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MANAGEMENT

Le management ou la gestion est au premier chef : l'ensemble des techniques d'organisation des ressources mises en œuvre dans le cadre de l'administration d'une entité, dont l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Dans un souci d'optimisation, le périmètre de référence s'est constamment élargi. La problématique du management s'efforce - dans un souci d'optimisation et d'harmonisation- d'intègrer l'impact de dimensions nouvelles sur les prises de décision de gestion.


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La théorie classique du taux de l'intérast

En quoi consiste la théorie classique du taux de l'intérASt ? Bien que cette théorie ait servi de base A  notre formation A  tous et que, jusqu'A  une date récente, nous l'ayons tous admise presque sans réserve, il nous parait difficile de l'exposer avec précision ou d'en trouver un énoncé explicite dans les ouvrages marquants de l'école classique moderne (1).
Il est bien clair toutefois que pour la tradition classique le taux de l'intérASt est le facteur qui amène A  s'équilibrer la demande d'investissement et le consentement A  épargner. L'investissement représente la demande de ressources A  investir, l'épargne représente l'offre, et le taux de l'intérASt est le - prix - des ressources A  investir qui rend ces deux quantités égales. Tout comme le prix d'une marchandise se fixe nécessairement au point où sa demande est égale A  son offre, de mASme le taux de l'intérASt vient nécessairement se fixer, sous l'action des forces du marché, au point où le montant investi A  ce taux est égal au montant épargné au mASme taux.
Ce raisonnement ne saurait AStre trouvé mot pour mot dans les Prin-ciples de Marshall. Cependant telle semble bien AStre sa théorie ; c'est celle qui nous a été enseignée A  nous-mASme et qu'A  notre tour nous ans enseignée A  d'autres pendant un grand nombre d'années. Prenons, par exemple, dans les Principles le passage suivant : - L'intérASt, étant le prix payé sur un marché pour l'usage du capital, tend vers un niveau d'équilibre tel que la demande globale de capital faite sur ce marché, A  ce taux, soit égale au stock total qui s'y présente au mASme taux (2). - De mASme, dans Nature and Necessity of lnterest, le Professeur Cassel explique que l'investissement constitue - la demande d'abstinence -, l'épargne - l'offre d'abstinence -, et que l'intérASt est un - prix - qui sert'ceci est sous-entendu'A  rendre les deux quantités égales, mais nous n'ans pas trouvé ici non plus de texte positif A  citer. Au chapitre 6 de sa Distribution of Wealth le Professeur Carver considère formellement l'intérASt comme le facteur qui amène A  s'équilibrer la désuulité marginale* de l'abstinence et la productivité marginale du capital (1). Sir Alfred Flux écrit dans ses Economie Principles, p. 95 : - Sil y a du vrai dans les thèses de notre argumentation générale, il faut admettre qu'il se produit un ajustement automatique entre l'épargne et les occasions d'employer le capital avec profitL'épargne n'aura pas dépassé ses possibilités d'AStre utilement employée aussi longtemps que le taux net de l'intérASt est supérieur A  zéro. - Le Professeur Taussig dans ses Principles (l. II, p. 29) trace une courbe de l'offre d'épargne ainsi qu'une courbe de la demande représentant - la productivité décroissante des diverses tranches de capital -, après air exposé dans un passage antérieur (p. 20) que le - taux de l'intérASt s'élit A  un point où la productivité marginale du capital suffit A  faire apparaitre la tranche marginale d'épargne - (2). Walras dans les éléments d'économie pure (App. I, A§ 3), où il étudie - l'échange d'épargnes contre capitaux neufs - (3), soutient expressément qu'A  chacune des valeurs possibles de l'intérASt correspondent un certain montant des sommes que les individus épargnent et un certain montant des sommes qu'ils investissent en biens capitaux nouveaux, que ces deux montants tendent l'un vers l'autre et que le taux de l'intérASt est la variable qui les amène A  AStre égaux ; le taux de l'intérASt se fixant ainsi au point où l'épargne, qui représente l'offre de capital nouveau, est égale A  la demande dont ce capital est l'objet. Cène thèse est strictement conforme A  la tradition classique.
