 |
ECONOMIE
L'économie, ou l'activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services.
L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc. |
À la décharge des piliers de comptoir, il faut reconnaitre que les premiers économistes (les mer-cantilistes des xvie et xviie siècles) ont chanté les louanges de l'excédent commercial, au point de conseiller aux princes des politiques commerciales actis favorisant les exportations et limitant les importations. Pour les premiers mercantilistes, en effet, l'excédent commercial enrichissait l'État et le pays en assurant des entrées d'or (la monnaie de l'époque) supérieures aux sorties. Ils finirent pourtant par reconnaitre leur erreur. La monnaie n'est pas la richesse, mais l'instrument de sa circulation. Une augmentation du stock d'or sans
croissance des biens et services disponibles dans le pays ne provoque que la flambée des prix.
La richesse progresse là où la population dispose d'une plus grande quantité de biens et de services vraiment utiles. De ce point de vue, l'excédent commercial a plutôt les apparences d'un appauvrissement, puisqu'il implique une sortie nette de biens rs l'étranger. Un pays trop pauvre pour exploiter pleinement pour lui-même des ressources convoitées par des nations plus riches peut très bien connaitre un excédent structurel de ses échanges commerciaux.
Pour savoir si un excédent ou un déficit commercial est une bonne ou une mauvaise noulle, il convient de se poser quelques questions de bon sens, et pour commencer celle-ci : d'où vient-il ? Un excédent peut ainsi être provoqué par une récession (ou une croissance faible relatiment à celles des autres nations) qui déprime fortement les importations. Inrsement, un déficit peut résulter d'une croissance
économique rapide qui stimule les importations. D'ailleurs, au sein des grands pays industriels, les États-Unis tant vantés pour le dynamisme de leur activité et de leur emploi au cours des deux dernières décennies ont aussi le plus durable et le plus inexorable déficit de la balance commerciale. Il convient ensuite de jeter un oil sur les autres flux internationaux qui peunt compenser le solde de la balance commerciale. Par exemple, un déficit commercial peut être compensé par des instissements directs étrangers qui se traduisent par des entrées durables de capitaux dans le pays.