IPeut - écrits et documents
ManagementMarketingEconomieDroit
ss
Accueil # Contacter IPEUT




le «maternage»: pme et dÉveloppement local icon

MANAGEMENT

Le management ou la gestion est au premier chef : l'ensemble des techniques d'organisation des ressources mises en œuvre dans le cadre de l'administration d'une entité, dont l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Dans un souci d'optimisation, le périmètre de référence s'est constamment élargi. La problématique du management s'efforce - dans un souci d'optimisation et d'harmonisation- d'intègrer l'impact de dimensions nouvelles sur les prises de décision de gestion.


NAVIGATION RAPIDE : » Index » MANAGEMENT » ENTERPRISE MANAGEMENT » Le «maternage»: pme et dÉveloppement local

Developpement local et aides aux pme

Developpement local et aides aux pme
La politique de soutien aux PME recouvre une exigence et deux contraintes. L'exigence suppose d'appuyer le déloppement des PME qui recèlent un potentiel de création d'emplois. Les contraintes tiennent A  la dirsité de la nature mASme des PME et A  la multiplicité et complexité de leurs besoins. D'où la question : quelles aides pour quels besoins ?

Les formes de soutien aux PME

L'aide aux PME doit prendre en compte leurs besoins spécifiques, très nombreux, mais que l'on peut regrouper en deux catégories :
- besoins fonctionnels, visant une fonction particulière : financement, exportation ;
- besoins organisationnels : relatifs A  l'ensemble du management de la firme ; ils apparaissent lors de périodes déterminées dans la vie de l'entreprise : création, démarrage, déloppement. Ces deux catégories de besoins exigent des soutiens spécifiques.


Aides fonctionnelles

En France, on a tendance A  créer une structure ou un organisme particulier pour traiter chaque fonction. Ainsi, le financement est l'affaire du CEPME - Crédit d'équipement aux PME -, l'aide A  l'innovation est traitée par l'ANVAR - Agence nationale pour la valorisation de la recherche -; la diffusion de l'information technique, les transferts technologiques sont le fait d'agences spécifiques. D'où une grande difficulté pour la PME de cibler l'organisme et l'aide adéquats.

Financement
PrASts
- PrASts A  taux préférentiels du CEPME et du réseau bancaire (dont prASts artisans)


- Interntions SOFAPJS en garantie

Aide aux fonds propres Sociétés de capital-risque

Innovation, recherche


Organismes

- ANVAR (Agence nationale pour la valorisation de la recherche).
- ARIST (Agence régionale pour l'information scientifique et technique).
Modalités


Crédit d'impôt pour dépenses recherche



Aides opérationnelles

L'objectif de ces aides fut d'abord la création de noulles entreprises, mais aussi la création d'emplois. De plus, créer une entreprise signifie sount créer son propre emploi : d'où l'Agence nationale pour la création d'entreprise.
Les premières mesures mises en place prenaient la forme de subntions : primes A  la création d'entreprise, A  la création d'emplois.
Actuellement, la mise en place de pépinières d'entreprises vise A  réduire le saupoudrage des subntions en concentrant l'appui sur un nombre réduit d'entreprises, et en accomnant les jeunes unités.

Création
- ANCE (Agence nationale pour la création d'entreprise).
- Opération - Chances - (coordination de toutes les initiatis en faur de la création d'entreprise).
- Aide de l'état aux demandeurs d'emploi créateurs d'activité (supprimé).
- Livret-épargne entreprise.

Aide au conseil


- FRAC (Fonds régionaux d'aide au conseil).

- Actions des directions régionales des ministères techniques :
- direction régionale de l'industrie et de l'environnement ;
- direction régionale de la recherche et de la technologie.
- Actions des chambres de commerce et d'industrie en matière de : formation, conseil, assistance, export.

