Les petites et moyennes entreprises se trount dans tous les secteurs de l'activité économique. On distingue couramment les exploitations agricoles, les entreprises artisanales, les petites et moyennes industries, et, enfin, les entreprises de services.

L'agriculture

L'exploitation agricole

C'est le premier secteur d'élection de la petite entreprise. La - révolution agricole- de ce demi-siècle a profondément transformé le monde rural, mais les exploitations agricoles sont, par excellence, de petites unités, si l'on tient compte du nombre de personnes employées, et a fortiori de salariés. Il faut d'ailleurs distinguer les éleurs, les céréaliers (fortement mécanisés) et les exploitants de productions maraichères (fleurs, fruits et légumes). La concentration industrielle apparait surtout chez les transformateurs, et davantage encore chez les distributeurs.

L'entreprise agricole

On peut d'ailleurs constater que l'on préfère de plus en plus le terme d'- entreprise agricole - A  celui d'- exploitation agricole -. Cela signifie que les PME agricoles doint désormais se gérer comme n'importe quelle entreprise, afin d'AStre compétitis. Cette tendance A  plus de professionnalisation conduira A  une demande de plus en plus forte de salariés qualifiés comme les assistants de gestion, notamment dans les coopératis. Cela sera également le cas pour les productions industrielles, A  grande échelle, destinées éntuellement A  d'autres entreprises (agro-fournitures) et pour les productions plus différenciées, spécialisées, destinées A  des consommateurs de produits alimentaires.

De noulles activités

Il faut enfin remarquer que les TPE du monde rural tendent A  délopper la pluriactivité en liaison ac le déloppement du tourisme blanc (sports d'hir) et rt (vacances A  la ferme, randonnées, etc.). Ce nouau type d'activité entrepreneuriale exige, pour AStre renle, de bonnes connaissances en gestion.

L'artisanat

Une classification

Un autre secteur d'excellence de la TPE est celui de l'artisanat (voir les chapitres 11 A  13). Dans le système franA§ais, les entreprises artisanales sont celles qui sont inscrites au registre des métiers, sur une liste exhausti des professions. Celles-ci regroupent des activités visant A  la transformation de matières sur la base d'une certaine expertise (un -métier-). Les entreprises ont, en principe, moins de 10 salariés au sens large (apprentis, comnons, etc.).

Des secteurs d'activité multiples

Ces activités se situent pour l'essentiel dans le batiment et les travaux publics (BTP), les services artisanaux (coiffure, boulangerie, etc.), la petite industrie (fonderie, mécanique de précision, plasturgie, etc.). Le secteur de l'artisanat est soumis A  une double pression : d'un côté, le progrès technique et social fait disparaitre de nombreuses activités traditionnelles, dans les villes comme dans les camnes; d'un autre côté, ce mASme progrès contribue A  modifier en profondeur les savoir-faire en y incluant les technologies les plus avancées (commande numérique, par exemple) et la satisfaction de besoins toujours plus sophistiqués (prothèses pour handicapés sportifs, etc.). L'artisanat est donc en plein boulersement et, lA  encore, le besoin de gestionnaires compétents se fait sentir.

Les secteurs d'activité des PMI
La petite et moyenne industrie fournit le contingent principal des PME, sous le vocable de - PMI -. Il s'agit de toutes les activités de transformation faisant appel A  des machines et utilisant une main-d'ouvre spécialisée.
Fournisseur ou sous-traitant?
La plupart de ces PMI sont des fournisseurs, voire des sous-traitants d'autres entreprises industrielles. Le sous-traitant procède A  des activités de transformation sur des produits que lui a confiés le donneur d'ordre. On a coutume de distinguer le sous-traitant - de capacité - et celui -de spécialité-. En réalité, les différences s'estompent, car les compétences techniques et commerciales exigées sont de plus en plus étendues.
Un réseau de partenaires
Comme on le rra, l'existence d'un tissu de PMI performantes est vitale pour l'industrie. L'économie allemande, par exemple, est largement construite autour de ce tissu de PMI, alors que l'industrie franA§aise a longtemps privilégié les grandes entreprises ou leurs filiales directes.
De nos jours, la restructuration des grandes entreprises a entrainé le déplacement des activités de transformation rs un réseau de partenaires extérieurs, pour l'essentiel des PMI. Celles-ci sont denues des créateurs nets d'emplois, ce qui explique le regain d'intérASt pour ces entreprises, entrainées dans un processus de modernisation important.

Le secteur des services
C'est le secteur qui a connu le déloppement le plus spectaculaire du nombre de TPE-PME.
L'activité de prestation de services
C'est sans doute celle qui se prASte le mieux A  l'entreprise de petite dimension. Or, nombre d'observateurs estiment que l'on est en train de passer d'un système économique industriel A  une société postindustrielle, dans laquelle les services seront dominants. Cette révolution aurait déjA  commencé depuis 1975. Les pertes d'emplois croissantes dans l'industrie seraient alors compensées par les créations d'emplois dans les services, avant tout par la création de TPE et PME.
Le résultat est très controrsé. Certains observateurs affirment que les emplois créés sont très peu qualifiés et A  faibles renus. D'autres estiment, au contraire, que les services ont suscité des emplois qualifiés, notamment dans le domaine des technologies noulles et de la gestion des entreprises. En fait, le monde des services est tout aussi hétéroclite que l'est celui de la petite entreprise.

Les services aux particuliers

Ils s'exercent, pour l'essentiel, dans le domaine de la distribution, des commerces de détail. Mais on a également assisté A  une multiplication des activités de services : on recense ainsi quelque 450 000 indépendants non réglementés (aucun diplôme n'est exigé pour exercer), depuis le magnétiseur jusqu'A  la prostituée. Parallèlement se déloppent les dirses professions libérales réglementées qui s'organisent de plus en plus en cabinets collectifs (centres médico-sociaux), demandeurs de gestionnaires qualifiés.

Les services aux entreprises

On a coutume de distinguer les services dits - de faire - et ceux dits - de conseil -. Dans les premiers, la prestation a pour objet un résultat précis : le nettoyage, le gardiennage, la restauration collecti Dans les seconds, le prestataire s'engage A  mettre en ouvre les moyens dont il dispose pour satisfaire le client, par exemple les sociétés de conseil. Ces PME, soumises A  une vi concurrence, nécessitent une gestion performante.

Les services mixtes

Ces services, qui s'adressent aux particuliers et aux entreprises, sont en plein essor dans les transports, la logistique, les agences de voyage. Les secteurs tertiaires en pleine expansion sont : le médico-social, les loisirs (spectacles, voyages, etc.), la restauration hors foyer. Il y aurait bien d'autres activités de services A  énumérer comme les agents d'assurance, les agences immobilières Le recensement est d'autant plus difficile qu'il y règne une économie souterraine importante (activités non déclarées), faisant preu d'une innovativité permanente (-fécondité- et -mortalité- y sont énormes, comme le prou dans les villes, le taux de rotation des magasins). C'est un gisement de créations d'entreprises et d'emplois de tous niaux, depuis le serur de restaurant jusqu'A  l'informaticien très qualifié.