H est certain que l'homme ordinaire ' banquier, fonctionnaire, politicien'élevé dans la théorie traditionnelle, et aussi l'économiste de formation, ont été imprégnés de l'idée que, chaque fois qu'un individu accomplit un acte d'épargne, il fait une chose qui abaisse automatiquement le taux de l'intérASt, que cette baisse stimule automatiquement la création de capital et que le taux de l'intérASt baisse autant qu'il faut pour que la création additionnelle de capital soit égale au surcroit d'épargne ; qu'au surplus il s'agit lA  d'un processus autorégulateur d'ajustement qui se déroule sans qu'il soit besoin d'intervention spéciale ou de soins maternels de la part de l'autorité monétaire. Pareillement, ' et cette idée est encore plus répandue, mASme aujourd'hui ' tout acte supplémentaire d'investissement fait nécessairement monter le taux de l'intérASt s'il n'est pas compensé par un changement dans l'inclination A  épargner.
Or l'analyse des chapitres précédents ne doit laisser subsister aucun doute surla fausseté d'une telle explication. Avant de remonter A  l'origine de la divergence des opinions, occupons-nous tout d'abord des points d'entente.
A la différence de l'école néo-classique, pour laquelle l'épargne et l'investissement peuvent différer effectivement, l'école classique proprement dite a admis le principe de leur égalité. Marshall pensait certainement, encore qu'il ne l'ait pas dit expressément, que l'épargne globale et l'investissement global sont nécessairement égaux. A vrai dire, la plupart des membres de l'école classique ont été beaucoup trop loin dans cette ie, puisqu'ils ont soutenu que tout acte individuel d'épargne supplémentaire suscite nécessairement un acte correspondant d'investissement supplémentaire. Il n'existe pas non plus de différence sérieuse, pour ce qui concerne la présente discussion, entre notre courbe de l'efficacité marginale du capital ou de la demande de capital et la courbe de la demande de capital telle que l'envisagent certains des auteurs classiques cités plus haut Lorsque nous en venons A  la propension A  consommer et A  son corollaire, la propension A  épargner, nous sommes plus près d'une différence d'opinion, caries économistes classiques insistent plus que nous sur le rôle joué par le taux de 1 ' intérASt dans les variations de la propension A  épargner. Mais sans doute ne souhaiteraient-ils pas nier que le montant du revenu a lui aussi une influence considérable sur le montant épargné et de notre côté nous n'entendons pas nier que le taux de l'intérASt puisse air une certaine influence (peut-AStre différente, d'ailleurs, de celle qu'ils pensent) sur le montant épargné au sein d'un revenu donné. Tous ces points d'entente peuvent AStre résumés dans une proposition que l'école classique accepterait et que nous ne contestons pas : si l'on suppose que le montant du revenu est donné, on peut en inférer que le taux de l'intérASt courant se trouve nécessairement au point d'intersection des deux courbes qui retracent, l'une les variations de la demande de capital en fonction du taux de l'intérASt, l'autre les variations en fonction du taux de l'intérASt du montant épargné au sein du revenu donné.
C'est alors qu'une erreur décisive se glisse dans la théorie classique. Si de la proposition précédente l'école classique s'était bornée A  inférer que, lorsqu'on connait la courbe de la demande de capital ainsi que l'influence des variations du taux de l'intérASt sur l'inclination A  épargner des revenus donnés, il existe nécessairement une relation biunique entre le montant du revenu et le taux de l'intérASt, il n'y aurait eu rien A  redire A  cette proposition. Elle eût mASme conduit naturellement A  une autre proposition qui exprime une vérité importante, A  sair : si le taux de l'intérASt est donné, ainsi que la courbe de la demande de capital et l'influence du taux de l'intérASt sur l'inclination A  épargner au sein de montants donnés de revenu, le montant du revenu est nécessairement le facteur qui amène le montant épargné A  concorder avec le montant investi. Mais en fait la théorie classique, outre qu'elle néglige l'influence des variations du revenu, recèle une erreur positive.
