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MANAGEMENT

Le management ou la gestion est au premier chef : l'ensemble des techniques d'organisation des ressources mises en ouvre dans le cadre de l'administration d'une entité, dont l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Dans un souci d'optimisation, le périmètre de référence s'est constamment élargi. La problématique du management s'efforce - dans un souci d'optimisation et d'harmonisation- d'intègrer l'impact de dimensions nouvelles sur les prises de décision de gestion.


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La catégorisation culturelle

La notion de catégorisation relève du principe d'économie cognitive. La plupart des recherches en psychologie cognitive s'accordent sur le fait que face à un nombre élevé d'informations, les individus ont recours à des catégories, afin de simplifier la réalité. Par conséquent, un individu ne peut se concentrer sur les caractéristiques individuelles (attributs) de chaque personne qu'il rencontre. Un tel exercice lui serait impossible et trop coûteux en termes de temps. Dans sa relation à l'autre, l'individu dès lors chercher à le catégoriser, c'est-à-dire le classer dans différentes classes (groupes), en le jugeant sur un nombre limité de riables qu'il juge distinctives (Tajfel, 1981). Selon le principe de catégorisation cognitive, l'information sur le groupe dès lors primer sur l'analyse approfondie des spécificités de chaque personne. Cette logique de catégorisation ainsi permettre à l'individu de mettre de l'ordre dans ce qui l'entoure (Biernat, Vescio, 1993), en lui permettant de s'orienter et d'agir. Il fera ainsi appel à ces connaissances et à ces préférences concernant ces différents groupes, afin de déterminer avec quelle personne du groupe il souhaite communiquer et coopérer. La catégorisation est nécessaire à l'ajustement social d'un individu (McGarty, Turner, 1992). Elle permet d'aborder l'autre, non pas en tant que personne prise dans sa spécificité mais comme un membre d'une catégorie sociale donnée. Les conséquences cognitives de la catégorisation sociale sont nombreuses. Elles conduisent à percevoir les différences entre les membres de catégories ou groupes différents comme étant plus importantes qu'elles ne le sont en réalité. Inversement, elles tendent à exagérer les similarités entre membres d'un même groupe. La catégorisation a donc pour principal effet d'accentuer les similarités intragroupes et les différences intergroupes (Ashforth, Mael, 1989). Ce mécanisme cognitif conduit par conséquent à aborder les relations humaines, selon une perspective de aisons entre groupes. Dans la relation à l'autre, l'individu ainsi analyser ce qui l'entoure, en distinguant le groupe auquel il se rattache (endogroupe) des autres formations (exogroupes).



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