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ECONOMIE

L’économie, ou l’activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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Néokeynésiens : l'etat réhabilité?

Après une forte domination dans les années 80, les thèses libérales pourraient bien céder du terrain dans les milieux scientifiques, comme en matière de politique économique. Les keynésiens sont de retour, ac des arguments nouaux en faur de l'interntion de l'Etat.

Le keynésianisme a été le grand courant dominant parmi les économistes, dans les années 60. Mais dans les années 70, la - machine - se dérègle durablement. La crise qui se prolonge dans les années 80 (inflation, chômage, déficits publics, faible croissance) entraine ac elle le déclin du keynésianisme. Sur le des théories, ce dernier subit les assauts du libéralisme (monétarisme, noulles économies classiques, etc.). A la fin des années 90, le nt est peut-AStre en train de tourner. On assiste A  une renaissance du keynésianisme. Une noulle génération de théoriciens - néokeynésiens - apparait. Qui sont-ils? Installés surtout aux Etats-Unis (Gregory Mankiw, George Akerlof, Olivier Blanchard, Joseph Stiglitz, Stanley Fischer, Lawrence Summers, David Romer, Edmund Phelps, etc.), on les appelle parfois les -poissons d'eau de mer- parce qu'ils appartiennent A  des unirsités proches de l'Océan (Boston, Columbia) par opposition aux libéraux qui sont dans les unirsités proches des Grands Lacs (Chicago) et que l'on nomme donc - poissons d'eau douce -.
Ils reconstruisent un -keynésianisme noulle manière-, sorte de mixte intégrant les acquis de la microéconomie et des apports des néoclassiques (1). Certes, leur vision de l'économie n'est pas unifiée en un cadre cohérent, leurs outils de pensée sont assez abstraits. Mais ils consernt quelques principes majeurs de Keynes : l'imperfection du marché et la nécessité de l'interntion de l'Etat. -Je me considère comme un keynésien dans le sens où je crois que les cycles économiques réels représentent une imperfection de marché A  grande échelle - (2), proclame G. Mankiw, professeur A  Harvard, un des jeunes chefs de file de la NUKE (New Keynesians). Dans le domaine de l'emploi, du commerce international, du déloppement, ils formulent théories et propositions noulles.
Alors que le keynésianisme - orthodoxe - fait porter la responsabilité du chômage par le sous-emploi, lui-mASme lié A  l'insuffisance de la demande, les néokeynésiens admettent qu'il existe aussi des facteurs liés A  l'offre, c'est-A dire aux difficultés des entreprises A  embaucher. Leurs analyses prennent en compte A  la fols les - rigidités - du travail (absence de souplesse dans la gestion de la mairHj'œuvre), les effets -d'hystérésis- (3), enfin des causes proprement keynésiennes (insuffisance de la demande). Conclusion pratique : le chômage ayant plusieurs composantes, il est nécessaire d'internir A  plusieurs niaux : réduire les coûts du travail par la diminution des charges sociales (et non des salaires) sur les bas salaires, aider A  la relance de la demande, pratiquer une politique monétaire non restricti, etc. En matière de commerce international, les néokeynésiens, s'ap-puyant sur des modèles récents, soutiennent également le principe d'une aide de l'Etat pour encourager et stimuler certaines industries nationales : soit parce qu'elles sont dans - l'enfance- (c'est-A -dire trop noulles pour AStre concurrentielles), soit pour les aider A  affronter la concurrence.
Dans les pays en déloppement. l'Etat peut également avoir un rôle stimulant dans le décollage économique comme le montre l'expérience des nouaux pays industriels d'Asie. Dans son - Rapport sur déloppement dans le monde - de 1997, la Banque mondiale - dont le credo était jusque-lA  très libéral -reconnait que l'Etat pourrait bien avoir un rôle d'incitation au déloppement dans le cadre de politiques de partenariat Etat-entreprises.
Joseph Stiglitz, l'économiste en chef de la Banque mondiale -une des ures de proue de ce néokeynésianisme -, écrivait en 1993 dans son épais volume intitulé Macroeconomics : - Des circonstances économiques changeantes requièrent une politique économique souple () Le fait est qu'aucun gournement ne peut rester les bras croisés devant 10, 15 ou 20 % de sa population acti inemployée Les nouaux économistes key-nésiens pensent qu'il est pratiquement impossible de concevoir des normes fixes dans une économie en évolution rapide. - Ni fétichistes de l'Etat, ni idolatres du marché, tels sont les nouaux keynésiens.



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