Elle suppose en effet, comme le prouvent les citations précédentes, qu'elle est en droit de procéder A  l'examen de l'effet produit sur le taux de l'intérASt par un changement dans la courbe de la demande de capital (par ex.), sans abandonner ni modifier son hypothèse relative A  la fixité du revenu au sein duquel les divers montants d'épargne doivent AStre formés. Dans la théorie classique du taux de l'intérASt les variables indépendantes sont la courbe de la demande de capital et l'influence du taux de l'intérASt sur le montant de l'épargne issue d'un revenu donné ; et, quand une des variables, par exemple la courbe de la demande de capital, change, le taux nouveau de l'intérASt, d'après cette théorie, est donné par le point d'intersection de la nouvelle courbe de la demande de capital et de la courbe reliant le taux de l'intérASt aux montants épargnés au sein du susdit revenu donné. La théorie classique du taux de l'intérASt parait supposer que, si un changement se produit, soit dans la courbe de la demande du capital, soit dans la courbe reliant le taux de l'intérASt aux montants épargnés au sein d'un revenu donné, soit dans les deux courbes, le taux nouveau de l'intérASt est donné par le point d'intersection des deux courbes dans leur position nouvelle. Mais ceci est une théorie absurde, car l'hypothèse que le revenu est constant est incompatible avec l'hypothèse que les deux courbes peuvent changer indépendamment l'une de l'autre. Si l'une ou l'autre de ces courbes change, le revenu change lui aussi en règle générale et, par suite, toute la construction fondée sur l'hypothèse d'un revenu donné s'écroule. Seule pourrait sauver la position une hypothèse complexe assurant une variation automatique de l'unité de salaire d'un montant juste suffisant pour élir, par son action sur la préférence pour la liquidité*, un taux d'intérASt qui compenserait exactement le changement supposé, de manière que le lume de la production reste le mASme qu'auparavant. En fait on ne trouve chez les auteurs cités précédemment aucune allusion A  la nécessité d'une pareille hypothèse, laquelle serait A  la rigueur plausible en ce qui concerne le seul équilibre de longue période* mais qui ne saurait servir de base A  une théorie de la courte période* ; et il n'y a mASme pas de raison de supposer qu'elle soit valable dans la longue période. A dire vrai la théorie classique n'a pas pris conscience du rôle joué par les variations du revenu ni de la possibilité que le montant du revenu dépende effectivement du flux d'investissement.
Dans ce diagramme le montant de l'investissement I (ou de l'épargne) est mesuré verticalement et le taux de l'intérASt r horizontalement. X1X'1 est la première position de la courbe de la demande de capital et X2X'2est une seconde position de cette courbe. La courbe R1 relie les montants épargnés au sein d'un revenu R, aux diverses valeurs du taux de l'intérASt, les cours R2, R1 étant les courbes correspondantes lorsque les montants du revenu sont R2 et R3. Supposons que R, soit la courbe R compatible A  la fois avec un taux de l'intérASt r1 et une courbe de la demande de capital X1X'1. Si la courbe de la demande de capital se déplace de X1X'1 A  X2X'2, le revenu variera lui aussi en règle générale. Mais le diagramme ci-dessus ne contient pas assez de données pour nous indiquer sa nouvelle valeur ; et par suite, ne sachant pas quelle est la courbe appropriée aux conditions nouvelles, nous ne connaissons pas le point où elle sera coupée par la nouvelle courbe de la demande de capital. Toutefois si nous introduisons l'état de la préférence pour la liquidité et la quantité de monnaie et si, connaissant ces deux facteurs, nous sans que le taux de l'intérASt est r2, alors l'ensemble de la situation devient déterminé. Car la courbe R qui coupe X2X'2 au point situé A  la verticale de r2, c'est-A -dire la courbe R2, sera la courbe appropriée aux conditions nouvelles. Ainsi les courbes X et les courbes R ne nous renseignent aucunement sur le taux de l'intérASt. Elles nous indiquent seulement quel sera le montant du revenu, si A  partir d'une autre source nous pouns dire quel est le taux de l'intérASt. Si aucun changement n'est intervenu dans l'état de la préférence pour la liquidité ni dans la quantité de monnaie, si par conséquent le taux de l'intérASt n'a pas varié, la courbe R'2 qui coupe la nouvelle courbe de la demande de capital A  la verticale du point où la courbe R1 coupait l'ancienne courbe X1X'1 est la courbe R appropriée aux conditions nouvelles et R'2 est le nouveau montant du revenu.
