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ECONOMIE

L’économie, ou l’activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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Croissance mondiale : les nouvelles perspectives

Croissance mondiale : les nouvelles perspectives
D'où vient la croissance? Est-elle durable? Pourquoi est-elle forte dans tel pays, faible dans tel autre ? Quelles sont les dynamiques à l'œuvre à l'échelle mondiale? Des théories récentes apportent de nouaux éléments de réponse.

EN L'ESPACE d'un peu moins de deux siècles, la production par habitant a été multipliée par 14 dans les pays occidentaux. Cette forte progression correspond à un taux de croissance annuelle de la production par tête de 1,3 %.
Imaginons que ce taux ne fût que de 1 %, soit un taux à peine inférieur à la réalité. Le résultat aurait été le suivant : aujourd'hui, dans les pays occidentaux, le niau de vie moyen serait inférieur de moitié à ce qu'il est en réalité. Ainsi, une faible variation du taux annuel de croissance se traduit dans le long terme par des écarts énormes de niau de vie. Cela montre le caractère fondamental des questions liées à la croissance économique. Pour les économistes, la croissance désigne le processus par lequel la production par tête de biens et de services augmente au cours du temps. Ainsi définie, la croissance n'en est pas moins restée longtemps une énigme. D'où vient en effet la croissance? Quels en sont les facteurs explicatifs ? Pourquoi des écarts existent-Os d'un pays à l'autre? D'une époque à l'autre ? Ces interrogations sont anciennes et ont inspiré de nombreuses théories (voir l'encadré e suivante). La compréhension du phénomène de croissance a connu de noulles avancées au cours des années 80 grace à de multiples recherches théoriques.


Les noulles théories

Ce qu'il est connu d'appeler les «noulles théories de la croissance» prend désormais en compte des facteurs qui étaient auparavant soit ignorés, soit considérés comme des facteurs «exogènes», c'est-à-dire extérieurs à la logique économique. Pour les noulles théories, la croissance est un phénomène auto-entretenu par accumulation de quatre facteurs principaux : le capital physique, la technologie, le capital humain, le capital public. Le rythme d'accumulation de ces variables dépend de choix économiques. C'est pourquoi on parle également de théories de la croissance endogène.

• Le capital physique : c'est l'équipement dans lequel instit une entreprise pour la production de biens ou de services. Cette source est connue des théories traditionnelles. L'économiste Paul Romcr en a cependant renoulé l'analyse. En 1986, il propose un modèle qui repose sur les phénomènes d'«externa-lité» entre les firmes : en instissant dans de nouaux équipements, une firme se donne les moyens d'accroitre sa propre production mais également celles des autres firmes, concurrentes ou non. L'explication de ce phénomène réside dans le fait que l'instissement dans de noulles technologies est le point de départ à de nouaux apprentissages par la pratique. Parmi les formes d'apprentissage, citons : l'amélioration des équipements en place, les travaux d'ingénierie (agencement des technologies existantes), l'augmentation de la compétence des travailleurs Or, ce savoir ne peut être approprié par la firme qui le produit. Il se diffuse inévilement aux autres firmes. L'instissement a un double effet : il agit directement sur la croissance et indirectement sur le progrès technique.

• La technologie : si la connaissance est un bien public, difficilement appro-priable, il n'en est pas de même de la technologie. Les entreprises peunt en effet capter une partie de la rente associée à l'innovation en s'octroyant un monopole, même temporaire, sur l'usage de celle-ci. Pour cela, les entreprises peunt exercer un monopole légal en déposant un bret. Mais les firmes innovantes peunt également mettre à profit le retard de leurs concurrents pour procéder à de noulles innovations, constituer un réseau de nte, exploiter les retombées médiatiques pour conforter leur réputation, etc. Ainsi, les instissements en recherche et déloppement ont un double effet. D'abord, ils sont à l'origine de biens et de procédés nouaux, et par conséquent sources de renus pour les innovateurs. Ensuite, ils sont pourvoyeurs d'idées qui serviront de point de départ à des innovations ultérieures. Celles-ci, en revanche, sont des biens publics, d'accès ourt, permettant à des firmes autres que l'innovateur initial de faire progresser la technique. C'est l'accumulation de ces connaissances noulles, issues de connaissances anciennes et de la recherche, qui fait progresser la technologie, et donc la productivité.

