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MANAGEMENT

Le management ou la gestion est au premier chef : l'ensemble des techniques d'organisation des ressources mises en œuvre dans le cadre de l'administration d'une entité, dont l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Dans un souci d'optimisation, le périmètre de référence s'est constamment élargi. La problématique du management s'efforce - dans un souci d'optimisation et d'harmonisation- d'intègrer l'impact de dimensions nouvelles sur les prises de décision de gestion.


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Les contextes riche et pauvre en communication de e. t. hall

Les contextes riche et pauvre en communication de e. t. hall
On peut également compléter l'analyse des différences culturelles par la distinction entre cultures A  contexte fort et cultures A  contexte faible, proposée par E.T. Hall (1976). On entend ici par contexte, l'ensemble des informations qui concourent A  donner (consciemment ou non) aux indidus une signification A  une situation. Ces éléments différents selon la culture du pays. Dans une culture A  haut contexte, les propos ont moins d'importance que le contexte. L'indidu n'a pas besoin d'une information explicite, codée pour agir et communiquer avec l'autre, en raison de liens interpersonnels forts. La communication y est informelle, subjective, souvent floue et non verbale. Elle intègre généralement d'autres formes d'expression, comme par exemple les gestes, le regard ou encore l'espace interindiduel. A€ l'inverse, dans une culture A  bas contexte de communication, l'information est objective et formelle. Elle se formule A  travers des procédures (définition des objectifs, ning) et une communication précise et écrite.
Les cultures A  orientation communautaire ont généralement un mode de communication riche, tandis que les cultures indidualistes prilégient un contexte de communication intermédiaire (France) ou pauvre (américains).

Exemple
Les pays du Moyen Orient et les Japonais qui ont des réseaux d'informations étroits parmi leurs familles, amis et partenaires professionnels et qui sont impliqués dans des relations interpersonnelles fortes, communiquent avec un contexte élevé. Les cultures orientales et moyen orientales ont en effet recours A  une approche plus diffuse en matière de structuration des idées et de l'information. Au contraire, les Américains, allemands, suisses et autres pays européens du Nord sont des peuples A  contextes bas. Leurs analyses et présentations sont généralement dotées d'une structure linéaire, l'information procédant de faA§on plutôt directe et séquentielle. Ces cultures adoptent par conséquent un style clair et structuré autour d'une démarche qui peut AStre chronologique, catégorique ou hiérarchique. Les FranA§ais ont dans ce domaine une position particulière différente de ses homologues européens, en accordant une importance relative A  l'enronnement et au jeu d'acteurs.

Les malentendus entre cultures A  haut et bas contextes de communication sont fréquents et conduisent très souvent au développement de préjugés. Ainsi, les tenants d'une culture A  contexte fort seront considérés par leurs interlocuteurs comme des personnes fourbes et compliquées. Inversement, les détenteurs d'une culture A  contexte pauvre seront perA§us comme des indidus brutaux et durs. La distinction entre cultures A  - haut contexte - et - bas contexte - ne se retrouve pas uniquement au niveau des pays. On trouve en effet ces deux types de cultures A  l'intérieur d'un mASme pays, où ils peuvent refléter une opposition Nord/Sud ou encore A  l'intérieur des entreprises, où ils illustrent par exemple les différences de communication entre les commerciaux (haut contexte) et les chercheurs (bas contexte).

Repères : Négociations avec les pays du Moyen-Orient
La négociation avec des entreprises du Moyen-Orient est souvent un exercice subtil, où s'exerce une culture de la ruse assimilée A  de la sagesse1. Cela commence généralement par un exercice de patience car dans ces cilisations, la notion de temps est aléatoire et dépend du bon vouloir de Dieu. Ainsi, l'impatience est tenue pour un signe de faiblesse. Pendant les discussions, la ruse consiste A  adopter des positions contradictoires ou irrationnelles (non ées), pour brouiller la sion des interlocuteurs et entretenir leur inquiétude. Les discussions avec des personnes appartenant A  cette culture peuvent pour un occidental sembler difficiles A  comprendre, en donnant l'impression de débuter au milieu d'une réflexion ou d'évoluer par détours, sans jamais parvenir A  une conclusion claire. On peut ainsi assister A  l'arrivée de membres de la famille ou collaborateurs n'ayant pas de lien direct avec le thème de la discussion, afin de perturber les règles du jeu et mieux préparer la concertation clanique qui se fera en privé, en dehors de la négociation. De mASme, il est souvent très difficile (en particulier pour les Anglo-Saxons) d'avoir une bonne maitrise et connaissance de leurs interlocuteurs qui peuvent se révéler d'humeur volatile et se montrer très susceptibles. Le rôle du contexte dans de nombreux pays musulmans est par conséquent au centre de la relation qui ne peut se limiter A  une discussion technique ou commerciale. Une telle démarche peut en effet apparaitre dans la culture moyen orientale comme un manque de délicatesse et un signe d'agressité.



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