Ces leaux ne prétendent en rien A  Pexhaustivité. Quatre points A  souligner :
On considère comme aides aussi bien l'action des organismes spécialisés (ANVAR, par exemple), que des modalités, comme le livret d'épargne-entreprise, ou encore des mesures techniques (crédit d'impôt), alors mASme que les objectifs et les résultats relènt d'approches et de procédures très différentes.
- Certaines mesures sont théoriquement destinées aux PME, mais dans la réalité ne concernent réellement que les plus grandes des moyennes entreprises ; par exemple, le financement par des sociétés de capital-risque. Toutefois, dans une période récente, ac l'aide de fonds des Communautés européennes, des firmes de capital-risque s'intéressent A  la création de petites entreprises high-tech.
- La dispersion des aides entre un grand nombre d'organismes, spécifiques (ARIST), ou génériques (actions des directions régionales des ministères), relevant du niau national (ANVAR) ou du niau régional (FRAC) ; la dirsité des modalités conduit A  une efficience et une efficacité limitées. Les petites entreprises n'ont ni le temps, ni les moyens pour rechercher l'aide pertinente. Ainsi, les PME les plus importantes et les plus performantes mobilisent les aides.
- Le niau national et le niau régional apparaissent significati-ment reliés. Certains organismes mis en place d'abord au national - type ANVAR - ont été ensuite organisés en délégations régionales, pour répondre aux besoins de proximité des PME : cette nécessité est de plus en plus systématiquement prise en compte, A  trars notamment les services proposés par les chambres de commerce et d'industrie ou par le lancement d'opérations type - Chances -. La régionalisation des systèmes d'aide est également réalisée par la mise en place de - guichets uniques - offrant aux PME le regroupement d'informations et procédures dispersées dans différents organismes. Mais ces guichets sont très dirsement opérationnels selon les régions. En tout état de cause, l'échelon local semble mieux adapté A  l'obtention d'un degré plus élevé d'efficacité dans les politiques d'aide.


La politique locale de soutien aux PME


Un axe majeur des politiques de soutien aux PME réside dans l'accès A  l'information et A  l'innovation technologique pour toutes les entreprises, mASme les plus petites, les -anciennes- comme les - jeunes - PME. L'objectif vise donc A  construire un cadre adapté au processus de transfert de l'innovation. Ceci est d'autant plus difficile que les petites entreprises ne témoignent que de peu de propension A  opérer un rapprochement ac les organisations offrant de noulles techniques et technologies. Ici encore, le niau local apparait mieux adapté pour les PME, compte tenu des besoins de proximité. On peut souligner deux axes de la politique locale de transfert de l'innovation : l'aide financière au transfert technologique, et la transmission d'informations.
- Aide financière : les directions décentralisées des ministères, au niau local, DRIRE, DRRT, ont pour mission la distribution des aides financières : aide A  l'innovation sur un programme donné, conntions de recherche.
Au niau national, les ministères techniques disposent d'un ensemble de fonds et d'agences visant A  la modernisation. Ainsi, le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle peut accorder des aides A  l'embauche. De plus, les PME sont incitées A  la recherche par des crédits d'impôt, lorsqu'elles accroissent leur potentiel de recherche.
L'ANVAR offre A  la fois des aides financières, et constitue une courroie de transmission de l'information technologique. L'aide financière A  l'innovation prend la forme d'avances octroyées aux entreprises réalisant un projet innovateur, remboursables en cas de succès. L'aide peut aussi prendre la forme du financement de services A  l'innovation extérieurs, ou de paiement de salaires de chercheurs noullement embauchés.
- Diffusion de l'information : de nombreux organismes sont en charge de cette mission; citons entre autres l'Association régionale pour l'information scientifique (ARIST), l'Association pour le déloppement de la recherche (ADER).
Les CRITT, Centres régionaux d'innovation et de transfert technologique, agréés par le ministère de la Recherche, constituent des réseaux d'innovation localisés. Ils ont pour fonction la circulation de l'information et la formation et, d'une faA§on plus générale, la sensibilisation A  l'innovation.
Les CRITT fonctionnent ac des conseillers technologiques, chargés de repérer les PME susceptibles de bénéficier d'un transfert de technologie, de prendre contact ac le dirigeant, de le sensibiliser au transfert, et de le mettre en relation ac les organismes internant dans le transfert (laboratoires, centres techniques, sociétés de conseil), d'aider l'entreprise dans les démarches administratis, d'assurer le suivi du transfert.
Enfin, la mission des fonds régionaux consiste dans le financement d'actions spécifiques : aide au conseil (FRAC), apport de cautions (FRIC), emploi (FRILE).
On constate donc la densité du système d'aide aux PME. Mais il faut bien souligner la difficulté de construire un cadre d'assistance adapté aux plus petites d'entre elles. Les autorités locales prennent de plus en plus conscience de la nécessité de rechercher des mesures adaptées aux particularismes régionaux, visant un degré d'efficience plus élevé, notamment en matière d'emploi et de compétitivité des PME locales.


PME et déloppement local

On présente deux exemples de déloppement local fondé sur les PME. Le premier repose sur une dynamique traditionnelle de la petite dimension. Le second met en jeu de -noulles PME-.