• Le capital humain : il a été mis en évidence par deux économistes de l'Ecole de Chicago, Theodor Schultz et Gary Becker, et est au centre des études menées par Robert E. Lucas, Prix Nobel d'économie 1995. Il désigne l'ensemble des capacités apprises par les individus et qui accroissent leur efficacité producti. Chaque individu est en effet «propriétaire» d'un certain nombre de compétences, qu'il valorise en les ndant sur le marché du travail. Cette vision n'épuise certes pas l'analyse des processus de détermination du salaire individuel sur le marché du travail, mais elle est très puissante lorsqu'il s'agit d'analyser des processus plus globaux et de long terme. Dans ce schéma, l'éducation est un instissement dont l'individu attend un certain retour. D est alors naturel de souligner que la tendance, plus que séculaire dans les pays occidentaux, à un allongement de la durée moyenne de la scolarité est une cause non négligeable de la croissance.

• Le capital public : il correspond aux infrastructures de communication et de transports. Elles sont au cœur du modèle élaboré par l'économiste américain Robert J. Barro. En théorie, le capital public n'est qu'une forme de capital physique. Historiquement, il résulte des instissements opérés par l'Etat et les collectivités locales. Le capital public comprend donc également les instissements dans les secteurs de l'éducation et de la recherche.
En mettant en avant le capital public, les noulles théories de la croissance soulignent les imperfections du marché. Outre l'existence de situations de monopole, ces imperfections tiennent aux problèmes d'appropriation de l'innovation. Du fait de l'existence d'externa-lités entre les firmes, une innovation comme il a été déjà dit se diffuse d'une façon ou d'une autre. La moindre renilité de l'innovation qui en résulte dissuade l'agent économique d'instir dans la recherche et déloppement. Dans ce contexte, il pourra incomber à l'Etat de créer des structures institutionnelles qui soutiennent la renilité des instissements privés et de subntionner les activités insuffisamment renles pour les agents économiques et pourtant indispensables à la société. Cette réhabilitation (même prudente et conditionnelle) de l'action publique dans les noulles théories a soulevé des polémiques aux connotations sount idéologiques parmi les économistes. Bien que plus réalistes que les théories traditionnelles, les noulles théories de la croissance n'en demeurent pas moins des théories. Leur interprétation induit une vision harmonieuse, pacifiée, de la croissance. C'est seulement à un niau élevé d'abstraction, c'est-à-dire loin «du bruit et de la fureur de l'histoire» qu'elle trou une parfaite cohérence. Mais même à ce niau, les noulles théories de la croissance contribuent à éclairer les dynamiques à l'œuvre au niau mondial et sur le long terme. Parmi ces dynamiques, trois d'entre elles devraient participer de manière décisi au maintien durable de la croissance.