Ainsi les fonctions utilisées parla théorie classique, c'est A -dire les réactions aux variations du taux de l'intérASt, d'une part, du montant de l'investissement et, de l'autre, du montant épargné au sein d'un revenu donné, ne fournissent pas les éléments d'une théorie du taux de l'intérASt ; en revanche on peut s'en servir pour sair ce que sera le montant du revenu, lorsque (d'une autre source) on connait le taux de l'intérASt ; ou encore pour sair quelle valeur devra prendre le taux de l'intérASt si le montant du revenu doit AStre maintenu A  un chiffre donné, par exemple au chiffre qui correspond au plein emploi.
L'erreur consiste A  considérer le taux de l'intérASt comme la récompense pour l'abstinence en tant que telle plutôt que la récompense pour la non-thésaurisation, de mASme qu'on considère, A  très juste titre, les taux de rendement des prASts et des investissements qui comportent un certain degré de risque comme la récompense, non de l'abstinence en tant que telle, mais de l'acceptation du risque. A vrai dire, il n'y a pas de frontière marquée entre ces taux de rendement et ce qu'on appelle le taux de l'intérASt - pur -, ils sont tous la récompense pour l'acceptation du risque d'incertitude d'une sorte ou d'une autre. Ce n'est que dans le cas où la monnaie servirait exclusivement pour les transactions et ne serait jamais utilisée comme réserve de valeur qu'une théorie différente deviendrait appropriée (1).
Cependant il existe deux faits bien connus qui auraient pu signaler A  l'école classique la présence d'une erreur. En premier lieu, on s'accorde, au moins depuis la publication de Nature and Necessity of Interest du Professeur Cassel, A  juger douteux que la somme épargnée au sein d'un revenu donné augmente nécessairement lorsque le taux de l'intérASt monte ; alors que personne ne doute que la courbe de la demande de capital baisse quand le taux de l'intérASt monte. Or, si les courbes Ret les courbes X fléchissent simultanément lorsque le taux de l'intérASt monte, rien ne garantit qu'une courbe R donnée coupera une courbe donnée en un point quelconque. Cest une première raison de penser que les courbes R et les courbes X ne peuvent A  elles seules déterminer le taux de l'intérASt.
En second lieu, on admet communément qu'une augmentation de la quantité de monnaie tend A  réduire le taux de l'intérASt, au moins comme premier effet et dans la courte période. Mais aucune raison n'a encore été donnée pour qu'une variation de la quantité de monnaie affecte ou la courbe de la demande de capital ou l'inclination A  épargner un revenu donné. L'école classique a donc adopté deux théories du taux de l'intérASt foncièrement distinctes, l'une dans le lume I où elle traite la théorie de la valeur et l'autre dans le lume II où elle traite la théorie de la monnaie. Elle ne semble d'ailleurs pas s'AStre émue de la contradiction et n'a fait A  notre connaissance aucun effort pour concilier les deux théories. Nous parlons, faut-il le préciser, de l'école classique proprement dite ; car en ce qui concerne l'école néo-classique c'est en cherchant A  concilier les deux théories qu'elle est arrivée A  la pire des confusions. Elle a soutenu en effet que l'offre de capital devait, pour s'ajuster A  la demande, procéder de deux sources : les épargnes vériles, c'est-A -dire les épargnes dont s'est occupée l'école classique, et en outre les sommes dont une augmentation de la quantité de monnaie permet de disposer (celles-ci étant compensées par une sorte de prélèvement sur le public, qualifié d' - épargne forcée -, ou d'un terme analogue). L'école néo-classique a été ainsi conduite d'abord A  penser qu'il existe un taux d'intérASt - naturel - ou - neutre - (1) ou - d'équilibre -, c'est-A -dire un taux qui fait concorder l'investissement avec les épargnes classiques vériles A  l'exclusion de