Une tradition de PME : le district industriel
Dans les années 70, la question du déloppement local fondé sur les PME s'est cristallisée autour du débat sur les districts industriels. Ce modèle déri d'Alfred Marshall, qui estime que des économies externes peunt AStre obtenues par la concentration d'un grand nombre de petites firmes œuvrant dans un mASme secteur industriel - y compris des industries qualifiées - d'auxiliaires -, comme la production de machines - dans une aire géographiquement délimitée. Ce concept marshallien a été réutilisé pour interpréter le déloppement des régions du centre et du nord-est de l'Italie, - la Troisième Italie -, caractérisé par des ensembles de PME.


Qu'est-ce qu'un district?

Il s'agit d'une conuration de PME, certaines très petites, regroupées dans un espace géographiquement délimité autour d'un ou plusieurs métiers industriels. Les entreprises sont impliquées aux différents stades de l'élaboration du produit.


Quatre caractéristiques pour préciser ce - modèle - :

- la spécialisation flexible, qui traduit les capacités d'adaptation et d'innovation des firmes du district. Ces atouts reposent sur la flexibilité de la force de travail et des réseaux de production, déterminée par une accumulation localisée de savoir-faire ;
- une spécificité organisationnelle : les firmes sont reliées par une division spécialisée du travail, et sont complémentaires ; une sorte d'interdépendance organique existe donc, permettant la réalisation d'économies externes ;
- des relations inter-firmes de conflit/coopération : une caractéristique essentielle du district réside dans des formes dirsifiées de coopération inter-firmes, par exemple dans le domaine de l'innovation technologique; mais cette coopération est couplée ac une concurrence internant entre firmes situées au mASme stade de l'élaboration d'un produit donné ;
- un système globalisé : le district doit AStre considéré comme un tout. Des relations étroites existent entre les différentes sphères économique, sociale et politique. Toutefois, ce type de déloppement local ne doit pas AStre considéré comme un modèle idéal qu'il conviendrait de suivre, mais bien comme forme particulière du déloppement localisé appuyé sur les PME.


Un exemple franA§ais : la vallée de l'Ar

La vallée de l'Ar se situe entre Anne-masse et le massif du Mont Blanc. Il s'agit d'une vallée A  forte vocation industrielle : la concentration d'entreprises industrielles y est remarquable : en 1990, 700 entreprises emploient 14 000 personnes, pour une population de 38 500 habitants. Ces entreprises sont de taille réduite : 75 % des entreprises comptent moins de 20 personnes. Cette concentration industrielle est liée A  l'industrie du décolletage, A  savoir la fabrication en plus ou moins grande série de pièces mécaniques dirses exécutées d'après des s ou des modèles. Cette fabrication exige une grande précision. 550 entreprises, employant 70 % des effectifs industriels du district, œuvrent dans cette activité. La vallée de l'Ar concentre les deux tiers de l'industrie du décolletage en France.
L'origine de cette spécialisation est A  rechercher dans l'histoire, A  partir d'un processus d'industrialisation rurale : il s'agissait pour les paysans pauvres de trour une ressource complémentaire. Ce fut d'abord l'horlogerie, introduite dès 1720, qui s'exerA§ait A  l'origine en complément de l'activité agricole, pendant l'hir, dans des petits ateliers familiaux, puis dans la deuxième moitié du XIXe siècle, le décolletage. Cette origine explique la propriété familiale actuelle des entreprises. Deux caractéristiques des relations entre entreprises du district :
- la division du travail : le décolletage est une activité de sous-traitance, mais on assiste A  une sous-traitance en cascade, ordonnée par la décomposition de la fabrication en phases technologiques différenciées. D'autre part, de nombreuses activités annexes et complémentaires contribuent A  la maitrise locale de la filière mécanique (fabrication d'outillage, de machines-outils).
Enfin, l'ensemble du système économique local s'articule autour de l'activité majeure, par l'implication des activités de crédit - la Banque populaire savoisienne de crédit, banque des décolleteurs draine 70 % de la profession -, d'activités de conseil, de soutien technique -Centre technique du décolletage -, etc. - une solidarité locale de métier : les relations productis entre PME se doublent d'un réseau de relations familiales et sociales. Plus loin, le district de la Vallée de l'Ar révèle une culture territoriale propre, fondée sur des valeurs partagées : esprit d'indépendance, recherche de la précision, adaptation progressi aux évolutions.
Mais les fondements traditionnels du district ne suffisent plus face d'une part A  l'évolution technologique rapide de l'industrie du décolletage et A  sa complexité, et d'autre part aux modifications des structures d'entreprises déterminées par les exigences des grands donneurs d'ordre, notamment ceux de l'automobile. Ainsi, Peugeot est passé de 60 fournisseurs directs dans le décolletage en 1980 A  9 en 1990, et ne ut travailler A  terme qu'ac 2 ou 3 groupes. Ces évolutions devraient entrainer une concentration des entreprises et une intégration industrielle, posant le problème d'un risque d'éclatement du système industriel localisé de la Vallée de l'Ar -.