Les NPI, noulles locomotis de la croissance

La première dynamique est l'entrée sur la scène économique mondiale de nouaux acteurs qui n'y étaient jusqu'à présent que des urants. La Chine, l'Indonésie, bientôt l'Inde suint la Thaïlande, elle-même derrière Hong Kong, Singapour, Taiwan et la Corée. L'Amérique latine se joint au processus, l'Europe de l'Est aussi, et même certains pays d'Afrique sous l'impulsion de la noulle Afrique du Sud, dont les instissements à l'étranger sont appelés à se délopper. Le poids des Nouaux Pays Industrialisés (NPI) d'Asie du Sud-Est dans l'activité mondiale devient significatif, il sera bientôt prédominant. Selon la Banque mondiale, les pays de l'OCDE pèsent en 1995 pour 56 % de la production mondiale. Leur part sera inférieure à 50 % en l'an 2000, et passera sous la barre des 40 % avant 2020. Le mécanisme à la base de ce déloppement est le «rattrae» technologique. Les pays du Sud bénéficient de l'existence d'un stock mondial de technologies inablement plus grand que celui dont disposaient leurs prédécesseurs. Cela explique la rapidité de leur déloppement. Il a fallu quatre-vingts ans à l'Angleterre pour doubler sa production par tête au XIX siècle, cela n'a pris que dix ans à la Chine dans les années 80. Les chaines de production automobiles montées dans ce pays, si elles n'ont pas le degré d'automatisation de celles en place dans les pays déloppés, ne sont cependant pas loin derrière. Ce même processus de rattrae a été à l'œuvre dans l'après-guerre pour les pays européens, dont le modèle était alors les Etats-Unis. Par les instissements américains à l'étranger, les missions d'ingénieurs européens aux Etats-Unis, la diffusion des machines made in USA, un transfert s'est alors opéré, grace auquel les niaux de productivité sont aujourd'hui similaires des deux côtés de l'Atlantique. C'est le même anir qui s'annonce à plus ou moins long terme pour les pays du Sud. Certains ont d'ores et déjà comblé une grande partie de leur retard : le renu par tête en Corée est plus élevé qu'au Portugal, sans parler de Singapour et de Hong Kong qui soutiennent la aison ac les plus avancés des pays de l'OCDE. Le déloppement du Sud est sount présenté comme un danger pour les économies occidentales, car ces pays chasseraient les pays dits déloppés de la plupart des segments productifs grace à des coûts salariaux très bas. Nul doute que l'adaptation requise des économies occidentales sera profonde et douloureuse, et qu'elle a déjà commencé. En témoignent les délocalisations et les restructurations industrielles. Somme toute, les conséquences positis l'emportent sur le long terme. D'abord, il y a un élargissement des débouchés pour les produits des pays occidentaux, à condition de choisir les bons secteurs. Ce sont les secteurs adaptés à leur niau technologique, qui est durablement supérieur à celui de la Chine, par exemple. Les exportations de la France rs la zone «Asie en déloppement rapide» ont crû de 20 % en 1994, puis de 50 % (en rythme annuel) sur les cinq premiers mois de 1995 (les exportations totales de la France ont dans le même temps crû de 10 et 14 % respectiment). Le solde mensuel moyen de la France ac ces pays était négatif de 750 millions de francs en 1993, puis de 190 millions en 1994 : il est positif de 1,55 milliard sur les cinq premiers mois de l'année 1995.11 n'est pas nécessaire d'extrapoler une telle tendance (ce serait d'ailleurs hasardeux) pour en percevoir la signification : des producteurs plus actifs sont aussi des clients plus riches. L'ourture des marchés ne peut avoir qu'un effet positif sur la recherche et l'innovation. Car plus un marché est grand, plus la demande en technologie croit. Le coût unitaire de fabrication s'en trou réduit. De plus, un nombre accru de pays va se livrer à des activités de recherche. Or, la quantité de recherche agit directement sur le taux de croissance de l'économie. Une augmentation des efforts de recherche à l'échelle mondiale bénéficiera à tous les agents économiques, y compris ceux qui n'ont pas intensifié leur propre effort.

