IPeut - écrits et documents
ManagementMarketingEconomieDroit
ss
Accueil # Contacter IPEUT




courants et théories icon

ECONOMIE

L’économie, ou l’activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


NAVIGATION RAPIDE : » Index » ECONOMIE » ECONOMIE GéNéRALE » Courants et théories

La gÉoÉconomie



La gÉoÉconomie
Les enjeux politiques du commerce



Sciences Humaines : Vous az jeté, en France, les bases de la géoéconomie.
A quel besoin a répondu la création de cette noulle discipline ?
Pascal Lorot : Elle découle d'un constat : dans les pays du Nord, la conflictualité est denue essentiellement économique et non plus militaire ou territoriale. Dans ce contexte, il y a des entreprises qui mènent leur propre diplomatie et d'autres qui s'engagent dans des formes de partenariats conclus sous l'impulsion des administrations étatiques. Face au risque de perdre leur souraineté, les Etats cherchent en effet de noulles causes en s'appropriant les objectifs stratégiques des grandes entreprises. Ils mettent ainsi en place des dispositifs qui assurent la promotion des intérêts des «fleurons» de l'industrie nationale. Tout l'objet de la géoéconomie, c'est d'analyser cette noulle réalité de l'économie internationale.

SH : En quoi diffère-t-elle de la géopolitique?
P.L. : Comme les géopoliticiens, les géoéconomistes s'intéressent à l'espace, mais il s'agit d'un espace affranchi des pesanteurs des frontières territoriales et physiques. Le but ultime des politiques à caractère géoéconomique n'est pas le contrôle des territoires ; il est d'acquérir la suprématie technologique et commerciale. Détenir la maitrise d'une technologie d'anir constitue un facteur de rayonnement international. La géoéconomie se propose donc d'analyser précisément les stratégies décidées par les Etats en vue de protéger leur économie nationale, ou des pans clairement identifiés de celle-ci, d'acquérir la maitrise de technologies clés et de conquérir certains segments du marché mondial relatifs à la production ou à la commercialisation de produits sensibles.

SH : En quoi consistent concrètement de telles stratégies géoéconomiques? P.L. : La diplomatie économique que mènent actuellement les Etats-Unis fournit une bonne illustration. A l'occasion de ses déplacements à l'étranger, le président américain se fait l'ardent défenseur des entreprises américaines. Mais ce n'est là que la partie émergée de l'iceberg. Ce que l'on connait moins, ce sont les différents dispositifs mis en place. Ainsi, par exemple, l'administration américaine procède à une identification systématique de pays cibles, ou pivots, qui constituent un marché porteur et, par ailleurs, susceptibles d'exercer une influence régionale. Tous les moyens aussi bien civils que militaires sont ensuite mis en œuvre pour promouvoir les intérêts des entreprises américaines dans ces pays. Le renforcement de la présence commerciale et, par-delà, politique, doit en principe permettre de rayonner ensuite sur des zones plus vastes : en renforçant leur présence en Turquie ou en Afrique du Sud, les Etats-Unis escomptent accroitre leur influence sur l'Asie centrale et le cône Sud de l'Afrique. Les positions américaines en faur de la libéralisation du commerce international, et leur combat quotidien pour la définition de règles du jeu qui soient favorables aux entreprises américaines vont de pair ac cette stratégie. D'où une présence acti dans les forums internationaux qui visent à promouvoir la libéralisation des marchés.
Parallèlement, des circuits de transmission d'information stratégique ont été créés entre l'administration et les entreprises américaines. L'objectif est de placer celles-ci en position de force par rapport à leurs concurrents. S'ajoutent à cela la création au sein de l'administration américaine de structures ad hoc comme P« Advocay center», appelé aussi tvar room, et qui est composé de représentants de toutes les administrations, dont les agences de renseignements. Cette structure a pour mission de suivre au quotidien tous les projets d'enrgure portés par les entreprises US sur les pays préalablement ciblés, l'état des négociations, les stratégies des concurrents étrangers, etc. Lorsque ces derniers sont en passe de l'emporter, des actions de désilisation et de désinformation peunt alors être entreprises au bénéfice des firmes américaines.





Privacy - Conditions d'utilisation




Copyright © 2011- 2024 : IPeut.com - Tous droits réservés.
Toute reproduction partielle ou complète des documents publiés sur ce site est interdite. Contacter

Au sujet des economie générale

Les services, de quoi s agit-il?
Qualifier et optimiser l offre de services
Organiser la production du service
Moyens et financements pour monter une activité de services
Bien cerner et gérer l aspect humain
Communiquer de façon pertinente
Les regles de l art et l art de se développer
Courants et théories
Marché, économie et société
Nature et destin du capitalisme
Croissance et développement
Emploi
Les mondes de la finance
Commerce international et globalisation
L erreur est rationnelle
Il n est de richesse que d hommes
La croissance n est pas le développement
La loi des rendements croissants
La loi de l avantage politique comparé
Laisser faire ou laisser passer : il faut choisir
La loi du gateau : plus on le partage, plus il y en a
Le salaire n est pas l ennemi de l emploi
Un bon déficit vaut mieux qu un mauvais excédent
Il suffirait d y croire
RÉactions contre la pensÉe classique anglaise
La gÉnÉralisation de la thÉorie gÉnÉrale
L apport des disciplines voisines
La coexistence des idÉologies
Comment distinguer un capital-investisseur d un autre
Le capital-investissement, pour quels entrepreneurs ?
Les due diligence et les personnes qui les conduisent
D où proviennent les fonds des capital-investisseurs ?
L organisation d une équipe de capital-investissement
Les instruments d une prise de participation