tout apport venant del'- épargne forcée - ;et finalement elle a abouti A l'explication qui est la plus évidente de toutes A  supposer qu'elle ait pris la bonne ie au départ, sair : si la quantité de monnaie pouvait seulement AStre maintenue constante en toute circonstance, aucune de ces difficultés ne se produirait puisque les maux qu'on attribue A  un prétendu excès de l'investissement sur les épargnes vériles cesseraient d'AStre possibles. Mais ici nous perdons pied. - Le canard sauvage a plongé profondément, aussi loin qu'il pouvait aller, et il s'est solidement cramponné aux herbes, A  la mousse et aux débris qui jonchent le fond ; il faudrait un chien extraordinairement adroit pour plonger A  sa recherche et le rapporter. -
Ainsi l'analyse traditionnelle est en défaut parce qu'elle n'a pas réussi A  isoler correctement les variables indépendantes du système. L'épargne et l'Investissement sont les facteurs déterminés et non les déterminants. Ils sont les résultantes jumelées des déterminants du système, A  sairla propension A  consommer, la courbe de l'efficacité marginale du capital et le taux de l'intérASt. A vrai dire ces déterminants sont eux-mASmes complexes et chacun d'eux peut AStre affecté par les variations escomptées des autres. Mais ils restent indépendants en ce sens que leurs valeurs respectives ne peuvent AStre déduites les unes des autres. L'analyse traditionnelle a bien compris que l'épargne dépendait du revenu, mais non que le revenu dépendait de l'investissement, de telle faA§on que, lorsque l'investissement varie, le revenu est forcé de varier juste autant qu'il faut pour amener la variation de l'épargne A  concorder avec celle de l'investissement.
Avec un égal insuccès certaines théories ont cherché A  faire dépendre le taux de l'intérASt de - l'efficacité marginale du capital -. n est exact qu'en état d'équilibre le taux de l'intérASt est égal A  l'efficacité marginale du capital, puisqu'on a avantage A  accroitre (ou A  réduire) le flux courant d'investissement jusqu'A  ce que le point d'égalité soit atteint. Mais c'est un cercle vicieux de uloir de ce fait tirer une théorie du taux de l'intérASt ou déduire la valeur de ce taux; Marshall s'en est aperA§u alors qu'il se trouvait A  mi-chemin dans la ie d'une explication du taux de l'intérASt fonde sur ce principe (1). L'efficacité marginale du capital en effet dépend en partie du flux courant d'investissement et, pour calculer ce flux, il faut d'abord connaitre le taux de l'intérASt. La conclusion qui importe, c'est que le flux de l'investissement nouveau grossit jusqu'au point où l'efficacité marginale du capital devient égale au taux de l'intérASt. Ce que la courbe de l'efficacité marginale du capital nous apprend ce n'est pas la valeur du taux de l'intérASt mais bien celle A  laquelle est porté le flux de l'investissement nouveau lorsque le taux de l'intérASt a une valeur donnée.
Le lecteur appréciera sans peine l'importance théorique fondamentale et l'immense portée pratique du problème que nous discutons. Le principe économique qui presque invariablement sert de base aux conseils pratiques des économistes est que, toutes choses égales d'ailleurs, une diminution de la dépense tend A  faire baisser le taux de l'intérASt et une augmentation de l'investissement tend A  le faire monter. Or, si le facteur que ces deux quantités déterminent n'est pas le taux de l'intérASt mais le lume global de l'emploi, le fonctionnement du système économique nous apparaitra sous un aspect radicalement différent. On regardera d'un tout autre œil un affaiblissement du penchant A  la dépense si, au lieu de le considérer comme un facteur qui, toutes choses égales d'ailleurs, accroit l'investissement, on y it un facteur qui, toutes choses égales d'ailleurs, diminue l'emploi.



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