L'internationalisation des économies
Une deuxième dynamique à l'œuvre dans l'économie mondiale est l'intégration croissante des économies nationales. Elle se manifeste par l'expansion du commerce international, traditionnellement deux fois plus rapide que celle de la production. Les accords de l'Uruguay Round conclus en décembre 1994 prolongent le cadre institutionnel de cette expansion : diminution des droits de douane, protection de la propriété industrielle. Sa seconde manifestation est la constitution d'un nombre croissant de zones économiques intégrées regroupant elles-mêmes de plus en plus de pays : l'Union européenne, l'Alena (Amérique du Nord et progressiment du Sud), le Mercosur (cône sud de l'Amérique latine), l'Asean (Asie du Sud-Est) L'analyse économique traditionnelle souligne les avantages de l'internationalisation en termes d'une plus grande spécialisation de chaque pays dans les activités qu'il accomplit ac la plus grande efficience, c'est-à-dire ses «avantages atifs». Les noulles théories y ajoutent les gains dynamiques liés aux rendements d'échelle croissants, qui opèrent de la même façon que décrite précédemment pour le déloppement du Sud. Une plus grande ourture des économies est plus ou moins équivalente à une expansion de la taille de chacune, car elle donne à chacune accès à des biens et services qu'elle ne produit pas. La troisième tendance concerne la dynamique de l'innovation technologique. Les vingt dernières années ont connu le déloppement impressionnant des technologies de l'information, c'est-à-dire des technologies qui traitent, communiquent et stockent l'information. Internet et le multimédia en sont les rejetons les plus récents. La «loi de Moore», vérifiée sur les trente dernières années, stipule que la puissance de traitement des processeurs double tous les dix-huit mois environ. Et il n'y a aucun signe d'essoufflement à l'horizon, même si le processus ne saurait se poursuivre indéfiniment ! Dans le même temps, les firmes des pays déloppés ont fortement accru leurs dépenses en recherche et déloppement. De moins de 1,5 % du PIB au début des années 70 dans l'ensemble des pays de l'OCDE, elles sont passées à plus de 25 % aujourd'hui. Les raisons tiennent pour une part à l'évolution de la demande : les consommateurs (individus et entreprises) sont maintenant plus exigeants sur la qualité des produits, sur leur adaptation à leurs besoins spécifiques et sur l'intégration dans les produits des techniques les plus récentes. La recherche a pleinement bénéficié de l'expansion des techniques de l'information et de la baisse de leur coût relatif. Sa renilité s'en trou accrue : selon les analyses économétriques, les activités de recherche ont un rendement deux fois supérieur à celui des instissements en capital physique. Toutefois, l'usage du multimédia est plus répandu encore dans les laboratoires que dans les usines. Une part non négligeable des gains de productivité associés aux noulles technologies est donc encore devant nous. En effet, comme le montre le précédent historique de l'électrification, l'intégration par le système productif de technologies radicalement noulles requiert des adaptations en profondeur, qui concernent les technologies complémentaires, les qualifications des travailleurs, l'organisation des firmes, le cadre institutionnel des marchés. Tout cela prend du temps et conditionne la réalisation du potentiel technique. Parallèlement au changement technique, on assiste à une augmentation du niau de qualification des travailleurs. Cette tendance n'a rien de nouau, elle est constituti du progrès technique. Si celui-ci, historiquement, a de façon répétée réduit la demande de certaines qualifications, il a au total accru le niau de compétence moyen requis. H faut des hommes plus qualifiés pour maitriser des processus techniques et économiques plus complexes. L'objectif fixé en France de 80 % de bacheliers par classe d'age manifeste l'implication des pouvoirs publics dans ce processus. L'instissement dans le système éducatif est aujourd'hui plus encore qu'hier une condition de la croissance des nations.


Un pour tous, tous pour un?

De grands espoirs de productivité sont donc à l'horizon : déloppement des pays du Sud, intégration internationale, informatique, éducation. Il reste cependant que la réalité exhibe aussi des traits largement moins souriants. Il y a tout d'abord les difficultés inhérentes aux périodes de transition des pays en déloppement rs l'économie de marché : la silisation politique, condition sine qua non du déloppement, est loin d'être assurée dans nombre de pays; le chômage endémique sévit en Europe sans que des solutions opérationnelles ne soient en vue. Et puis il y a des problèmes de long terme, qui renvoient à des phénomènes de structure vraisemblablement inséparables de ceux qui engendrent la croissance même. Citons-en trois, sachant que la liste est loin d'être exhausti : l'environnement, victime directe de la croissance ; l'accroissement des inégalités sociales, voire de la misère, dans les pays du Nord ; et les déficits publics qui, par la pression qu'ils exercent sur les taux d'intérêt, compromettent le financement de l'instissement. La capacité des sociétés à faire face à ces problèmes comptera pour beaucoup dans la trajectoire que suivra leur économie.

