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MANAGEMENT

Le management ou la gestion est au premier chef : l'ensemble des techniques d'organisation des ressources mises en œuvre dans le cadre de l'administration d'une entité, dont l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Dans un souci d'optimisation, le périmètre de référence s'est constamment élargi. La problématique du management s'efforce - dans un souci d'optimisation et d'harmonisation- d'intègrer l'impact de dimensions nouvelles sur les prises de décision de gestion.


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Les aides a€ l'innovation

Les aides a€ l'innovation
La décentralisation, amorcée depuis 1984, a fortement contribué au développement de politiques publiques d'aide A  l'innovation. L'Etat, les collectivités territoriales et les villes ont pris conscience progressivement de l'importance des relations de proximité entre acteurs et institutions pour inciter et mettre en œuvre l'innovation. Cette prise de conscience s'est traduite par le déploiement d'aides financières diverses, de structures d'appui et de relais visant A  faciliter la mise en place de l'innovation dans l'entreprise.

Les aides financières

Il existe différentes aides financières et fiscales. Elles sont en grande partie destinées aux PME/PMI et permettent de financer tous les stades du processus d'innovation. Certaines ont pour finalité d'inciter les PME A  s'engager dans l'innovation, la recherche. D'autres ont pour objet de faciliter l'introduction et le développement de nouvelles technologies au sein de l'organisation.
La plupart de ces aides sont régies par des organismes publics, représentants régionaux de divers ministères ou agences nationales. Les organismes se différencient par la mission qu'ils accomplissent et la spécificité des aides qu'ils accordent. Deux grandes catégories d'acteurs publics proposent des aides financières.
Les Directions régionales et les Conseils régionaux
Elles jouent principalement un rôle d'incitateur auprès des PME/
PMI.
Les Délégations régionales de l'industrie et de l'environnement
(DRIRE) facilitent la recherche et le développement de nouvelles


technologies en accordant des aides sous forme :

- de crédit d'impôt ou de crédit d'incitation pour soutenir l'effort de recherche scientifique ou technique de l'entreprise;
- de programme d'utilisation ou d'intégration de nouvelles technologies pour aider les entreprises A  enrichir leur capacité technologique en introduisant de l'informatique, de la micro-électronique ou des matériaux avancés ;
- de conventions de recherche pour faciliter l'embauche d'un jeune chercheur (convention CIFRE) ou d'un jeune technicien (convention CORTECH) en vue de réaliser un projet innovant, en association avec un laboratoire ou une université. Cette convention rembourse la moitié du salaire de jeune embauché.
Les autres organismes, comme les Conseils régionaux ou les Directions régionales de l'agriculture et des forASts (DRAF), permettent de faciliter l'introduction de compétences nouvelles au sein de l'organisation. Ils proposent notamment :
- des aides FRAC (Fonds régional d'aide au conseil) qui financent une partie des conseils extérieurs en vu d'optimiser la production ou le positionnement de l'entreprise sur le marché ;
- des aides RED (Renforcement des équipes dirigeantes) qui sont réservées A  la création de nouveaux postes de direction dans les fonctions essentielles au développement de l'entreprise.
L'Agence nationale pour la valorisation de la recherche (ANVAR)
Créée en 1968,l'ANVAR est devenue rapidement le principal partenaire financier de l'innovation. Elle bénéficie d'une bonne notoriété auprès des dirigeants d'entreprise pour la rapidité d'instruction des dossiers et les délais de paiement des aides accordées. Son activité s'est développée progressivement. Elle permet, aujourd'hui, de mettre A  la disposition des PME un ensemble d'aides variées, allant des étapes d'élaboration A  la mise au point de l'innovation. Elle passe également par des aides spécifiques, destinées A  soutenir des investissements immatériels, comme les aides A  l'embauche de jeunes, les aides aux services -création d'entreprise-. Depuis 1989, l'agence ne limite plus son action A  une aide uniquement financière, centrée sur la faisabilité technique du projet. Elle semble, en effet, s'orienter de plus en plus vers une mission d'ingénierie de l'innovation, en facilitant l'accès A  des informations, A  des conseils divers. Elle propose notamment des services de conseils et de suivi de projets, dans la recherche de partenaires technologiques européens (programme EUREKA).
Cette mission d'ingénierie est rendue possible grace A  sa position particulière dans le système régional. L'agence a en effet une action d'intermédiation entre les différentes instances locales et régionales. Elle participe A  la plupart des initiatives et des actions menées par ces organismes.

Les relais et les structures d'appui

Afin de permettre aux entreprises de réunir les connaissances et les sair-faire nécessaires A  leur projet, les organismes régionaux et locaux ont mis en place des relais et des structures d'appui. Leur mission et leur action varient selon les organismes mais également les régions. Certaines structures constituent de simples cellules d'information, tandis que d'autres ont une mission plus large, en proposant un service d'accomnement complet au développement technologique.


Les relais, cellules d'information

Des structures, dépendantes de la chambre de commerce, permettent d'apporter aux entreprises des informations utiles sur les marchés et les produits. Elles aident ainsi les dirigeants A  mieux cibler l'exploitation commerciale ou la protection juridique d'un produit ou d'un service.
L'ARIST (Association régionale pour l'information scientifique et technique) propose une recherche d'informations sur les marques, les brevets et les normes.
Le CODIM (Centre d'observation, de documentation et d'information sur les marchés) offre des études documentaires sur l'état du marché d'un produit ou d'un service.