PME de pointe et technopoles

L'anture technopolitaine remonte aux années 60, mais c'est A  partir des années 70 que la Silicon Valley aux Etats-Unis ou Sophia Antipolis en France se font connaitre. Technopole et innovation sont indissociables : le phénomène technopolitain constitue un lieu polarisé dans l'espace d'organisation de l'innovation technologique.


L'effet technopole

LE technopôle ou LA technopole ?
- La rsion technopolitaine s'appuie essentiellement sur la ville elle-mASme et sa position géographique, telles Sophia Antipolis A  Nice, ou la ZIRST de Meylan A  Grenoble ; elle exige au départ des infrastructures favorables : c'est LA technopole.
- La rsion technopolistique met en évidence la production de technologie ; elle nécessite un tissu industriel favorable A  l'absorption des innovations (technopole de Toulouse).
- La rsion technopolarisée met l'accent sur des axes technologiques privilégiés, les pôles, ce qui implique des capacités de recherche importantes dans les domaines ciblés (cas de Montpellier) : c'est LE technopôle. -
La création de technologie constitue l'enjeu des technopoles. Pour ce faire, trois éléments entrent en interaction, ce que l'on nomme le -triangle d'or- :
- des entreprises - high tech -, qui peunt AStre de petite taille ;
- des institutions de formation : unirsités, grandes écoles ;


- des laboratoires de recherche, publics ou privés. -

A€ partir de lA , les technopoles sont très dirses, mais présentent une caractéristique commune : il s'agit d'un instrument privilégié de la politique de déloppement local. Mais on ne peut pas créer une technopole n'importe où, n'importe comment. Trois conditions s'imposent :
- un cadre neuf, site nouau et agréable, propice A  l'innovation;
- un contenu économique innovant, fondé sur les relations industrie-recherche ;
- une circulation des idées entre les organisations et les hommes.
On distingue couramment deux grandes formes de technopoles : les parcs technologiques, plus proches de la conception anglo-saxonne de la technopole ; ils sont constitués le plus sount autour d'une unirsité. La seconde forme renvoie A  une conception plus franA§aise : elle élit une différence entre les parcs d'affaires, offrant un certain nombre de services aux entreprises qui s'y installent, et les vériles technopoles, où la proximité spatiale des acteurs détermine des synergies. L'émergence et la canalisation des synergies n'est pas spontanée : elles tiennent A  la volonté des acteurs, et en premier lieu, des autorités locales.
Il n'existe donc pas un modèle unique de technopole. Chaque ville a un objectif de déloppement technopolitain différent, prenant appui sur le tissu économique local.