Noulles théories de la croissance
Pour ces noulles théories, la croissance résulte de quatre facteurs qui interagissent. En instissant dans de nouaux équipements (capital physique), une firme contribue directement à la croissance (augmentation de la production). Mais l'instissement induit aussi à terme une augmentation du capital technique (à trars le progrès technique) et du capital humain (grace à l'élévation du niau de qualification général de la population). Les instissements consentis par la collectivité (l'Etat en l'occurrence) agissent quant à eux directement sur le capital public et indirectement sur le capital humain (amélioration du niau de scolarisation et de l'état sanitaire général) et le capital technique (renforcement de la quantité de connaissances disponibles).


Les autres théories

• Les théories classiques
Dès le xvin' siècle, Adam Smith (1723-l790), considéré comme le père fondateur de la pensée classique, identifie de multiples causes à l'augmentation de la « richesse des nations » (ce qu'aujourd'hui nous appelons croissance) : outre l'accroissement des moyens de production mis à la disposition des travailleurs, A. Smith met en avant la division du travail et la spécialisation qu'elle implique, le déloppement des échanges, etc. Mais à sa suite et jusqu'à une période récente, ces facteurs sont considérés comme «exogènes», c'est-àdire indépendants les uns des autres et extérieurs à la logique des agents économiques. Seule l'accumulation du capital était prise en considération par les représentants de la théorie économique classique, plus attachés à définir les conditions d'équilibre de leur modèle que celles d'une croissance auto-entretenue.
Le modèle postkeynésien de Roy Harrod et Ersey D. Domar Formulé dans les années 40, à la suite des travaux de Keynes, le résultat de ce modèle tient en une formule :g=s/k où g est le taux de croissance, s le taux d'épargne et k le taux d'instissement en capital. Cela signifie que la croissance est en relation directe ac l'instissement en capital des entreprises et que cet instissement dépend lui-même de l'épargne des ménages (en effet, pour instir, il faut que de l'épargne ait été dégagée). La conclusion pratique de ce modèle est que l'Etat peut agir sur le niau de croissance en encourageant l'épargne.
• La théorie hétérodoxe de Joseph A. Schumpeter (1883-l950)
Les noulles théories de la croissance lui doint beaucoup : ses principaux travaux datent des années 30 et 40 et mettent l'accent sur l'innovation comme facteur explicatif de la croissance et du déloppement économique à long terme.
Pour Schumpeter, - la croissance économique n 'est pas un phénomène autonome qui puisse être analysé de façon satisfaisante en termes purement économiques seulement- (voir l'article sur Joseph Schumpeter e 35).
• Le modèle néoclassique de Robert Solow (1956)
Il se situe dans le cadre du modèle du marché de Léon Walras. Le but du modèle est de montrer qu'il peut exister une croissance sle et «équilibrée- (c'est-à-dire sans surchauffe, ni oscillation) lorsqu'il y a une juste répartition entre le capital (K) et le travail (L), les deux facteurs de production. L'évolution de la relation entre travail et capital est définie par une fonction, dite fonction Cobb-Douglas.
Dans une première formulation, le modèle de R. Solow ne prend pas en compte le progrès technique. Par la suite, il sera intégré comme une donnée « exogène ■ et défini comme « facteur résiduel ». Ces travaux vaudront à leur auteur le prix Nobel d'économie en 1987.
• La théorie de la régulation et la croissance « fordlste »
Pour les théoriciens de la régulation (Michel Aglietta, Robert Boyer), la longue phase de croissance qui va de l'après-guerre au milieu des années 70 repose sur un couple production de masse/consommation de masse.
La production de masse se fonde sur une organisation du travail « fordiste » : une organisation scientifique du travail inspirée du taylorisme et des chaines de montage. Le tout permet une standardisation de la production et par conséquent des gains de productivité importants.
La consommation de masse se traduit par la création de débouchés pour de nouaux produits et s'accomne d'une élévation des renus. Celle-ci est elle-même liée à des relations professionnelles (rapport salarial) basées sur la négociation collecti et à l'instauration d'un Etat-providence (Welfare State) en charge de la redistribution des renus.



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