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MANAGEMENT

Le management ou la gestion est au premier chef : l'ensemble des techniques d'organisation des ressources mises en œuvre dans le cadre de l'administration d'une entité, dont l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Dans un souci d'optimisation, le périmètre de référence s'est constamment élargi. La problématique du management s'efforce - dans un souci d'optimisation et d'harmonisation- d'intègrer l'impact de dimensions nouvelles sur les prises de décision de gestion.


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DÉfinition de l'innovation

L'innovation est une notion abstraite. Il conent de préciser sa signification et son rôle dans l'entreprise. La compréhension et la maitrise de l'innovation nécessitent, par ailleurs, une analyse des phénomènes et des dynamiques qu'elle implique. Des classifications de types d'innovation sont proposées pour mieux cerner cette complexité.

Signification et rôle de l'innovation dans l'entreprise

L'innovation se distingue de l'invention et de la découverte
L'innovation peut avoir des origines diverses : une invention, une découverte, une idée nouvelle, un besoin nouveau exprimé par un client ou un fournisseur. Elle se distingue cependant de l'invention ou de la découverte dans la mesure où sa mise en œuvre repose sur des stratégies d'organisation au sein de l'entreprise. L'invention et la découverte de nouvelles technologies n'aboutissent pas nécessairement à une valorisation économique. Les raisons peuvent être diverses. Soit l'invention ou la découverte ne fournirait aucun avantage, soit la clientèle potentielle ne serait pas suffisante pour les reniliser.
L'innovation est le moteur de l'action entrepreneuriale
L'innovation recouvre des aspects divers qui peuvent se matérialiser par la production d'un produit, d'un serce nouveau ou amélioré. Elle peut également passer par une nouvelle forme d'organisation des taches et des actions des indidus au sein de l'entreprise. L'innovation repose avant tout sur une action d'entreprendre de nouvelles façons de produire ou de vendre. Elle ne se réalise que si un indidu - un entrepreneur - prend des risques pour la développer et organise sa mise en œuvre.


Les types d'innovation


Différentes typologies d'innovation tentent de mieux cerner la diversité des situations possibles. On distingue en général des types d'innovation selon les niveaux d'application de celle-ci et selon l'ampleur ou l'impact des changements qu'elle entraine sur l'organisation et la gestion de l'entreprise.
Typologie d'innovation selon les niveaux d'application
Elle regroupe l'innovation de produit, de procédé et d'organisation. Chaque type répond à des caractéristiques et des objectifs distincts.
L'innovation de produit
Elle touche tous les aspects liés au produit pour aboutir à un concept nouveau ou original. Cela peut concerner les aspects liés à l'esthétique, à l'utilité, au fonctionnement du produit. Elle peut ser également l'amélioration des caractéristiques techniques (nouveaux matériaux) ou de présentation (design, coloris) du produit. L'objectif est d'offrir un produit ou un serce nouveau afin d'améliorer la prestation offerte au client et d'augmenter ainsi sa satisfaction.
L'innovation de procédé ou de production
Elle concerne des modifications dans le processus de fabrication. Cela peut reposer sur des changements dans les matières premières ou dans les équipements de production. Les transformations peuvent porter également sur une réorganisation des taches ou des phases du processus de production. L'objectif sé est de simplifier et d'obtenir des coûts réduits afin de préserver ou de renforcer la compétitité de l'entreprise.
L'innovation organisationnelle
Elle repose sur des transformations dans la répartition des taches entre indidus et dans l'aménagement des fonctions au sein de l'entreprise. Elle peut aboutir à une nouvelle structure de commercialisation ou de distribution, une nouvelle gestion des stocks, de la logistique (production à flux tendus notamment). Elle peut s'appuyer, pour cela, sur une stratégie d'internalisation ou d'externalisation de certaines fonctions afin de préserver ou de consolider sa flexibilité organisationnelle. Ces modifications impliquent souvent des investissements immatériels en formation, en embauche de personnes qualifiées, en communication. Elles sent à renforcer les compétences clés de l'entreprise.
Typologie d'innovation selon l'ampleur des changements
On oppose généralement l'innovation radicale et l'innovation incrémentale ou graduelle.
L'innovation radicale
Elle porte sur un produit nouveau ou une technologie nouvelle qui entraine des changements majeurs dans l'entreprise ou dans un secteur d'actité. Elle nécessite des connaissances et des savoir-faire nouveaux souvent éloignés des savoir-faire traditionnels. L'innovation radicale repose fréquemment sur des technologies génériques communes à différentes actités qui correspondent à des savoirs fondamentaux (le développement de la puce électronique a permis des changements importants à travers diverses applications, notamment en informatique). Leur acquisition et leur valorisation au sein de l'entreprise impliquent la présence d'un personnel qualifié (forte technicisation). Cela s'accomne souvent de la mise en place d'une cellule formelle de Recherche et Développement au sein de l'organisation et du développement de relations étroites et continues avec des organismes de recherche. Ce genre d'innovation concerne un nombre limité de PME. Celles-ci se trouvent essentiellement dans des secteurs de pointe (électronique, biotechnologies, par exemple).
L'innovation incrémentale ou graduelle
Elle correspond à des changements mineurs. Ces modifications résultent d'une évolution progressive liée à des facteurs divers. Ceux-ci peuvent provenir d'améliorations apportées dans certains domaines technologiques (microprocesseurs par exemple). L'innovation incrémentale peut alors reposer sur l'adaptation de soludons déjà existantes dans les équipements de production par exemple (mise en place d'une commande numérique dans un équipement). Elle recouvre également l'utilisation de nouveaux matériaux et le remplacement d'équipements. Enfin, elle repose aussi sur l'expérience de l'entreprise et sur le dynamisme des indidus de l'organisation. L'innovation incrémentale ne nécessite pas de savoir-faire radicalement nouveaux. En général, les modifications qu'elle entraine ne remettent pas en cause la conception fondamentale du produit ou des équipements concernés.