Les structures d'appui,

cellules d'animation technologique
Elles ont une mission plus large que les cellules d'information dans la mesure où elles peuvent accomner l'entreprise dans sa démarche technologique.
- Les Centres régionaux d'innovation et de transfert de technologie (CRITT) ont été créés A  l'initiative du ministère de la Recherche avec les Conseils régionaux. Chaque centre est orchestré par un conseiller technologique qui dépend de la Direction régionale de la recherche et de la technologie. La mission du conseiller consiste A  assurer l'interface entre le travail des laboratoires de recherche et d'essais et le développement industriel. Concrètement, leur action vise A  repérer des entreprises susceptibles de bénéficier d'un transfert, A  les inciter A  s'engager dans un projet innovant en les aidant A  accéder aux ressources et aux conseils nécessaires, A  effectuer les démarches administratives utiles et en assurant le suivi de leur projet.
- Les Centres d'entreprises et d'innovation : la mission de ces centres est de permettre A  des porteurs de projet de franchir les phases difficiles de création et de démarrage. Leur rôle consiste A  aider les futurs créateurs A  élaborer un d'affaires en leur permettant de bénéficier de conseils divers et de services de faire (secrétariat, photocopieuses, salle de réunion).
Au total, de nombreuses structures situées dans l'environnement de l'entreprise offrent des informations de nature diverse, susceptibles d'inciter les dirigeants A  s'engager dans un processus d'innovation. Ces informations peuvent entrainer des changements importants pour l'entreprise. Le problème central pour le dirigeant consiste A  les structurer.

L'innovation en PME

L'entreprise Caducée
L'entreprise Caducée, installée depuis 70 ans j dans le Sud de la France, est spécialisée dans la fabrication et la commercialisation d'équipements de stérilisation. Son marché est national. Elle a un effectif de 40 personnes et comprend un bureau d'étude, des ateliers de soudure, de tôlerie, d'assemblage et un service commercial. Suite A  une défaillance financière, elle est reprise en 1983 par M. Micas. C'est pour lui une nouvelle expérience ayant travaillé jusque-lA  comme commissaire A  la Santé dans les PVD. Cette reprise s'avère rapidement fructueuse.
Attiré par la recherche, M. Micas entraine toute son équipe sur des efforts de modernisation des produits. Ces développements consistent A  rajouter des éléments électroniques sur les équipements des appareils. Cette valorisation s'est concrétisée grace A  une collaboration avec des ingénieurs de la DRIRE dans les années 84-90. Ils lui ont permis d'élir des accords de formation et de collaboration technique avec l'Université. Parallèlement, l'entreprise obtient en 1989 la norme AFNOR pour l'ensemble de sa gamme, la plaA§ant ainsi au premier rang sur le marché national. Bref, tout semble aller pour le mieux pour l'entreprise, jouissant d'une bonne notoriété dans un secteur fortement concurrentiel. M. Micas entend poursuivre l'expansion de son affaire, en proposant des produits plus performants et moins coûteux. Pour cela, il lui semble nécessaire de mieux comprendre les mécanismes de la stérilisation, jusque-lA  fondé sur une approche empirique. L'inscription au marché Hors Cote de la Bourse de Marseille, en 1991, permet de recueillir des moyens financiers suffisants pour affirmer sa stratégie. En 1992, par l'intermédiaire de ses contacts personnels, il fait appel A  un chercheur, spécialisé en thermodynamique, pour sair si son entreprise fait bien les choses. Le chercheur conclut, après cinq mois, que l'entreprise fabrique correctement ses appareils. Mais il lui semble intéressant de rechercher A  optimiser les cycles de stérilisation pour économiser de l'énergie et de l'eau. Guidé par ses convictions, le dirigeant décide, en accord avec le chercheur, d'engager une recherche plus poussée. Compte tenu de la spécificité des sairs requis, le projet est porté principalement par le chercheur, embauché A  mi-temps. Celui-ci en profite pour monter un programme de recherche A  l'Université. Après deux ans de modélisation, des ies possibles de développement sont dégagées. Le dirigeant décide alors d'associer les responsables de production et de commercialisation au travail du chercheur pour élaborer un premier prototype. Mais la collaboration est marquée par des difficultés de compréhension entre le chercheur et le personnel. Ces problèmes sont étroitement liés aux réticences exprimées par la profession, très sensible aux questions touchant les normes d'hygiène. Des réunions internes se multiplient. Une relation de confiance s'installe progressivement, aboutissant A  la mise en place d'une vérile cellule de R&D. Le dirigeant et le chercheur tentent alors d'avancer dans la concertation avec le comité des normes et les clients. Des réunions d'information avec un groupe restreint de clients sont organisées, élissant, peu A  peu, un dialogue et une confiance. Cependant, cela ne concerne qu'une très faible partie de la clientèle et prend trop de temps. Le dirigeant reste cependant confiant. Mais c'est sans compter l'attaque des concurrents début 95, entrainant la perte de nombreux clients. Le projet est alors stoppé. Mais les problèmes mettent du temps A  se résorber. L'activité est fortement fragilisée par des charges de structure trop lourdes et des dépenses en R&D trop onéreuses. M. Micas semble inquiet. Des difficultés financières commencent A  peser. Elles risquent de compromettre le projet. Trouvant difficilement le soutien escompté auprès des organismes bancaires et institutionnels, il vient d'écrire A  un ami, professeur de marketing dans une grande école de commerce. Il envisagerait de lancer une enquASte sur le secteur de la stérilisation afin de sair si son projet tient bien la route. Il attend sa réponse.



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