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ECONOMIE

L'économie, ou l'activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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Libre-échange ou libre entreprise ?

Libre-échange ou libre entreprise ?
Qui plus est, le degré actuel, et plus encore A  venir, de libéralisation mondiale sans régulation menace les régulations nationales qui avaient rendu jusqu'ici l'économie de marché socialement soutenable. Jusqu'aux années 1980, le développement de la compétition internationale, précisément parce qu'il était en fait encore très encadré et régulé, ne mettait en compétition que des produits et des entreprises. Un changement de degré et de nature de la compétition est intervenu avec le marché unique européen, la libéralisation complète des mouvements de capitaux et l'entrée dans le jeu de nouveaux pays industriels du Sud et de l'Est La pression soudainement exacerbée de la concurrence met désormais en compétition les règles sociales et fiscales des nations. Les nouveaux impératifs de compétitivité des coûts et de flexibilité des méthodes mettent en position de faiblesse les pays qui imposent le plus de charges et de contraintes A  leurs entreprises au nom de la justice, de la protection de l'environnement, de la sécurité alimentaire, de la dignité des travailleurs, etc. Autrement dit, en l'absence d'un jeu coopératif entre les gouvernements, la montée en puissance du libre-échange suppose celle de la libre entreprise, libre de charges sociales, libre de normes de production, libre de contraintes dans la gestion de la main-d'ouvre.
Dans un contexte de guerre économique, le laisser-passer des biens n'est supporle pour les entreprises que si on les laisse faire. Mais la conjonction de ces deux libertés est insoutenable pour la société. Le laisser-passer est concevable si chaque gouvernement interdit A  ses producteurs de faire n'importe quoi, n'importe comment, s'il existe une communauté de es entre les gouvernements sur les normes (sociales, sanitaires, environnementales) et sur le niveau des biens publics (et donc des impôts) qui paraissent souhailes pour que l'économie de marché reste une économie humaine et équile. En l'absence d'une telle communauté de es et d'instances adaptées pour la mettre en ouvre, une nation qui se refuse A  faire n'importe quoi n'a pas d'autre choix que de se protéger contre celles qui l'acceptent. Laisser faire ou laisser passer, il faut choisir.
Paradoxalement, le fait que les économies nationales se soient très longtemps développées dans un contexte de compétition internationale tempérée par des politiques commerciales et des réglementations a prédisposé les élites gouvernantes du Nord A  promouvoir une libéralisation croissante des échanges sans s'inquiéter des régulations internationales qui devaient impérativement les accomner. Deux siècles de régulation des marchés nous ont fait oublier les règles, comme ces éléments d'un décor éternellement familier auquel on ne prASte plus attention. Comme les manifestations changeantes du dynamisme et de la richesse des économies de marché ont été de plus en plus spectaculaires, elles ont accaparé les regards, fasciné les nations restées A  l'écart de cette réussite, et détourné l'attention du noud complexe de règles et d'institutions qui les ont rendues possibles au moins autant que la libre entreprise.
Oubliant que ce sont des lois qui ont fait le marché, d'aucuns ont cru que l'avenir du marché était dans l'abolition des lois ! Folie able A  celle d'un gardien de zoo qui ouvrirait la cage des lions, au prétexte qu'en trente ans de carrière il n'a jamais un lion agresser qui que ce soit !



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