Le cas de Montpellier : une technopole de PME

L'aire de Montpellier peut AStre caractérisée selon deux directions : la nature du tissu économique, et les spécificités du territoire :
- Un tissu économique sous-industrialisé : le secteur secondaire traduit une surreprésentation du batiment par rapport aux activités manufacturières. Ces dernières apparaissent d'ailleurs très hétérogènes.
- Un tissu économique tertiarisé : la part très remarquable des activités de services est une constante de l'activité locale. L'importance des services rendus aux entreprises est d'autant plus paradoxale que le tissu est peu industrialisé.
- Un tissu économique atomisé : les entreprises sont dans leur grande majorité petites, et jeunes. Cette atomisation est liée A  l'accélération de la création d'entreprises, tout particulièrement au cours des dix dernières années. Ceci entraine une certaine turbulence : si la création d'entreprises est forte, on constate également la défaillance d'un nombre élevé d'entreprises récemment créées.
- Un territoire urbain : l'aire de Montpellier offre les services supérieurs caractéristiques des villes.
- Un territoire de recherche : le nombre des équipes de recherche, la qualité des réseaux techniques, le champ des domaines courts donnent A  la région une place privilégiée pour le déloppement technologique et l'innovation. Mais les réseaux qui assurent la diffusion, voire la création, de l'innovation ne profitent que très faiblement au déloppement local. En revanche, ils irriguent des régions franA§aises plus industrialisées, ou sont reliés A  l'étranger.
La stratégie de déloppement local est mise en œuvre par la ville de Montpellier, ainsi que les communes (une quinzaine) de la -couronne -, ce que l'on nomme le - District de Montpellier- (dans un sens administratif). La démarche stratégique vise la création d'un territoire technopolitain, Montpellier Langue-doc-Roussillon Technopole, organisé autour de cinq pôles d'excellence. Ces pôles technologiques constituent les atouts de l'aire mont-pelliéraine dans les domaines de la recherche fondamentale, mais aussi d'activités secondaires et tertiaires :
- Pôle Euromédccine : bio-médical, industrie du médicament, matériel médical.
- Pôle Agropolis : agriculture méditerranéenne et tropicale, noulle agriculture.
- Pôle Informatique : informatique, robotique, intelligence artificielle.
- Pôle Antenna : nouaux médias, télévision cablée.
- Pôle Héliopolis : tourisme, culture, loisirs. La stratégie technopolitaine vise A  susciter un réseau entre les acteurs du transfert de l'innovation en jouant sur la proximité géographique et technologique. Un premier outil prend la forme de parcs scientifiques, autour d'un pôle d'excellence : parc Euromédecine, Agropolis. Une seconde forme réside dans les parcs d'activité offrant des infrastructures et services aux entreprises noullement installées : parc du Millénaire.
Un troisième outil est représenté par un Centre européen d'entreprise et d'innovation (Business Center), Cap Alpha. L'objectif vise A  accueillir de noulles - donc petites - entreprises appartenant A  des secteurs innovants (informatique, électronique, bio-industrie) pour les aider dans la phase délicate des deux premières années du démarrage. A€ l'issue de cette phase, l'entreprise sort de cette pépinière pour s'installer en général sur un parc d'activité.
Mise en place en 1987, Cap Alpha a vu se créer plus de 200 entreprises et près de 2 500 emplois directs ou indirects, majoritairement dans des petites et très petites entreprises. La sélection des entreprises - ou des projets -admises A  Cap Alpha repose sur l'exigence d'innovation, qu'il s'agisse de la technologie, sans qu'elle soit nécessairement de pointe, du produit ou du processus, ou d'une idée innovante de marché.
Au-delA  de la création et du - support - de petites entreprises innovantes, Cap Alpha a déloppé le suivi d'entreprises existantes, porteuses de projets ou d'instissements innovants.
On voit bien ici le rôle des collectivités territoriales dans le déloppement local, majeur lorsque ce déloppement doit s'appuyer sur les PME.



Privacy - Conditions d'utilisation




Copyright © 2011- 2024 : IPeut.com - Tous droits réservés.
Toute reproduction partielle ou complète des documents publiés sur ce site est interdite. Contacter

Au sujet des enterprise management

DÉfinitions de la pme/pmi
Capitalismes et pme
Buts et profils des dirigeants
L entreprise artisanale
L entreprise de service
L analyse stratÉgique de la pme
L avantage concurrentiel
Les risques en pme
L assistance a la pme
La gestion des ressources humaines
La gestion commerciale
La gestion financiÈre
L organisation des pme
L organisation en rÉseau
La naissance de l entreprise
La phase de dÉmarrage
Le «maternage»: pme et dÉveloppement local
La croissance des pme
L innovation en pme
L internationalisation
L entreprise numÉrique
Les différents environnements de l évaluation d entreprise
Paramètres des méthodes d évaluation
Retraitement économique comparé des comptes
Évaluer par la valeur patrimoniale
Le passage du rubicon
La recherche de l idée
Le plan de développement
Le financement
Les questions juridiques
Les démarches juridiques et administratives
Secteur public
Secteur professionnel
Les spécificités de la reprise d une entreprise
La naissance de reprise d une entreprise
La recherche des entreprises conformes au profil souhaité
Diagnostics internes et externes des entreprises cibles
L évaluation, les modalités juridiques et la recherche de financements
Le plan de reprise et la negociation
L application du plan de reprise
L entree en scene de la classe ouvriÈre
Les metamorphoses du patronat
Le siÈcle des organisateurs
Les sociologues face À taylor
L entreprise en actions
La forme franÇaise de l entreprise
Les rÉsurgences : artisanat et rÉseaux
Les tendances : l entreprise institution