Nature de l'innovation en PME



L'innovation : un concept à démythifier

La distinction entre innovation radicale et innovation incrémentale éclaire un certain nombre de problématiques liées à l'innovation dans l'entreprise. Elle permet notamment de souligner que l'innovation n'est pas un acte limité à quelques entreprises, autour de projets dits de « haute technologie ». Elle concerne le développement quotidien de toute entreprise. Cependant, la nature graduelle ou radicale de l'innovation ne suffit pas pour appréhender la complexité et la dynamique technologique en PME.


L'importance de la cohérence technologique

L'évaluation de la portée de l'innovation au sein de l'entreprise ne porte pas, en effet, seulement sur le progrès que la nouvelle technologie permet de réaliser dans les équipements ou le produit. Elle, nécessite surtout d'en apprécier sa cohérence par rapport aux ressources spécifiques, aux compétences distinctives de l'entreprise. Cette sion est d'autant plus importante que l'innovation en PME repose sur une gestion globale et systémique.
En outre, des enquêtes ont montré que l'innovation reste souvent une action ponctuelle au sein des PME. Elle est en général menée de manière réactive, suite à une rencontre fortuite au cours d'un salon professionnel, à la venue d'un chercheur voire d'un stagiaire au sein de l'entreprise, par exemple. Une telle démarche deent d'autant plus complexe et problématique pour l'entreprise qu'elle s'effectue dans l'urgence, pour répondre à des pressions concurrentielles. Des bouleversements importants risquent alors d'apparaitre si les nouvelles options choisies ne sont pas rattachées à la stratégie générale de l'entreprise. Ces considérations liées à la nature et à l'ampleur de l'innovation impliquent surtout de mieux caractériser le processus qui conduit à l'élaboration et au développement d'une nouvelle technologie dans l'entreprise.
Des classifications à relatiser
Les catégories d'innovations portant sur le genre et l'intensité de l'innovation permettent de cerner les différents niveaux d'application de celle-ci dans l'entreprise. Ces classifications s'appuient certes sur des définitions strictes et délimitées entre l'innovation de produit, de procédé et d'organisation. Il ne s'agit pas pour autant de sous-esti-mer l'interaction qui s'élit entre ces trois niveaux d'application. En effet, il n'est pas rare qu'une modification apportée sur le produit nécessite des transformations dans les équipements ou les procédés de fabrication. Des bouleversements risquent de s'opérer également dans la définition des taches et la répartition du travail entre les indidus, pour utiliser au mieux de nouveaux matériaux nécessaires dans la fabrication du produit. Inversement, une modification dans les équipements, les procédés de production ou l'organisation pourra avoir des répercussions sur le produit lui-même ou sur les prestations annexes du produit.
L'importance d'une sion systémique et plus dynamique
Ainsi, quelle que soit la nature de l'innovation, celle-ci entraine une série d'ajustements dans les différentes fonctions de l'entreprise. Ce phénomène est d'autant plus important que le fonctionnement de la PME repose sur une étroite interdépendance entre les ressources et les actités de son organisation. L'innovation nécessite donc une gestion globale, ce qui pose des problèmes dans l'évaluation et la gestion du risque qui lui est associé. Le coût de l'innovation est en effet plus ou moins diffus dans l'organisation. Il est lié au financement des investissements en recherche, en matériels, en machines ou en personnel qualifié. De ce fait, il semble facilement repérable. Mais il repose aussi sur des éléments d'ordre plus qualitatif liés à l'intensité et l'interactité des échanges entre indidus, à la proximité des flux informationnels. Ces répercussions sont plus difficilement mesurables.



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