliers de filiales et de produits.

La séparation de la propriété et du pouvoir

À l'inrse de la PME personnelle ou familiale, les capitaux sont apportés par des actionnaires (grand public, banques, élissements financiers, autres sociétés) qui ne participent pas directement à la gestion de ces grandes sociétés anonymes.
Toutefois, comme le capital est réparti entre un grand nombre d'actionnaires, il suffit d'un faible pourcentage d'actions pour qu'une famille continue à contrôler des groupes parfois gigantesques.